Contrôle supérieur de l’Etat: Iya Mohamed épinglé pour plus de 9 milliards Fcfa
Douala, 01 avril 2013
© Rodrigue N. TONGUE | Le Messager
Un peu plus de 6 mois après avoir été traduit au conseil de discipline financière et budgétaire (Cdbf), le quasi inamovible patron de la Sodecoton s’est vu reconnaître, le 27 mars 2013, un ensemble de 20 fautes de gestion « ayant induit un préjudice financier évalué et à lui imputé » par l’instance interministérielle appelée à statuer sur les fautes de gestion présumées des ordonnateurs et autres gérants de la Fortune publique. Aussi cette instance a-t-elle décidé de « constituer Iya Mohamed débiteur envers ladite entité de la somme de 9 052 078 692 (neuf milliards cinquante-deux millions soixante-dix-huit mille six cent quatre-vingt-douze) Fcfa.»
Comme d’habitude, le Cdbf a infligé contre le fauteur, une amende de 2 000 000 (deux millions) Fcfa pour « l’ensemble des fautes de gestion commises, dans le cadre » de l’affaire relative à la gestion de la Sodecoton pour la période allant de 2005 à 2010. Pour s’être rendu coupable de ces fautes de gestion constatées par les « missions de contrôle, d’audit ou de vérification établis par des inspecteurs d’Etat en vue d’en faire tirer les conséquences en droit », le Cdbf que préside le ministre délégué chargé du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe) a prononcé à l’endroit d’Iya Mohamed une « déchéance valant interdiction, pour une durée de sept ans, d’être responsable de l’administration ou de la gestion des services publics ou des entreprises d’Etat, à quelques titres que ce soit.
Sports
Cette déchéance prononcée contre un gestionnaire encore en poste (chose exceptionnelle) devrait aboutir à une éviction de son poste de directeur général de la Sodecoton. Le Consupe ayant obtenu le haut accord de sa hiérarchie pour rendre publique la décision. La même déchéance pourrait étendre ses tentacules à la Fecafoot si tant est que les activités de cette association relèvent des « services publics » ou que les statuts de la Fecafoot prévoient qu’on ne peut pas la diriger si on est convaincu de malversations financières. Aussi-se demande-t-on dans les chaumières si Iya Mohamed peut se porter à nouveau candidat à la présidence de la Fecafoot au moment où on annonce de nouvelles élections. En tout cas, parmi les griefs portés contre Iya Mohamed par le Cdbf, les questions sportives remontent en surface. Ce, notamment avec la condamnation en même temps que Pierre Kaptué, président du Comité de suivi du complexe sportif de la Sodecoton qui est reconnu débiteur de seize millions et plus pour quatre fautes de gestion commises entre 2004 et 2009.
Quelques fautes de gestion clouent dans le même sens, un financement jugé inopportun de l’équipe de football Contonsport de Garoua. Un troisième larron, Marcel Tchagongom le commissaire aux comptes de l’entreprise entre 2005 à 2010 est reconnu débiteur de la Sodecoton pour 12 000 000 (douze millions) Fcfa consécutifs à quatre fautes de gestion.
Rodrigue N. TONGUE
© Rodrigue N. TONGUE | Le Messager
L’actuel
directeur général de la société de développement du coton (Sodecoton) a
été reconnu coupable de 20 fautes de gestion ayant causé une perte de 9
milliards Fcfa à l’entreprise. Celui qui est également président de la
Fédération camerounaise de football (Fecafoot) est frappé d’une
déchéance de 7 ans valant interdiction d’être responsable des services
publics.
Un peu plus de 6 mois après avoir été traduit au conseil de discipline financière et budgétaire (Cdbf), le quasi inamovible patron de la Sodecoton s’est vu reconnaître, le 27 mars 2013, un ensemble de 20 fautes de gestion « ayant induit un préjudice financier évalué et à lui imputé » par l’instance interministérielle appelée à statuer sur les fautes de gestion présumées des ordonnateurs et autres gérants de la Fortune publique. Aussi cette instance a-t-elle décidé de « constituer Iya Mohamed débiteur envers ladite entité de la somme de 9 052 078 692 (neuf milliards cinquante-deux millions soixante-dix-huit mille six cent quatre-vingt-douze) Fcfa.»
Comme d’habitude, le Cdbf a infligé contre le fauteur, une amende de 2 000 000 (deux millions) Fcfa pour « l’ensemble des fautes de gestion commises, dans le cadre » de l’affaire relative à la gestion de la Sodecoton pour la période allant de 2005 à 2010. Pour s’être rendu coupable de ces fautes de gestion constatées par les « missions de contrôle, d’audit ou de vérification établis par des inspecteurs d’Etat en vue d’en faire tirer les conséquences en droit », le Cdbf que préside le ministre délégué chargé du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe) a prononcé à l’endroit d’Iya Mohamed une « déchéance valant interdiction, pour une durée de sept ans, d’être responsable de l’administration ou de la gestion des services publics ou des entreprises d’Etat, à quelques titres que ce soit.
Sports
Cette déchéance prononcée contre un gestionnaire encore en poste (chose exceptionnelle) devrait aboutir à une éviction de son poste de directeur général de la Sodecoton. Le Consupe ayant obtenu le haut accord de sa hiérarchie pour rendre publique la décision. La même déchéance pourrait étendre ses tentacules à la Fecafoot si tant est que les activités de cette association relèvent des « services publics » ou que les statuts de la Fecafoot prévoient qu’on ne peut pas la diriger si on est convaincu de malversations financières. Aussi-se demande-t-on dans les chaumières si Iya Mohamed peut se porter à nouveau candidat à la présidence de la Fecafoot au moment où on annonce de nouvelles élections. En tout cas, parmi les griefs portés contre Iya Mohamed par le Cdbf, les questions sportives remontent en surface. Ce, notamment avec la condamnation en même temps que Pierre Kaptué, président du Comité de suivi du complexe sportif de la Sodecoton qui est reconnu débiteur de seize millions et plus pour quatre fautes de gestion commises entre 2004 et 2009.
Quelques fautes de gestion clouent dans le même sens, un financement jugé inopportun de l’équipe de football Contonsport de Garoua. Un troisième larron, Marcel Tchagongom le commissaire aux comptes de l’entreprise entre 2005 à 2010 est reconnu débiteur de la Sodecoton pour 12 000 000 (douze millions) Fcfa consécutifs à quatre fautes de gestion.
Rodrigue N. TONGUE