La firme Sud-coréenne envisage extirper du marché tous ses produits issus de la contrebande.Les marchés de la ville de Yaoundé sont submergés des produits de marque Samsung contrefaits. Puisque les écrans plasmas, des téléphones portables, des réfrigérateurs, et bien d’autres appareils ménagés qui remplissent les étals portent des inscriptions métalliques ou en plastique de la marque Samsung.
Pourtant le groupe Samsung fait savoir qu’il veille à ce que la marque de son produit soit gravée tel qu’il le fait à l’usine et sur tous ses produits d’ailleurs. A titre d’exemple les téléphones portables de marque Samsung, au moment de l’achat, le consommateur doit « voir figurer à l’allumage le nom de la marque au moment de sa mise en route », affirme un vendeur de téléphone avisé au marché Mvog-Mbi.
La contrefaçon des produits Samsung tend à réduire le chiffre d’affaire de l’entreprise et de ses représentants au Cameroun. C’est la raison pour laquelle pour restaurer l’image de cette marque, « l’entreprise Sud-Coréenne a reçu la semaine dernière l’appui des autorités camerounaises du commerce et des forces de l’ordre pour procéder à la saisie de tout téléphone et appareil électroménager de marque Samsung contrefait et vendu dans les boutiques et marchés de la ville de Yaoundé », indique le Me Roland Abeng, consultant juridique de la marque au Cameroun.
Les commerçants avouent que lors de s’approvisionner à Dubaï et en Chine, ils ne peinent pas à acquérir les dit produits. Cette opération vient plutôt les gêner un tout petit peu dans leur affaires tant ils ne maitrisent pas assez les rouages de la préservation de la marque. « Lorsqu’on part acheter les marchandises en chine comme à Dubaï, nos interlocuteurs nous vendent les produits de marque Samsung qui coûtent très moins chers par rapport la bourse des clients africains.
Malgré ces tours de passe-passe des commerçants, l’entreprise reste déterminée. « Les produits saisis au cours de cette opération seront simplement détruits suivant la procédure judicaire enclenchée et les auteurs de cet acte seront entendus et traduit en justice », indique un communiqué publié par l’entreprise Samsung. Ces contrevenants risquent selon notre source jusqu’à dix ans d’emprisonnement ferme, assorties d’un paiement de dommages et intérêts en fonction du préjudice causé.
Cette opération de défense de l’image de la marque
Samsung, qui a débuté à Yaoundé, est la troisième du genre dans notre
pays. Les deux premières se sont déroulées à Douala en Janvier 2011 et
Mai 2012.