Confusion totale à Bamako. Sanogo veut reprendre le pouvoir
Les forces de sécurités dispersent les militants de la COPAM qui
voulaient investir le capitaine Amadou Haya Sanogo président de la
transition
Les forces de sécurités du Mali ont empêché mercredi
après-midi l'accès du Stade Modibo Kéita, aux gens qui voulaient y
investir le président du Comité National pour le Redressement de la Démocratie et la Restauration de l'Etat (CNRDRE), Amadou Haya Sanogo, conformément aux résolutions de la convention nationale (les 21 et 22 mai) organisée par la coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM).
Selon
des sources proches du ministère des Sports, propriétaire du stade en
question, les organisateurs n'avaient pas sollicité officiellement ses
services pour abriter ce meeting d' investiture. N'empêche, que ce
Département avait jugé nécessaire de laisser l'infrastructure comme elle
est les jours où il n'y a pas de rencontres sportives. Finalement les
portes du stade sont restées fermées sur injonction des forces de
sécurités qui craignaient des affrontements entre pro et
anti-putschistes. Elles ont réussi à disperser les militants de la COPAM
qui commençaient à s'y installer.
« Il n'y avait pas
eu d'ailleurs une grande mobilisation parce que beaucoup de Maliens se
sont désolidarisés de l'aile politique de la junte après l'agression du
président Dioncounda Traoré, lundi dernier dans son bureau. Et
visiblement, les organisateurs de la convention nationale semblent plus
être sur la même longueur d'onde. En effet, l'une des radios (Kayira)
qui les soutient, avait annoncé l'annulation du meeting aux environs de
16h avant de reprendre pour présenter ses excuses aux auditeurs et
exhorter les Bamakois à se mobiliser pour investir le capitaine Sanogo à
la présidence de la transition », témoigne un confrère malien.
Quant
au président de la transition, Dioncounda Traoré, il a pris un avion
cet après-midi pour Paris afin de faire un bilan de santé complet,
notamment des examens cardio-vasculaires, suite à l' agression dont il a
été victime lundi dernier.
NB. Le chapeau est de la rédaction de cameroonvoice