Confidentiel : Paul Biya prêt à tout pour gagner sa dernière bataille
Le cardinal Pietro Parolin parti, l'heure est aux leçons à retenir de cette visite née, apprend-on, de la volonté affichée de Paul Biya, président de la République de "résoudre définitivement cette crise avant la fin de son règne". Conscient que les combats ont tué plus de 3000 morts et poussé 600 000 autes au déplacement et surtout que la crise actuelle constitue une résurgence particulièrement inquiétante de ce vieux problème qu'est la question anglophone, le chef de l'Etat a engagé des négociations avec le Vatican qui depuis trois ans environ, plaide pour un dialogue entre les parties en conflit, présenté comme solution viable.
Le Messager a appris que les conciliabules avec le Saint-Siège ne datent pas d'aujourd'hui et que la cérémonie de remise du Pallium défini comme un ornement liturgique catholique consistant en une bande d'étoffe de laine blanche dont le port sur la chasuble, est réservé au pape et aux archevêques métropolitains, ne constituait que l'arbre qui cache la forêt des raisons de la véritable visite du N°2 du Vatican en terre camerounaise. "Il était question d'impliquer l'Eglise dans la recherche des voies et moyens de la sortie de crise. Tout comme les chefs traditionnels qui ont eu une influence certaine sur les Amba Boys", commente une source proche de l'archevêché de Bamenda.
Outre les rencontres avec les évêques, archevêques, religieux et religieuses, l'émissaire du Pape François a surtout échangé avec Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre d'Etat, secrétaire général à la présidence de la République, représentant personnel de Paul Biya. Fort du privilège d'une étroite collaboration avec "l'homme du 06 novembre 1982" et roche d'une expérience avérée à la fois prouvée et éprouvée dans la gestion des dossiers de la plus haute importance, le SGPR ne se positionne-t-il pas comme une interface rassurante et fiable entre l'Etat du Cameroun avec l'Eglise catholique en général et le Vatican en particulier ? C'est donc à lui qu'a été confié la lourde mission d'exorciser les démons du terrorisme tapis depuis les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest avec des ramifications outre-atlantiques. C'est dire que sa présence à la messe pontificale du 31 janvier dernier à Bamenda était tout sauf un fait anodin.
Le Messager a appris que les conciliabules avec le Saint-Siège ne datent pas d'aujourd'hui et que la cérémonie de remise du Pallium défini comme un ornement liturgique catholique consistant en une bande d'étoffe de laine blanche dont le port sur la chasuble, est réservé au pape et aux archevêques métropolitains, ne constituait que l'arbre qui cache la forêt des raisons de la véritable visite du N°2 du Vatican en terre camerounaise. "Il était question d'impliquer l'Eglise dans la recherche des voies et moyens de la sortie de crise. Tout comme les chefs traditionnels qui ont eu une influence certaine sur les Amba Boys", commente une source proche de l'archevêché de Bamenda.
Outre les rencontres avec les évêques, archevêques, religieux et religieuses, l'émissaire du Pape François a surtout échangé avec Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre d'Etat, secrétaire général à la présidence de la République, représentant personnel de Paul Biya. Fort du privilège d'une étroite collaboration avec "l'homme du 06 novembre 1982" et roche d'une expérience avérée à la fois prouvée et éprouvée dans la gestion des dossiers de la plus haute importance, le SGPR ne se positionne-t-il pas comme une interface rassurante et fiable entre l'Etat du Cameroun avec l'Eglise catholique en général et le Vatican en particulier ? C'est donc à lui qu'a été confié la lourde mission d'exorciser les démons du terrorisme tapis depuis les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest avec des ramifications outre-atlantiques. C'est dire que sa présence à la messe pontificale du 31 janvier dernier à Bamenda était tout sauf un fait anodin.