A travers son porte parole Issa Tchiroma Bakary, le gouvernement camerounais indique que la condamnation de Michel Atangana le 4 octobre dernier, relève du pouvoir judicaire et « se soustrait de ce fait à l’implication du pouvoir exécutif ».
Le 05 octobre, l’ambassadeur de France au Cameroun
qui estime que les juges ont été sévères en infligeant à Michel
Atangana, français d’origine camerounaise, 20 ans de prison pour
détournements de fonds, avait appelé à l’intervention de l’exécutif.
« Les autorités camerounaises disposent de bases juridiques qui leur
permettraient de faire preuve de clémence à l’égard d’un justiciable qui
a déjà largement payé sa dette vis-à-vis de la société. », avait
affirmé Bruno Gain. L’intégralité de la réaction du gouvernement sera
diffusée ce soir sur les ondes de la Crtv radio après le journal de 20
heures.