Tout serait parti de l’organisation d’un concours spécial des commissaires de police.
Selon le journal L’œil du Sahel, dans son édition de lundi dernier, le secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun, Ferdinand Ngoh Ngoh a servi au délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele le 10 avril dernier une demande d’explication. Le plus proche collaborateur du chef de l’Etat Paul Biya demande au patron de la police des clarifications sur le résultat du concours spécial pour le recrutement de 10 élèves-commissaires à l’Ecole nationale supérieure de police de Yaoundé.
« Il m’est revenu par voie de médias que deux candidats prix au concours-spécial susvisé des 26 et 27 août 2010, dont les résultats ont été rendus publics le 10 mars 2012 seraient respectivement sous le coup des sanctions disciplinaires et judiciaires, et que la majorité des postulants retenus seraient de la même aire ethnique. J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir me faire le point sur ce dossier, pour la très haute information du Chef de l’Etat », peut-on lire dans le document dont L’œil du Sahel aurait obtenu copie.
Le second, Eric Rihard Amougou, inspecteur de police, est sous le coup d’une sanction disciplinaire de trois encore en cours de validité. Ce qui l’a d’ailleurs empêché de valider le grade d’inspecteur de police principal de deuxième grade à Mutenguene.
Tribalisme
Huit candidats sur les dix sont originaires des régions du
Centre et du Sud : Eric Richard Amougou, Parfait Evina, Mevu Atangana,
Ayissi Afana, Christophe Ndi, Dominique Mbazoa, Urbain Assie Mbida.
Thierry Ethondé (Littoral), Joël Angu (Nord-Ouest). Le journal L’œil du
Sahel constate avec amertume qu’aucun candidat du Grand nord n’a été
admis ; « en violation flagrante des textes encore en vigueur qui
stipulent que 30% d’amis à tout concours organisé par l’Etat doivent
être originaires des régions septentrionales ».