Complot contre le Cameroun: 5 Chefs d'Etat pour renverser Paul Biya - François Hollande, Idriss Deby, Goodluck Jonathan, Michel Djotodia et Obiang Nguema associés

Yaoundé, 20 Juin 2013
© L'Epervier

François Hollande, Idriss Deby ltno, Goodluck Jonathan, Michel Djotodia et Obiang Nguema associés pour faire partir Paul Biya.


Paul Biya
Photo: © Archives


Sérail: Un front pour «chasser» Paul Biya d'Etoudi

Les nouvelles en provenance des réseaux sociaux font état de ce que le Cameroun serait dans le collimateur «Franco-sous-régional» dont l'objectif serait de changer ou de provoquer coûte que coûte l'alternance au sommet de l'Etat du Cameroun. Ce front qui aurait pour chef de file, le Président français estimerait que Paul Biya constitue un fardeau gênant dans la zone Afrique Centrale. Du fait non seulement de sa longévité au pouvoir, mais aussi de sa position dans la crise centrafricaine. En effet, après avoir accueilli le Président centrafricain déchu, Paul Biya malgré les jérémiades de ses pairs de la Cemac refuse de recevoir Michel Djotodia. Une situation qui ne plairait pas à ses pairs de la Cemac qui, de connivence avec le Président français, ficelleraient des plans noirs pour déloger par tous les moyens l'homme fort de Mvomeka'a.


STRATÉGIE

Tout comme Nicolas Sarkozy, Hollande aurait certainement compris que la déstabilisation du régime de Yaoundé serait complexe, s'il ne fait pas recours à la sous-région. Si la Tunisie, l'Egypte, la Lybie et la Côte d'Ivoire font partie des «fines» déstabilisés par Nicolas Sarkozy, François Hollande serait déterminé à faire plus que son prédécesseur, et sa première proie en Afrique, aurait été François Bozizé. La situation du Cameroun au regard de son invulnérabilité reste préoccupante pour lui. Afrique en miniature, ce front satanique réussira-t-il à en découdre avec un peuple dont la diversité ethnique est un atout incomparable et résolument tournée vers la préservation de la paix. Les appuis de François Hollande. Conscient de la complexité de la mission, le Président Français pourfendeur sans faille de l'homosexualité dans son pays compterait sur l'appui de Ndjamena, Abuja, Bangui de Michel Djotodia avec sa milice qui a éjecté du pouvoir François Bozizé.

La libération de la famille Moulin des mains des ravisseurs n'aura donc eu qu'un effet de courte durée. Juste le temps pour le Président Français de se rendre compte que Paul Biya, reste pour lui un obstacle dans la Françafrique. Le sage comme l'appelle certains de ces pairs de l'Afrique, aurait des ennemis même au sein de la Cemac. La preuve après la Guinée Equatoriale, le Gabon où les camerounais ont été embarqués comme du bétail dans les gros camions pour les conduire à la frontière, le Congo Brazzaville de Denis Sassou vient aussi d'inscrire son nom sur la liste avec une dizaine de ressortissants camerounais, refoulée en fin de semaine dernière. Au niveau des voies maritimes, la Guinée Equatoriale constitue un atout important pour déstabiliser le Cameroun. Cette hypothèse aurait été évoquée. Reste cependant pour le Président français d'infiltrer les compatriotes de Paul Biya dans cet orchestre, ce qui n'est pas impossible compte tenu des mécontentements que l'opération épervier a soulevé dans certaines régions. La volonté pour d'autres de mettre fin à ce régime fait que le Cameroun compterait déjà des ennemis dans la maison. Ce n'est un secret pour personne, que l'ancien Minatd actuellement incarcéré à la prison secondaire du Sed, avait des connexions très pointues au sein de l'administration française. L'ancien Président français qui a actuellement des démêlées judiciaires n'a pas caché sa préférence pour le natif de Garoua qui devait selon nos sources, remplacer Paul Biya en 2011 par le fait que ce dernier ne devait plus être candidat à sa propre succession. L'élection avec panache de Paul Biya dans ce scrutin du 09 octobre 2011 n'a pas ravi le Président français qui au lieu de féliciter son homologue s'est contenté de lui donner des leçons de démocratie.

Une étude sociopolitique réalisée auprès des camerounais ordinaires a permis de comprendre que, ces derniers n'accordent pas trop de crédits à la succession de Paul Biya. Leur Président reste un homme appelé à partir et à être remplacé par un autre compatriote, peu importe ses origines ethniques. Seuls la paix et le fonctionnement de l'Etat priment.

Ils n'éprouvent donc aucune gêne pour ce qui est de la longévité de leur Chef de l'Etat au pouvoir. L'arrivée de Paul Biya au pouvoir le 06 novembre 1982, était une grande surprise car il semblait être selon les observateurs, l'homme le plus inattendu pour remplacer Ahidjo, malgré le fait que la constitution en vigueur au Cameroun le prévoyait. Car nul doute que le charisme et le pouvoir d'Ahidjo, pouvait faire basculer les choses à n'importe quel moment. Et nous connaissons parfaitement le portrait des dauphins à l'époque: Ayissi Mvodo, Maikano Abdoulaye, Samuel Eboua, Tandem Muna, John Ngu Foncha, Félix Sabal Lecco, Sadou Daoudou et dans une moindre mesure Eyinga Abel exilé en France et ressortissant d'Ondondo par Ebolowa. Alors dans cette perspective, autant dire que Paul Biya a été choisi par les dieux et non pour sa force ou son intelligence. Selon certaines sources de la diaspora, il se raconte dans les chaumières, que tout comme Sarkozy ex-Président français, François Hollande dans son premier quinquennat devrait faire partir certains Chef d'Etat Africains parmi lesquels Paul Biya, dont la longévité selon lui, aurait dévalorisé la France auprès de l'Afrique centrale. D'autres sources annoncent que la France serait derrière Michel Djotodia qui a renversé François Bozizé en RCA dernièrement.



21/06/2013
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