Communiqué de clarification: Les services de renseignements camerounais ne réussiront pas à déstabiliser le CODE
Bruxelles - 07 AVRIL 2014
© Brice Nitcheu, Moise Essoh | Correspondance
Un communiqué récemment publié sur les réseaux sociaux, fait état d’une rencontre qui aurait eu lieu entre des activistes camerounais et des membres des services de renseignements du pouvoir autocratique en place au Cameroun, lors du dernier séjour du dictateur Paul Barthélemy Biya en Belgique, à l’occasion du dernier sommet « Europe-Afrique ».
Ce communiqué, signé d’une inconnue «diaspora progressiste de Belgique», fait abondamment référence au CODE, semant ainsi la confusion chez les lecteurs et insinuant du même coup que des membres du CODE auraient rencontré des agents des services de renseignements camerounais dans un hôtel (aux frais de qui ?), et leur auraient remis un dossier de nos revendications à l’attention de M. Biya.
Le CODE tient à lever toute équivoque et dénonce cette grossière manipulation des services de renseignements camerounais. Le CODE affirme que:
1- les membres du CODE à Bruxelles avaient pour objectif de dénoncer les crimes politiques de Paul Biya, malgré le bataillon d’agents dépêché sur place pour assurer sa sécurité ;
2- les membres du CODE n’étaient pas là pour négocier ou boire dans les bars d’hôtel avec ces agents de M. Biya, mais qu’ils étaient plutôt préparés à se confronter à eux ;
3- cette confrontation entre les membres du CODE et les agents de Paul Biya a même donné lieu à de vives échauffourées, à l’intervention de la police belge et à l’arrestation de nos membres ;
4- le CODE n’a mandaté personne pour rencontrer les hommes de main de Paul Biya, ni pour ouvrir un dialogue avec son régime, et encore moins lui transmettre nos revendications, qu’il connaît d’ailleurs très bien puisqu’elles sont publiées depuis des années dans les médias ;
5- aucun dialogue politique franc n’est pas possible avec Paul Biya, grand timonier de la fourberie politique, qui a démontré depuis la Tripartite en passant par le tripatouillage de la constitution, que le peuple camerounais ne doit surtout pas lui faire confiance.
Le communiqué de la « Diaspora progressiste » impliquant le CODE a été signé par un certain Guy Fokou Kingue, dont une recherche sommaire indique qu’il est le responsable du RMC pour le Benelux, parti présidé par le Pr Maurice Kamto. M. Guy Fokou Kingue n’est, et n’a jamais été membre du CODE. Le CODE appelle par conséquent la direction nationale du RMC à se désolidariser de cette grossière manœuvre des services de renseignements camerounais qui veulent se servir de ce parti pour tenter de déstabiliser la seule organisation patriotique, démocratique et citoyenne qui donne encore des insomnies au dictateur Biya et à sa clique.
Le CODE va intensifier ses actions lors de toute présence de Paul Biya en Europe. Le CODE déclare enfin qu’aucun dialogue n’est pas possible avec cet homme et son régime, si ce n’est pour mettre en place une véritable démocratie de droits humains respectés et d’élections transparentes au Cameroun et négocier dans le même temps les conditions de son départ du pouvoir.
Fait à Londres & Bruxelles, le 07 avril 2014
Brice Nitcheu
Moise Essoh
© Brice Nitcheu, Moise Essoh | Correspondance
Un
communiqué récemment publié sur les réseaux sociaux, fait état d’une
rencontre qui aurait eu lieu entre des activistes camerounais et des
membres des services de renseignements du pouvoir autocratique en place
au Cameroun, lors du dernier séjour du dictateur Paul Barthélemy Biya en
Belgique, à l’occasion du dernier sommet « Europe-Afrique ».
Un communiqué récemment publié sur les réseaux sociaux, fait état d’une rencontre qui aurait eu lieu entre des activistes camerounais et des membres des services de renseignements du pouvoir autocratique en place au Cameroun, lors du dernier séjour du dictateur Paul Barthélemy Biya en Belgique, à l’occasion du dernier sommet « Europe-Afrique ».
Ce communiqué, signé d’une inconnue «diaspora progressiste de Belgique», fait abondamment référence au CODE, semant ainsi la confusion chez les lecteurs et insinuant du même coup que des membres du CODE auraient rencontré des agents des services de renseignements camerounais dans un hôtel (aux frais de qui ?), et leur auraient remis un dossier de nos revendications à l’attention de M. Biya.
Le CODE tient à lever toute équivoque et dénonce cette grossière manipulation des services de renseignements camerounais. Le CODE affirme que:
1- les membres du CODE à Bruxelles avaient pour objectif de dénoncer les crimes politiques de Paul Biya, malgré le bataillon d’agents dépêché sur place pour assurer sa sécurité ;
2- les membres du CODE n’étaient pas là pour négocier ou boire dans les bars d’hôtel avec ces agents de M. Biya, mais qu’ils étaient plutôt préparés à se confronter à eux ;
3- cette confrontation entre les membres du CODE et les agents de Paul Biya a même donné lieu à de vives échauffourées, à l’intervention de la police belge et à l’arrestation de nos membres ;
4- le CODE n’a mandaté personne pour rencontrer les hommes de main de Paul Biya, ni pour ouvrir un dialogue avec son régime, et encore moins lui transmettre nos revendications, qu’il connaît d’ailleurs très bien puisqu’elles sont publiées depuis des années dans les médias ;
5- aucun dialogue politique franc n’est pas possible avec Paul Biya, grand timonier de la fourberie politique, qui a démontré depuis la Tripartite en passant par le tripatouillage de la constitution, que le peuple camerounais ne doit surtout pas lui faire confiance.
Le communiqué de la « Diaspora progressiste » impliquant le CODE a été signé par un certain Guy Fokou Kingue, dont une recherche sommaire indique qu’il est le responsable du RMC pour le Benelux, parti présidé par le Pr Maurice Kamto. M. Guy Fokou Kingue n’est, et n’a jamais été membre du CODE. Le CODE appelle par conséquent la direction nationale du RMC à se désolidariser de cette grossière manœuvre des services de renseignements camerounais qui veulent se servir de ce parti pour tenter de déstabiliser la seule organisation patriotique, démocratique et citoyenne qui donne encore des insomnies au dictateur Biya et à sa clique.
Le CODE va intensifier ses actions lors de toute présence de Paul Biya en Europe. Le CODE déclare enfin qu’aucun dialogue n’est pas possible avec cet homme et son régime, si ce n’est pour mettre en place une véritable démocratie de droits humains respectés et d’élections transparentes au Cameroun et négocier dans le même temps les conditions de son départ du pouvoir.
Fait à Londres & Bruxelles, le 07 avril 2014
Brice Nitcheu
Moise Essoh