COMMUNICATION DU BUREAU NATIONAL DU RDMC

COMMUNICATION DU BUREAU NATIONAL DU RDMC

COMMUNICATION DU BUREAU NATIONAL DU RDMCCOMMUNICATION DU BUREAU NATIONAL DU RDMC 

L'escalade orchestrée par le RDPC contre le RDMC et son président Monsieur Pierre Mila Assouté se poursuit.

En effet, après de multiples échecs de déstabilisation du RDMC par l'intermédiaire des Ministres Jacques Fame Ndongo, Marafa Hamidou Yaya, ce sont de piètres bras armés; Cathérine Manga Mba Zoa, Darline Datchoua, Régine Mfoumou, qui tentent de discréditer le parti de Mila Assouté: le Rassemblement Démocratique pour la Modernité du Cameroun.
 
La légalité de ce parti, pourtant reconnu par l'administration camerounaise, a fait l’objet d’une tentative de remise en cause. Un article, dans Cameroun Tribune, journal officiel du 7 mars 2011, signé de Yves Atanga, subsidiairement objet de cette réaction, publie  une liste des candidats aspirant à la fonction présidentielle en 2011. L’auteur s'est cru obligé de citer celle de Mr Mila Assouté, en le taxant parmi les autres, de célèbre activiste.
 
Toute cette agitation des cabinets noirs du RDPC indique simplement qu’une candidature de Monsieur Mila Assouté à la prochaine élection présidentielle de 2011 pour le compte du RDMC,  est un enjeu politique majeur pour le pouvoir de Yaoundé. Les cercles du pouvoir imaginent des stratagèmes de toute sorte, y compris l'assassinat de ce dernier, pour le disqualifier de la course en 2011. La preuve tangible matérielle de ce plan macabre existe et peut être produite devant n’importe quel tribunal par notre parti.

Le monde entier a suivi les enlèvements en plein jour, par la police politique, des délégués et un militant du RDMC membres de la diaspora alors qu'ils sortaient sans histoires d'une réunion préparatoire des inscriptions des électeurs sur les listes électorales au siège officiel de notre parti au quartier Tsinga de Yaoundé.

L'exclusion des représentants du RDMC des commissions de révision des listes constatées par ELECAM  dans des Régions précises à la demande du MINATD et  la réadmission de certains membres du même RDMC au sein des dites commissions dans d'autres Régions sont des signes extérieurs de fébrilité du pouvoir à l'égard de notre parti, éventrant par là-même la collusion entre ELECAM et le MINATD qui a demandé ces exclusions.

Last but not the least, Monsieur Olivier Mbellé, dans un article dénudé de tout professionnalisme et recourant systématiquement à l'injure et à la calomnie pour informer l’opinion intitule: "Mila Assouté dévoile ses complices dans l'armée", article paru à la «  Une » dans le numéro 108 du lundi 7 mars 2011 du journal La NOUVELLE dirigé par un obscur repris de justice «  Blaise Mvié » de sinistre réputation journalistique. Ce même journal spécialisé dans les pamphlets anti-Mila avait déjà publié dans son numéro 101 par la plume de Darline Datchoua un article intitulé "Le plan de Mila Assouté pour mettre le Cameroun à feu et à sang" après un précédent article par lequel Mila Assouté était outrancièrement associé et sans aucun fondement à « …l'incendie d'une poudrière militaire de Yaoundé… » Poudrière dont Monsieur Mila Assouté ignore tout y compris l'emplacement.

Il faut préciser que le droit de réponse de Monsieur Mila Assouté à ce sujet n'a jamais été publié par ledit journal malgré les relances répétitives et les promesses de le faire à une de ses parutions suivantes.
Dans les écrits actuels de ce journal, l'auteur reprend un passage d’une correspondance publique du Président national du RDMC  adressée au Président de la République du Cameroun et au Ministre français des affaires étrangères dans ces termes :
"...certains officiers supérieurs de notre armée n'hésitent plus, Généreux, devant ce projet injustement morbide de me prévenir sous anonymat, des risques graves qu'il y a sur ma vie si je revenais sans prendre des précautions internationales sur le territoire avant l'ouverture des élections présidentielles au Cameroun...." et reproduit l’intégralité de  l'article précédent de Darline Datchoua.

Il apparaît donc clairement qu'il s'agit de l'exploitation d'une lettre publique et non d'une investigation quelconque du journaliste. L'intention de nuire ôte à ce dernier sa capacité journalistique de se rendre compte que le RDMC et son Président prônent les valeurs démocratiques dans toutes leurs communications, qu'elles soient publiques ou internes au parti. Le RDMC n’a jamais appelé à la violence  que le gouvernement attribue à Monsieur Mila Assouté. A travers une sortie médiatique provocatrice, son porte parole, Monsieur Issa TCHIROMA,  l’a associé à  l'appel à l'insurrection du 23 février 2011,  alors que les auteurs de cet appel l'avaient signé et que par ailleurs aucun responsable du RDMC n'était impliqué dans les manifestations qui ont eu lieu. Lors de sa dernière prestation aux antennes de la Télévision « Africa 24 », le Professeur Pierre Mila Assouté a réitéré la position du RDMC qui prépare les élections annoncées.

Nous rappelons que Monsieur Mvié et ses journalistes kamikazes, Darline Datchoua avaient promis de communiquer les noms des complices de Monsieur Mila dans l'armée à sa prochaine communication, mais force est de constater aujourd'hui que le même journal accuse Monsieur Mila d'avoir voilé les noms des dits officiers qu’il annonce la publication dans un titre pompeux : «  révélation… ».

Sur le fond, quel mal y-a-il à ce que des officiers de nos forces de sécurité, électeurs et citoyens dont le droit de vote est protégé par la Constitution du Cameroun rencontrent un homme politique qui veut gouverner un pays ! Il n’est d’ailleurs interdit à aucun citoyen quelque soit sa fonction dans l’Etat et encore moins les étudiants de s'imprégner d’un programme politique... Que certains officiers mettent en garde un leader contre un plan d'assassinat qui pèse sur la personne d’un chef de parti avant la présidentielle, est acte conforme à l’éthique militaire de neutralité politique qui honore l’armée.

 Les commanditaires de cet article ne cachent pas leur caution au macabre plan  "d’abattre Monsieur Mila coûte que coûte avant 2011" comme il est écrit dans une note de renseignement en circulation… Le rejet de certains hauts cadres de notre pays de  laisser mêler un corps d'élite à des meurtres politiques sur des  honnêtes citoyens qui ne demandent qu’à œuvrer pour le bonheur de leur Nation est plus que noble et patriotique.

 Monsieur Mila Assouté est un Camerounais qui n'a aucune interdiction d'entretenir des relations personnelles avec des compatriotes en service de l'armée du Cameroun ou ailleurs et qui peuvent du reste trouver en lui des qualités d'un homme d'Etat digne de notre pays.
Les officiers supérieurs du Cameroun comme la majorité des Camerounais ne sont pas interdits non plus, même sans dénoncer les politiques, parce qu’astreints à l’obligation de réserve, d'avoir un jugement propre sur une gestion chaotique de notre pays par Monsieur Biya ni d’avoir une opinion sur une offre nouvelle d'autres hommes politiques y compris celle de Monsieur Mila Assouté.

L'article de Monsieur « Mbellé » et ses commanditaires n'entameront jamais la détermination du RDMC et ne dissuaderont en aucun cas Monsieur Mila  Assouté de retourner au Cameroun  pour participer aux élections présidentielles. Le seul but de toutes ses manœuvres puériles est de construire des artifices visant à nourrir l’opinion d’un crime imaginaire commis par Monsieur Mila Assouté afin de justifier l'élimination d'un adversaire redoutable de Monsieur BIYA aux prochaines élections présidentielles.

Pour régler des comptes personnels à certains hauts dirigeants au ministère de la défense, des « sécurocrates » nous attribuent des accointances malveillantes dans l’armée. En effet dans la publication de Darline Datchoua, l'auteur fait clairement état des regrets de certaines pontes du régime et dit: "l'erreur monumentale de la décision du chef de l'Etat  de ne pas faire des changements à la tête du secrétariat d'Etat à la défense chargé de la gendarmerie nationale…" (SED).

 Il est clair que les auteurs de ces articles souhaitent monter les uns contre les autres dans les différentes forces qui composent nos armées mais aussi et surtout ils souhaitent ardemment, pour des raisons qui leur sont propres, voir tomber les têtes des personnalités qui dirigent l’administration de la gendarmerie.

Le harcèlement politique du RDMC et de son Président, le professeur Pierre Mila Assouté qui s'accentue, s'explique par ailleurs : l'actualité dans les pays arabes et notamment en Afrique du Nord où plusieurs dictateurs et despotes africains dont Paul Biya fait partie s'écroulent les uns après les autres, est préoccupant à Yaoundé.

Après avoir apprivoisé le SDF de Ni John Fru Ndi, le RDMC reste dans l'opinion en tête des seuls partis de l'opposition dont les initiatives donnent des insomnies au pouvoir de Yaoundé. Cette affirmation est étayée dans "Jeune Afrique" de la semaine dernière sous la plume de François Soudan et  par certains événements ci-après:

La publication dans les colonnes du journal en ligne camer-be d'un sondage qui donne
          gagnant avec 53,7% des suffrages exprimés le président national du RDMC, Chief  
          Pierre Mila Assouté, devançant de loin  Paul Biya avec 13% à l'issue de l'élection    
           présidentielle d'octobre 2011 si celle-ci est organisée dans la clarté et la transparence;

La citation d'ELECAM par le RDMC devant un juge judiciaire de Yaoundé pour voie de fait sur le refus des inscriptions sur les listes électorales des Camerounais de la diaspora;

Le projet politique du RDMC que certains dans les cercles du pouvoir jugent utopique dénote de l'incapacité du RDPC à apporter une contradiction argumentée et par conséquent son inaptitude à conduire le Cameroun vers la modernité.
 
Plutôt que de se chercher à tout pris un bouc émissaire, le régime RDPC ferait mieux de s'atteler à résoudre la crise de confiance qui le traverse, née de la détresse du peuple camerounais.

Au RDPC les jours se suivent et se ressemblent avec la résolution des problèmes par des stratégies ponctuelles plutôt que d'assoir des politiques durables (cela s'appelle naviguer à vue) ; ainsi l'offre de recrutement de 25000 diplômés à la place d'une véritable politique de création d'emplois ou encore la création d'une mission de régulation et d'approvisionnement des produits de grande consommation (MIRAP) sans au préalable prévoir une politique agricole consacrent la navigation à vue.

Le recours à l'injure par un journaliste dont la mission est d'informer par les faits, dans un débat d'idées  est un aveu d'instrumentalisation de la presse à des fins obscures : Parler de politicard pour désigner un chef de parti politique légalisé qui dérange le pouvoir conviendrait mieux à Monsieur Biya qui, pour se maintenir au pouvoir, a recours aux forces de l’ordre pour réprimer dans le sang des jeunes non armés ou n'a aucun scrupule à manipuler de manière honteuse la constitution du Cameroun dont la rigidité de l'application en son temps a permis son accession à la magistrature suprême.

Par ailleurs Monsieur Mila Assouté est admis au statut de refugié politique parce que sa vie est menacée. Il y a des preuves irréfutables. L’exil volontaire dont parle le journaliste est une confusion de genre qui dénote d’une ignorance grave pour un journaliste, du mode d'admission au statut de refugié politique tel que prévu par la Convention de Genève.
 
Le Bureau national du RDMC.

© Correspondance du : Bureau national du RDMC


14/03/2011
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