Plusieurs chefs de service sont concernés par cette grève qui a commencé le lundi 22 aout 2011, à six(6) heures. Parmi eux figurent en bonne place ceux de : la sensibilisation, des risques urbaines, de la cotisation et vérification, de la gestion prévisionnelle, etc… Des camerounais que nous ne citerons pas ici, pour éviter des représailles. Nous les avons rencontrés ce 25 août 2011, assis à l’entrée du bloc administratif de la communauté urbaine de Douala, inquiets de l’avenir de leur progéniture.
Les leaders d’opinion présents en ces lieux n’ont cessé d’exprimer leur surprise quant au refus catégorique du délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala, Fritz Ntonè Ntonè, de régulariser une situation pourtant prévue par le code du travail. Même l’intervention des grands conseillers de cette structure n’a pas fait reculer le No 1 de la CUD, jusqu’au moment où nous allions sous presse.
Ce ras- le- bol est donc consécutif au refus de régulariser sa situation. Soulignons, qu’il s’agit d’un personnel recruté il y a six ans par l’ancien délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala, Edouard Etondè Ekoto. Il a travaillé dans des conditions irrégulières, si l’on s’en tient au témoignage recueilli auprès sur le lieu de la grève. En effet, plusieurs avantages ne leur ont pas été concédés pendant tous les six ans. Au mépris du code du travail. Même l’arrivée de l’autorisation de régularisation du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, le 14 février 2011, ne va pas résoudre le problème. Il se résume désormais en la volonté de signer le contrat de travail, sans prise en compte des détails liés aux avantages.
Il y a dans la démarche du délégué du gouvernement auprès de la communauté de Douala, une volonté de nuire à la carrière des compatriotes. De les clochardiser. De les réduire à la mendicité. Si non comment comprendre qu’un responsable de ce rang prenne sur lui de voir des agents, mais surtout des chefs de service s’asseoir à l’entrée de son cabinet tels des vulgaires voyous, message en mains, parce qu’un parent d’élève refuse de régulariser une situation ? Il faut souligner, qu’au moment de mettre sous presse, nous n’avons pas pu le rencontrer. Du fait de la sélection des journalises à recevoir en son cabinet, par le sieur Yves Mondo, responsable de la division de communication de la CUD. A la préfecture, nous n’avons pu rencontrer Bernard Okalia Bilai, le préfet du département du Wouri. Il était en réunion.
Une chose est sûre, ces personnels ont travaillé. Ils ne doivent pas subir les conséquences des travers de l’administration Camerounaise. Nous y reviendrons…