Comité central du Rdpc: Incroyable légèreté
Yaoundé, 01 Avril 2013
© René Atangana | La Météo
Les militants du parti du flambeau se demandent comment une telle décision d'Elecam a bien pu cibler les régions dont sont originaires le Secrétaire Général du Comité central du Rdpc (Ouest) et l'un de ses adjoints Hamadjoda Adjoudji (Adamaoua). A l'Ouest par exemple, l'on se demande comment les lacunes flagrantes présentes dans les dossiers des candidats Akwalefo Bernadette Djeudo et Gonso Fotsin Joseph ont-ils pu échapper à la vigilance de la Commission centrale de supervision présidée par l'ancien Ministre de l'Agriculture, pourtant chargée de la vérification en dernier ressort de la conformité desdits dossiers. C'est cette Commission qui a la charge de la synthèse des dossiers de candidature avant leur transmission au Président national. C'est aussi elle qui formule toute proposition utile à l'éclairage de la Commission nationale d'investiture des candidatures. Jean Nkuété, a-t-il pris soin d'éviter à son parti l'humiliation d'un rejet de liste en procédant aux dernières vérifications? Visiblement non. Au contraire, l'affairisme de la «Nkuété team» a été plus fort que les vérifications les plus élémentaires, comme celles de la conformité des dossiers de candidatures avec la loi camerounaise. Les multiples insuffisances relevées montrent que le Sg du Comité central du Rdpc et l'un de ses adjoints y sont allés de la plus condamnable des légèretés, induisant ainsi en erreur la Commission nationale d'investiture placée, alors, sous la Présidence de Paul Biya.
René Sadi.
Partout ailleurs sur l'ensemble du pays, et davantage dans les salons feutrés de la capitale et les hauteurs du palais des Congrès, siège du parti au pouvoir, la pilule des listes rejetées passe mal et bien de militants se souviennent du prédécesseur de Jean Nkuété.
«René Sadi qui a sans grand incident, géré d'importantes échéances pendant les quatre ans passés à la tête du Comité central, aurait incontestablement pu épargner ce genre de désagrément au parti. Il est indubitable que l'image du parti vient dé prendre un sérieux coup avec cette affaire de listes rejetées, et pour cause, le Sg/Cc ne s'est pas montré à la hauteur de la tâche», peste un Député Rdpc. Du coup, des voix s'élèvent (à nouveau?) pour remettre en cause la capacité de l'actuel patron administratif du parti du flambeau à traduire fidèlement les directives du Président national. Celui-ci, selon des sources généralement introduites, étudierait les pistes d'Augustin Kontchou Kouemegni et de James Onobiono pour que le Comité central du Rdpc retrouve ses lettres de noblesse et joue plus que jamais son rôle prépondérant dans le processus d'investiture des candidats pour les prochaines échéances.
Le fait est qu'avec la nomination de René Emmanuel Sadi au Minadt, Paul Biya pensait avoir trouvé en Jean Nkuété un politique plus efficace que René Sadi, et porté sur les idéaux du parti. Que nenni! Les premières actions de l'ancien Ministre de l'Agriculture ont vite démenti cette confiance. On se souvient que lors de la célébration des 27 ans du Rdpc en 2012, les militants ont constaté avec effarement que les fichiers des responsables du parti n'avaient pas été mis à jour. L'année électorale étant loin de s'achever, il est à craindre qu'en plus des deux régions quasiment aux mains des forces adverses, qu'on assiste, pour les législatives et les municipales, à une vraie débandade du parti au pouvoir.
Si les rumeurs persistantes de l'arrivée de Kontchou Kouemegni et de James Onobiono au Cc n'arrivaient pas à produire l'effet escompté, le Président national du Rdpc restera dans les canons habituels, même si fidèle à son caractère imprévisible, l'homme-lion a généralement déjoué tous les pronostics en sortant de son chapeau des hommes qu'on attend les moins. Toujours est-il que, pour les militants de la première heure, Paul Biya ne devrait pas tarder à remettre le curseur à sa place. Just wait and see...
© René Atangana | La Météo
Les militants du parti du flambeau se demandent comment une telle décision d'Elecam a bien pu cibler les régions dont sont originaires le Secrétaire Général du Comité central du Rdpc (Ouest) et l'un de ses adjoints Hamadjoda Adjoudji (Adamaoua). A l'Ouest par exemple, l'on se demande comment les lacunes flagrantes présentes dans les dossiers des candidats Akwalefo Bernadette Djeudo et Gonso Fotsin Joseph ont-ils pu échapper à la vigilance de la Commission centrale de supervision présidée par l'ancien Ministre de l'Agriculture, pourtant chargée de la vérification en dernier ressort de la conformité desdits dossiers. C'est cette Commission qui a la charge de la synthèse des dossiers de candidature avant leur transmission au Président national. C'est aussi elle qui formule toute proposition utile à l'éclairage de la Commission nationale d'investiture des candidatures. Jean Nkuété, a-t-il pris soin d'éviter à son parti l'humiliation d'un rejet de liste en procédant aux dernières vérifications? Visiblement non. Au contraire, l'affairisme de la «Nkuété team» a été plus fort que les vérifications les plus élémentaires, comme celles de la conformité des dossiers de candidatures avec la loi camerounaise. Les multiples insuffisances relevées montrent que le Sg du Comité central du Rdpc et l'un de ses adjoints y sont allés de la plus condamnable des légèretés, induisant ainsi en erreur la Commission nationale d'investiture placée, alors, sous la Présidence de Paul Biya.
René Sadi.
Partout ailleurs sur l'ensemble du pays, et davantage dans les salons feutrés de la capitale et les hauteurs du palais des Congrès, siège du parti au pouvoir, la pilule des listes rejetées passe mal et bien de militants se souviennent du prédécesseur de Jean Nkuété.
«René Sadi qui a sans grand incident, géré d'importantes échéances pendant les quatre ans passés à la tête du Comité central, aurait incontestablement pu épargner ce genre de désagrément au parti. Il est indubitable que l'image du parti vient dé prendre un sérieux coup avec cette affaire de listes rejetées, et pour cause, le Sg/Cc ne s'est pas montré à la hauteur de la tâche», peste un Député Rdpc. Du coup, des voix s'élèvent (à nouveau?) pour remettre en cause la capacité de l'actuel patron administratif du parti du flambeau à traduire fidèlement les directives du Président national. Celui-ci, selon des sources généralement introduites, étudierait les pistes d'Augustin Kontchou Kouemegni et de James Onobiono pour que le Comité central du Rdpc retrouve ses lettres de noblesse et joue plus que jamais son rôle prépondérant dans le processus d'investiture des candidats pour les prochaines échéances.
Le fait est qu'avec la nomination de René Emmanuel Sadi au Minadt, Paul Biya pensait avoir trouvé en Jean Nkuété un politique plus efficace que René Sadi, et porté sur les idéaux du parti. Que nenni! Les premières actions de l'ancien Ministre de l'Agriculture ont vite démenti cette confiance. On se souvient que lors de la célébration des 27 ans du Rdpc en 2012, les militants ont constaté avec effarement que les fichiers des responsables du parti n'avaient pas été mis à jour. L'année électorale étant loin de s'achever, il est à craindre qu'en plus des deux régions quasiment aux mains des forces adverses, qu'on assiste, pour les législatives et les municipales, à une vraie débandade du parti au pouvoir.
Si les rumeurs persistantes de l'arrivée de Kontchou Kouemegni et de James Onobiono au Cc n'arrivaient pas à produire l'effet escompté, le Président national du Rdpc restera dans les canons habituels, même si fidèle à son caractère imprévisible, l'homme-lion a généralement déjoué tous les pronostics en sortant de son chapeau des hommes qu'on attend les moins. Toujours est-il que, pour les militants de la première heure, Paul Biya ne devrait pas tarder à remettre le curseur à sa place. Just wait and see...