Comice d'Ebolowa: si riche, si varié
Comice d'Ebolowa: si riche, si varié
(Cameroon-Tribune 19/01/2011)
Le présidentiel tour-marathon des stands du comice agro-pastoral d’Ebolowa a excusivement mis l’accent mardi sur les différents domaines de l’agriculture, des produits de la forêt et de la savane, de l’élevage, de la pêche. Le président Paul Biya, accompagné de son épouse, a consacré, sans interruption ni manifestation de fatigue, environ cinq heures à écouter et échanger avec les responsables des expositions visitées. En exprimant ses impressions devant la presse au terme du parcours des stands, il a dit particulièrement retenir de ce qu’il a vu la force de l’agriculture camerounaise et sa diversité.
Quel que soit le domaine, les échantillons présentés sont représentatifs des différentes zones géographiques et agro-écologiques du Cameroun. Ils représentent aussi la somme d’expériences menées par les exposants , dans certains cas avec l’appui des pouvoirs publics ou de celui de la coopération internationale, pour la promotion et la vulgarisation de leurs produits. Dans le domaine de l’élevage par exemple, les visiteurs ont pu admirer différentes variétés de moutons, de chèvres, de porcs ou de bœufs venues des zones soudano-sahéliennes, forestières ou des grassfields. Ils ont même admiré un bœuf de 1100 kilogrammes.
Cette richesse et cette diversité ont été également observées dans la pêche avec des carpes et des capitaines venus de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême Nord, rivalisant d’ailleurs avec les échantillons des zones traditionnelles de pêche fluviale ou maritime. Dans le domaine forestier, le président de la république et son épouse ont marqué une attention particulière aux produits de la médecine fabriqués à partir de nos plantes et pouvant servir pour la cosmétique ou pour des soins divers. Sans être exhaustif, tout ce qui a été présenté révèle la diversité, la richesse, les efforts de vulgarisation et dans certains cas de transformation des acteurs nationaux du monde rural.
Mais il est indéniablement su de tous les acteurs du mone rural, des pouvoirs publics comme de la population camerounaise que la situation actuelle de l’agriculture camerounaise est loin d’être satisfaisante. Malgré les richesses et les potentialités évoquées, le Cameoun importe encore beaucoup de produits alimentaires, par exemple du riz dont on a vu différentes variétés exposées, pouvant être rapidement produites selon les explications des techniciens des stands concernés. Ou encore le maïs.
Mais le Cameroun importe encore une grande partie de sa consommation de riz et de maïs. C’est pourtant à dessein , avec insistance d’ailleurs, que le chef de l’Etat a rappelé la conclusion essentielle et primordiale de la conférence internationale deYaoundé organisée à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun : l’Afrique ne doit plus importer pour manger.
ESSAMA ESSOMBA
(Cameroon-Tribune 19/01/2011)
Le présidentiel tour-marathon des stands du comice agro-pastoral d’Ebolowa a excusivement mis l’accent mardi sur les différents domaines de l’agriculture, des produits de la forêt et de la savane, de l’élevage, de la pêche. Le président Paul Biya, accompagné de son épouse, a consacré, sans interruption ni manifestation de fatigue, environ cinq heures à écouter et échanger avec les responsables des expositions visitées. En exprimant ses impressions devant la presse au terme du parcours des stands, il a dit particulièrement retenir de ce qu’il a vu la force de l’agriculture camerounaise et sa diversité.
Quel que soit le domaine, les échantillons présentés sont représentatifs des différentes zones géographiques et agro-écologiques du Cameroun. Ils représentent aussi la somme d’expériences menées par les exposants , dans certains cas avec l’appui des pouvoirs publics ou de celui de la coopération internationale, pour la promotion et la vulgarisation de leurs produits. Dans le domaine de l’élevage par exemple, les visiteurs ont pu admirer différentes variétés de moutons, de chèvres, de porcs ou de bœufs venues des zones soudano-sahéliennes, forestières ou des grassfields. Ils ont même admiré un bœuf de 1100 kilogrammes.
Cette richesse et cette diversité ont été également observées dans la pêche avec des carpes et des capitaines venus de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême Nord, rivalisant d’ailleurs avec les échantillons des zones traditionnelles de pêche fluviale ou maritime. Dans le domaine forestier, le président de la république et son épouse ont marqué une attention particulière aux produits de la médecine fabriqués à partir de nos plantes et pouvant servir pour la cosmétique ou pour des soins divers. Sans être exhaustif, tout ce qui a été présenté révèle la diversité, la richesse, les efforts de vulgarisation et dans certains cas de transformation des acteurs nationaux du monde rural.
Mais il est indéniablement su de tous les acteurs du mone rural, des pouvoirs publics comme de la population camerounaise que la situation actuelle de l’agriculture camerounaise est loin d’être satisfaisante. Malgré les richesses et les potentialités évoquées, le Cameoun importe encore beaucoup de produits alimentaires, par exemple du riz dont on a vu différentes variétés exposées, pouvant être rapidement produites selon les explications des techniciens des stands concernés. Ou encore le maïs.
Mais le Cameroun importe encore une grande partie de sa consommation de riz et de maïs. C’est pourtant à dessein , avec insistance d’ailleurs, que le chef de l’Etat a rappelé la conclusion essentielle et primordiale de la conférence internationale deYaoundé organisée à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun : l’Afrique ne doit plus importer pour manger.
ESSAMA ESSOMBA
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