Code électoral: La société civile appelle à une quadripartite
YAOUNDE - 12 MARS 2012
© Jean de Dieu Bidias | Mutations
© Jean de Dieu Bidias | Mutations
Selon elle, les consultations ouvertes par le Premier ministre m n’inspirent pas confiance. |
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Les leaders et experts de la société
civile engagés dans l’instauration de la bonne gouvernance politique et
électorale au Cameroun se sont réunis vendredi dernier à Yaoundé dans le
cadre de la concertation nationale de la société civile sur le code
électoral (Conasc).
Au sujet de l’élaboration de ce Code, les leaders de la société civile prennent «acte de la volonté politique déclarée du sommet de l’Etat de faire droit à la demande populaire et citoyenne pour la mise en place d’un code électoral unique» et se disent prêts à participer à un tel processus institutionnel tant qu’il est crédible. Les participants à la concertation de vendredi dernier ont néanmoins exprimé de « vives inquiétudes face au timing et aux modalités actuelles des consultations supposées ; notamment les délais courts mais surtout l’absence d’un document de travail de base pour encadrer les attentes et suggestions des différents acteurs non étatiques ». De ce fait, ils disent craindre que les résultats de ces consultations ne déçoivent les attentes des Camerounais, qui attendent un code électoral depuis 20 ans. Redoutant une «escroquerie politique», la société civile réunie vendredi à Yaoundé, exige la mise en place d’un cadre de concertation quadripartite : gouvernement-partis politiques-société civile-experts indépendants. Elle appelle aussi à la fixation d’un calendrier conséquent pour l’élaboration inclusive des projets de reforme des cadres et textes électoraux, en excluant notamment toute perspective d’examen et d’adoption au cours de la présente session ordinaire. Redoutant une «escroquerie politique», la société civile réunie vendredi à Yaoundé, exige la mise en place d’un cadre de concertation quadripartite Les leaders de la société civile invitent également le gouvernement à procéder aux modifications constitutionnelles nécessaires pour faire droit aux attentes des citoyens sur les questions électorales et politiques. Ils souhaitent du reste que les projets de textes issus de la concertation quadripartite soient soumis le moment venu à la discussion publique à travers les médias. Au terme de la concertation de vendredi, un comité de veille citoyenne a été mis sur pied en vue de suivre et décrypter en temps que de besoin, aussi bien pour les parlementaires que pour l’opinion publique tout projet de texte relatif à ces reformes nécessaires, qui pourraient être soumises au Parlement en marge du processus transparent sus préconisé. Une «proposition de stratégies» pour la formulation d’un code électoral « consensuel et crédible ». |
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