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«Nous appelons tous les membres du G 7 et nos militants de s'abstenir de défiler le 20 mai et nous rejetons totalement le Code électoral», a précisé, la secrétaire générale de l'Alliance des forces progressistes (Afp), Alice Sadio, en conformité avec les dispositions 1 et 4 de la déclaration de Foumban, commise à la veille de la célébration de l'Etat unitaire, le 20 mai dernier. Cette fois-ci, les membres qui enfreindront les règles du pacte, seront sanctionnés. Pour ce qui est des types de sanctions, les panélistes ont renvoyé les hommes de médias, à une date ultérieure. «La teneur du pacte démocratique ne sera rendu qu'après que tous les leaders aient pris connaissance du document», a tranché Adamou Ndam Njoya, président national de l'Union démocratique du Cameroun (Udc). Malgré les multiples assauts des journalistes, le président de ce parti politique n'a pas lâché du lest à ce sujet. Le pacte évoqué consacre une amélioration de la plate-forme regroupant les partis du G7. Ce pacte a été élaboré après l'incartade de Me Momo, qui avait signé la déclaration de Foumban, avant de se rétracter en invitant ses militants à défiler le 20 mai. L'intéressé était absent hier au point de presse.


Déclaration

Par ailleurs, «il n'y a pas de solution sur l'alternance, s'il n'y a pas convergences des forces», a clamé Hilaire Kamga, président de la Dynamique Orange. Former une coalition pour impulser le changement, voilà l'idée qui ressortait de toutes les prises de parole. Cette dynamique est la résultante de quatre déclarations. La déclaration de Yaoundé, appelait les populations à prendre conscience de leurs engagements. S'en est suivie, la déclaration de Bamenda qui dénonçait le vote «antidémocratique et archaïque», à l'occasion de l'élection présidentielle d'octobre 2011. La déclaration de Douala a été faite pour récuser le code électoral. La dernière, celle de Foumban, rendue publique le 12 mai dernier a été la pierre angulaire de la constitution du pacte.

C’est au cours de cette réunion que le secrétariat de structuration stratégique des forces de changement (3sfc), a été créé. Cette instance est constituée des représentants des 8 partis politiques, qui avaient pour objectif de penser les textes qui bâtiront désormais le cadre juridique du G7 élargi. Les résolutions vont bientôt être présentées à Paris par les leaders du groupe. Hilaire Kamga a martelé que la décision d'intégrer le groupe signifiait pour chaque leader de mettre de coté l'appropriation et la personnalisation au profit de l'institution.