Club de la presse: Befe Ateba traite Dieudonné Mveng (Dp du journal La Météo) d’inculte
DOUALA - 02 OCT. 2012
© Florette MANEDONG | Le Messager
Le président du Conseil national de la communication (Cnc) qui s’est expliqué sur plusieurs points sombres en rapport avec cette structure, n’a pas loupé l’occasion de rendre la monnaie de sa pièce au Dp du journal La Météo…
C’était à l’occasion du lancement de la première édition du club de la presse vendredi 28 septembre 2012 à Yaoundé. Le président du Conseil national de la communication, Mgr Joseph Befe Ateba, l’invité, s’est expliqué sur le rapport encore non publié de la dernière présidentielle, ainsi que sur cette institution qu’il préside. Laquelle est toujours sans membres. Face aux journalistes, le prélat n’a pas manqué une occasion de s’expliquer sur une titraille d’un journal de la place qui a récemment défrayé la chronique. Parlant de son souci d’améliorer la profession et de remettre sur le droit chemin les journalistes qui ne font que dans du sensationnel et qui vont à la dérive. Il a cité à titre d’illustration « un journal de la place » (La Météo Ndrl) qui l’a traité d’ « imposteur en soutane », pour dire comment les journalistes, de nos jours, ne vérifient pas toujours leurs informations. « J’y suis allé, poursuit-il, au lendemain de cette publication pour rencontrer le Dp de cet organe de presse, pour qu’enfin, il fasse la connaissance de l’imposteur que je suis, et lui montrer que je n’ai rien d’un imposteur. Pour l’inviter à mieux me connaître. S’il avait un tant soit peu cherché à me rencontrer avant la rédaction de son article, il aurait certainement fait un autre constat et son article n’aurait été que meilleur », argue Mgr Befe Ateba.
Pour lui, c’est de l’inculture, et ces gens doivent apprendre à se cultiver et à connaître le sens des mots. « Ils doivent travailler avec un dictionnaire à leurs côtés, et je leur conseille sans publicité le petit Robert », conclut-il enfin. L’homme d’Eglise s’est par ailleurs, au gré des questions, étendu sur ce Cnc qui n’a qu’un seul membre à ce jour (lui-même en l’occurrence). Pourquoi donc ses membres ne sont toujours pas nommés à ce jour ? demande un journaliste. A cette question, le président du Cnc répond qu’il revient à celui qui l’a nommé à la tête de cette institution, de prendre cette décision et ce sans pression.
Qu’il est le seul à connaître le moment opportun pour ces nominations. L’autre pan du débat fût la non-publication à ce jour du rapport du Cnc sur les élections présidentielles du 09 octobre 2011. « Est-ce qu’il y a été au moins mentionné les violations dont ont été à l’origine le parti au pouvoir ? », a interrogé un journaliste. « Je crois qu’une allusion y a été faite », rassure Befe Ateba. Et de rajouter : « ce n’est quand même pas de la faute du Rdpc si l’opposition lui laisse le champ libre à tous les niveaux ».
Finalement, après une insistance de Nta à Bitang, l’un des invités spéciaux, le prélat a fait savoir qu’il l’a fait transmettre à qui de droit, que le rapport était là, prêt à être publié et que « sa hiérarchie » le fera au moment opportun. Ce débat, qui a duré 90 minutes chrono, sera bimestriel. Et selon Aimé-Robert Bihina, président de l’Upf, c’est une plate-forme d’échanges à périodicité régulière qui vise à susciter le débat afin de faire circuler l’information et faire jaillir la vérité.
© Florette MANEDONG | Le Messager
Le président du Conseil national de la communication (Cnc) qui s’est expliqué sur plusieurs points sombres en rapport avec cette structure, n’a pas loupé l’occasion de rendre la monnaie de sa pièce au Dp du journal La Météo…
C’était à l’occasion du lancement de la première édition du club de la presse vendredi 28 septembre 2012 à Yaoundé. Le président du Conseil national de la communication, Mgr Joseph Befe Ateba, l’invité, s’est expliqué sur le rapport encore non publié de la dernière présidentielle, ainsi que sur cette institution qu’il préside. Laquelle est toujours sans membres. Face aux journalistes, le prélat n’a pas manqué une occasion de s’expliquer sur une titraille d’un journal de la place qui a récemment défrayé la chronique. Parlant de son souci d’améliorer la profession et de remettre sur le droit chemin les journalistes qui ne font que dans du sensationnel et qui vont à la dérive. Il a cité à titre d’illustration « un journal de la place » (La Météo Ndrl) qui l’a traité d’ « imposteur en soutane », pour dire comment les journalistes, de nos jours, ne vérifient pas toujours leurs informations. « J’y suis allé, poursuit-il, au lendemain de cette publication pour rencontrer le Dp de cet organe de presse, pour qu’enfin, il fasse la connaissance de l’imposteur que je suis, et lui montrer que je n’ai rien d’un imposteur. Pour l’inviter à mieux me connaître. S’il avait un tant soit peu cherché à me rencontrer avant la rédaction de son article, il aurait certainement fait un autre constat et son article n’aurait été que meilleur », argue Mgr Befe Ateba.
Pour lui, c’est de l’inculture, et ces gens doivent apprendre à se cultiver et à connaître le sens des mots. « Ils doivent travailler avec un dictionnaire à leurs côtés, et je leur conseille sans publicité le petit Robert », conclut-il enfin. L’homme d’Eglise s’est par ailleurs, au gré des questions, étendu sur ce Cnc qui n’a qu’un seul membre à ce jour (lui-même en l’occurrence). Pourquoi donc ses membres ne sont toujours pas nommés à ce jour ? demande un journaliste. A cette question, le président du Cnc répond qu’il revient à celui qui l’a nommé à la tête de cette institution, de prendre cette décision et ce sans pression.
Qu’il est le seul à connaître le moment opportun pour ces nominations. L’autre pan du débat fût la non-publication à ce jour du rapport du Cnc sur les élections présidentielles du 09 octobre 2011. « Est-ce qu’il y a été au moins mentionné les violations dont ont été à l’origine le parti au pouvoir ? », a interrogé un journaliste. « Je crois qu’une allusion y a été faite », rassure Befe Ateba. Et de rajouter : « ce n’est quand même pas de la faute du Rdpc si l’opposition lui laisse le champ libre à tous les niveaux ».
Finalement, après une insistance de Nta à Bitang, l’un des invités spéciaux, le prélat a fait savoir qu’il l’a fait transmettre à qui de droit, que le rapport était là, prêt à être publié et que « sa hiérarchie » le fera au moment opportun. Ce débat, qui a duré 90 minutes chrono, sera bimestriel. Et selon Aimé-Robert Bihina, président de l’Upf, c’est une plate-forme d’échanges à périodicité régulière qui vise à susciter le débat afin de faire circuler l’information et faire jaillir la vérité.