Climat des affaires en Zone Cemac: Les textes juridiques et les documents de base en préparation
DOUALA - 19 AOUT 2013
© Joseph Flavien KANKEU | Le Messager
Après la validation du rapport de l’étude sur la mise en place de l’observatoire du climat des affaires dans la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac), l’étape suivante permettra d’élaborer des textes juridiques communs aux six pays.
Le Hilton hôtel de Yaoundé a abrité, du 12 au 14 août 2013, l’atelier de validation du rapport de l’étude sur la mise en place de l’observatoire du climat des affaires dans la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac). A L’occasion de la cérémonie de clôture de cette rencontre présidée par Paul Tasong, le commissaire en charge des politiques économiques, monétaires et financière à la commission Cemac, l’on a appris que l’état des lieux fait ressortir clairement que le climat des affaires dans les pays membres n’est pas favorable à l’éclosion des activités productives.
Les travaux ont permis entre autres de valider l’architecture des indicateurs et de la base de données, le cadre institutionnel de gestion de l’observatoire et son cadre de mise en place. Surtout que les blocages à l’éclosion d’une véritable économie de développement sont quasiment identiques dans les pays membres de cette communauté. Il s’agit, entre autres, des tracasseries douanières et policières, des délais toujours très longs de passage des marchandises dans les différents ports d’Afrique centrale, et la vulgarisation approximative des textes règlementaires en matière de fiscalité. Jusqu’ici, les solutions proposées ne sont pas toujours très efficaces. Même avec la mise en place dans plusieurs de ces pays du guichet unique et la dématérialisation des procédures de dédouanement ne suffisent toujours pas à attirer les investisseurs.
Dans les prochains mois, les experts réunis à Yaoundé pendant trois jours ambitionnent de stabiliser la liste des indicateurs et la documentation de ceux-ci, de finaliser la base de données de l’observatoire et de mettre en place le cadre institutionnel de gestion de cet organe. Tout cela pourrait déboucher sur la finalisation des textes juridiques et des documents de bases. « Vu l’importance de cet outil pour l’amélioration de l’attractivité des économies de la zone Cemac, les participants soumettent à la haute attention des autorités nationales et communautaires la question des moyens humains, matériels et techniques à mobiliser pour un fonctionnement optimal de celui-ci », précise le communiqué de presse sanctionnant la fin des travaux de cet atelier auquel ont pris part les partenaires techniques et financiers, les représentants de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac)…
© Joseph Flavien KANKEU | Le Messager
Après la validation du rapport de l’étude sur la mise en place de l’observatoire du climat des affaires dans la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac), l’étape suivante permettra d’élaborer des textes juridiques communs aux six pays.
Le Hilton hôtel de Yaoundé a abrité, du 12 au 14 août 2013, l’atelier de validation du rapport de l’étude sur la mise en place de l’observatoire du climat des affaires dans la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac). A L’occasion de la cérémonie de clôture de cette rencontre présidée par Paul Tasong, le commissaire en charge des politiques économiques, monétaires et financière à la commission Cemac, l’on a appris que l’état des lieux fait ressortir clairement que le climat des affaires dans les pays membres n’est pas favorable à l’éclosion des activités productives.
Les travaux ont permis entre autres de valider l’architecture des indicateurs et de la base de données, le cadre institutionnel de gestion de l’observatoire et son cadre de mise en place. Surtout que les blocages à l’éclosion d’une véritable économie de développement sont quasiment identiques dans les pays membres de cette communauté. Il s’agit, entre autres, des tracasseries douanières et policières, des délais toujours très longs de passage des marchandises dans les différents ports d’Afrique centrale, et la vulgarisation approximative des textes règlementaires en matière de fiscalité. Jusqu’ici, les solutions proposées ne sont pas toujours très efficaces. Même avec la mise en place dans plusieurs de ces pays du guichet unique et la dématérialisation des procédures de dédouanement ne suffisent toujours pas à attirer les investisseurs.
Dans les prochains mois, les experts réunis à Yaoundé pendant trois jours ambitionnent de stabiliser la liste des indicateurs et la documentation de ceux-ci, de finaliser la base de données de l’observatoire et de mettre en place le cadre institutionnel de gestion de cet organe. Tout cela pourrait déboucher sur la finalisation des textes juridiques et des documents de bases. « Vu l’importance de cet outil pour l’amélioration de l’attractivité des économies de la zone Cemac, les participants soumettent à la haute attention des autorités nationales et communautaires la question des moyens humains, matériels et techniques à mobiliser pour un fonctionnement optimal de celui-ci », précise le communiqué de presse sanctionnant la fin des travaux de cet atelier auquel ont pris part les partenaires techniques et financiers, les représentants de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac)…