Classement de SHANGHAI 2014: 5 universités africaines dans le top 500
YAOUNDE - 21 AOUT 2014
© Pierre Amougou | La Météo
L'Afrique du Sud et l'Égypte sont les deux pays qui sauvent l'honneur du continent noir dans le classement rendu public le 15 août dernier.
Annuellement mis à jour, le classement académique des universités mondiales (Arwu) a publié l'édition 2014 le 15 août dernier. Dans ce classement des 500 établissements universitaires du monde, le continent africain moissonne cinq maigres places. Il s'agit de quatre universités sud-africaines: l'université de Cape Town, l'Université du Witwatersrand, l'Université de Stellenbosch et l'Université du KwaZulu-Natal. Et l'Université du Caire en Egypte.
Il est à préciser que ces établissements universitaires du continent noir, visiblement mal loti dans le secteur de l'éducation, apparaissent dans les 300 dernières places de ce classement de Shanghai des 500 meilleures Universités de la planète, publié vendredi dernier. C'est dire si les dirigeants du continent doivent encore fournir des efforts pour sortir véritablement le système éducatif africain des sentiers battus.
La suprématie des universités américaines et britanniques dans ce classement de Shanghai est imperturbable. En revanche, les Français conservent quatre établissements seulement dans le top 100. Et les 5 premières universités sont américaines (l'université d'Harvard qui caracole en tête, l'Université de Stanford, l'Institut de Technologie du Massachusetts et l'Université de Californie à Berkeley) et britannique (l'université de Cambridge qui vient en 5ème position). Au classement général, la France (21 établissements au marquoir, avec en premier Pierre et Marie Curie, qui occupe le 35ème rang mondial) est le 6ème pays le plus représenté, derrière les Etats-Unis (146 établissements), la Chine (44), l'Allemagne (39) et le Royaume-Uni (38). Sans grande surprise, il ne figure aucun institut universitaire camerounais dans ce cercle visiblement élitiste de l'éducation en général, et de l'enseignement universitaire en particulier.
En effet, le classement de Shanghai, créé en Juin 2003, prend en compte six critères pour distinguer les 17.000 établissements répertoriés dans le monde, dont le nombre de Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans "Science" et "Nature". Bien que souvent très attendu à travers la planète, le classement de Shanghai est perçu par bon nombre d'observateurs comme «un classement dont les critères sont davantage adaptés aux pays anglo-saxons qu'aux universités européennes».
Au-delà des considérations subjectives des uns et des autres, il est à reconnaître que le classement de Shanghai instaure un certain environnement d'émulation entre les 17.000 établissements répertoriés dans le monde.
© Pierre Amougou | La Météo
L'Afrique du Sud et l'Égypte sont les deux pays qui sauvent l'honneur du continent noir dans le classement rendu public le 15 août dernier.
Annuellement mis à jour, le classement académique des universités mondiales (Arwu) a publié l'édition 2014 le 15 août dernier. Dans ce classement des 500 établissements universitaires du monde, le continent africain moissonne cinq maigres places. Il s'agit de quatre universités sud-africaines: l'université de Cape Town, l'Université du Witwatersrand, l'Université de Stellenbosch et l'Université du KwaZulu-Natal. Et l'Université du Caire en Egypte.
Il est à préciser que ces établissements universitaires du continent noir, visiblement mal loti dans le secteur de l'éducation, apparaissent dans les 300 dernières places de ce classement de Shanghai des 500 meilleures Universités de la planète, publié vendredi dernier. C'est dire si les dirigeants du continent doivent encore fournir des efforts pour sortir véritablement le système éducatif africain des sentiers battus.
La suprématie des universités américaines et britanniques dans ce classement de Shanghai est imperturbable. En revanche, les Français conservent quatre établissements seulement dans le top 100. Et les 5 premières universités sont américaines (l'université d'Harvard qui caracole en tête, l'Université de Stanford, l'Institut de Technologie du Massachusetts et l'Université de Californie à Berkeley) et britannique (l'université de Cambridge qui vient en 5ème position). Au classement général, la France (21 établissements au marquoir, avec en premier Pierre et Marie Curie, qui occupe le 35ème rang mondial) est le 6ème pays le plus représenté, derrière les Etats-Unis (146 établissements), la Chine (44), l'Allemagne (39) et le Royaume-Uni (38). Sans grande surprise, il ne figure aucun institut universitaire camerounais dans ce cercle visiblement élitiste de l'éducation en général, et de l'enseignement universitaire en particulier.
En effet, le classement de Shanghai, créé en Juin 2003, prend en compte six critères pour distinguer les 17.000 établissements répertoriés dans le monde, dont le nombre de Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans "Science" et "Nature". Bien que souvent très attendu à travers la planète, le classement de Shanghai est perçu par bon nombre d'observateurs comme «un classement dont les critères sont davantage adaptés aux pays anglo-saxons qu'aux universités européennes».
Au-delà des considérations subjectives des uns et des autres, il est à reconnaître que le classement de Shanghai instaure un certain environnement d'émulation entre les 17.000 établissements répertoriés dans le monde.