La
sortie en catastrophe de monsieur BEN ALI en tant que le président de
la Tunisie devrait servir de leçon à la classe politique Camerounaise,
qu'elle soit de l'opposition ou du parti au pouvoir à Yaoundé. Ils sont
tous des véterants de la corruption, de l’immobilisme politique et
économique de notre pays depuis plus de 50 ans. Ceux qui utilisent le
tribalisme comme arme politique, qu'ils soient de l'opposition ou du
parti en charge ne passeront plus. Ceux qui n'ont pour rêve que le
changement à la Gabonaise devront repenser leurs théories. Les
partisants de (président ou rien depuis plus de 28 ans) ne passeront
pas.
Ceux qui sont à la tête de leur partis depuis plus de 20 ans sans changement possible ne passeront plus. Les hommes crocodiles, serpents, dinosaures, caméléons ne passeront plus. Ceux qui veulent rester éternellement au pouvoir ne passeront plus en Afrique. Ceux qui veulent arriver au pouvoir dans le but de se venger et de piller à leur tour ne passeront plus. Seuls ceux qui vont se présenter devant le peuple avec un projet de société convainquant et capables de le défendre par eux mêmes pouront passer. Arretons de cultiver la pauvreté, la classe politique Camerounaise doit cesser d’activer le feu de la division, du défaitisme, arretons le “on ne peut pas, on ne peut pas” pour ne cultiver que l’espoir, l’espoir des lendemains meilleurs.
Arrachons le Cameroun de la pauvreté, cela est très possible mais la question qui nous revient aux levres est de savoir si la classe politique actuelle peut le faireω D'où l'importance de la jeunesse dans le processus du changement au Cameroun .
Que nous le voulions ou pas notre pays est appelé à changer, nous devons nous préparer à le recevoir, dans le cas contraire nous pourons être heurtés par le changement et rater definitivement le courant de l'histoire.
Vive la liberté et le progres.
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