Les déplacements des hommes et des automobilistes souffrent le martyr dans les carrefours de la ville de douala, à partir d’une certaine heure.
Nous sommes au lieu dit Ndokoti, face cimetière eu tout au moins derrière et devant le nouveau palais de justice, il est environ 18 heures et 30 minutes. Les clacksons assourdissants de voitures et de motos témoignent de l ‘encombrement du passage. Piétons et véhiculent se disputent la chaussée parce que justement, le trottoir est occupé par des commerçants qui ont étalé à même le sol leurs marchandises.
En plus d’être un frein pour les déplacements humains, ces commerçants empiètent sur d’autres activités à cette heure qui est pourtant considérée comme une heure de pointe. Ici, pas questions d’obéir aux ordres des agents de police qui régulent la circulation. Les règles élémentaires du respect de la route sont totalement oubliées par ces commerçants à la recherche de proie ou trop occupés à la criée ou l’ ‘’attaque’’. Mama est taximan « quand je passe ici à ndokoti à partir de 19h30, je peux pleurer, ces gens-là vendent sans tenir compte qu’ils occupent de l’espace destiné à la circulation des piétons, obligés de prendre la chausse. il y a même parfois, poursuivent les clients avec les objets à vendre et nous sommes obligés de ralentir pour ne pas causer des accidents. Ça nous perd du temps ».
Voilà une situation qui se repend dans la ville à la petite nuit tombée. Au lieu dit école publique Deïdo, c’est la même situation. Les vendeurs de Cd et vendeurs de chaussures se bousculent. Pas un moindre espace pour le piéton obligé parfois de se frayer un chemin au milieu de la marchandise. Même spectacle à Bonakouamouang. Comme une horloge, devant la nouvelle structure bancaire, le marché de 18 heures est fréquent. On y trouve étalées dans une surface pas moins négligeable, une variété de chaussures.