Cinquantenaire des armées : Paul Biya sur un air de campagne électorale
Cinquantenaire des armées : Paul Biya sur un air de campagne électorale
(La Nouvelle Expression 09/12/2010)
En promettant une université d’Etat et un hôpital de reférence aux habitants de Bamenda, le probable candidat du Rdpc à la prochaine présidentielle prend une certaine avance sur ses concurrents.
Les améliorations vont des décorations spéciales la revalorisation de leurs conditions de vie et de travail.Les forces armées nationales, comme il fallait s’y attendre, ont pris une part importante dans le discours de leur chef suprême. Il a commencé par justifier le choix de la capitale régionale du nord-ouest pour abriter la célébration du cinquantenaire : « La ville de Bamenda se trouve en effet intimement liée à la naissance même de l’armée camerounaise.
Car, il faut savoir que ce sont de jeunes officiers et sous-officiers originaires d’ici qui, au lendemain de la réunification du Cameroun, constituèrent la 13em compagnie rattachée au 2eme bataillon à Dschang, avec pour poste de commandement Bamenda. Pour ces raisons, explique t-il, la célébration du cinquantenaire à Bamenda est en quelque sorte pour l’armée camerounaise un retour aux sources ».
Selon Paul Biya, le thème retenu pour cette célébration, « Armée camerounaise et Nation, cinquante ans de symbiose exemplaire au service de la paix, de l’intégration territoriale et du développement, gages d’un Cameroun prospère et émergent, constitue à lui seul un hommage solennel à nos forces de défense, au terme de cinquante ans d’existence ». Il a également tenu à rappeler que « l’histoire et les générations présentes et futures retiendront en effet que l’armée camerounaise aura toujours été loyale et républicaine.
Elle n’a jamais failli. Et chaque fois que les circonstances l’ont exigé, elle a fait son travail, tout son travail et rien que son travail ». C’est pourquoi il a tenu à saluer le « courage et l’abnégation » des forces », particulièrement le sens de responsabilité dont elles ont fait preuve lors du conflit de Bakassi. Il a saisi l’occasion pour exprimer sa sympathie à tous les soldats blessés et accidentés au cours des opérations dans cette péninsule. Il salue particulièrement, « avec émotion la mémoire de ceux d’entre eux tombés au champ d’honneur pour la défense de la patrie ». Et il assure « leurs familles que leur sacrifice ne sera jamais oublié ».
Pour toutes ces prouesses, le chef suprême des armées a prévu une série de récompenses : La création de « La Croix de la valeur militaire » médaille que Paul Biya a décernée premiers heures récipiendaires, depuis des généraux jusqu’aux hommes de rang. Il a d’ailleurs promis que d’autres suivront.
Autre bonne nouvelle pour la grande muette, la suppression du 4e échelon du grade de capitaine et du lieutenant de vaisseau « pour permettre un passage plus rapide des officiers subalternes à la catégorie d’officiers supérieurs » ; l’harmonisation des âges de départ en retraite des personnels non officiers et des officiers subalternes de la gendarmerie et de l’armée ; la mise en œuvre d’un programme d’urgence de construction de logements pour les militaires en activité et des facilités pour l’obtention des crédits au Crédit foncier du Cameroun. Il a aussi décidé d’une étude urgence en vue de la création d’une Mutuelle de l’armée ; de la revalorisation de la prime d’alimentation, de la création d’un secrétariat d’Etat aux anciens combattants.
Lors de sa tournée en novembre 2009 dans les unités de la deuxième région militaire interarmées, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o, avait reçu l’essentiel de ces doléances des hommes en tenue. Il avait alors promis qu’il les portera à l’attention du chef suprême des armées qui en décidera.
Écrit par David Nouwou, envoyé spécial
(La Nouvelle Expression 09/12/2010)
En promettant une université d’Etat et un hôpital de reférence aux habitants de Bamenda, le probable candidat du Rdpc à la prochaine présidentielle prend une certaine avance sur ses concurrents.
Les améliorations vont des décorations spéciales la revalorisation de leurs conditions de vie et de travail.Les forces armées nationales, comme il fallait s’y attendre, ont pris une part importante dans le discours de leur chef suprême. Il a commencé par justifier le choix de la capitale régionale du nord-ouest pour abriter la célébration du cinquantenaire : « La ville de Bamenda se trouve en effet intimement liée à la naissance même de l’armée camerounaise.
Car, il faut savoir que ce sont de jeunes officiers et sous-officiers originaires d’ici qui, au lendemain de la réunification du Cameroun, constituèrent la 13em compagnie rattachée au 2eme bataillon à Dschang, avec pour poste de commandement Bamenda. Pour ces raisons, explique t-il, la célébration du cinquantenaire à Bamenda est en quelque sorte pour l’armée camerounaise un retour aux sources ».
Selon Paul Biya, le thème retenu pour cette célébration, « Armée camerounaise et Nation, cinquante ans de symbiose exemplaire au service de la paix, de l’intégration territoriale et du développement, gages d’un Cameroun prospère et émergent, constitue à lui seul un hommage solennel à nos forces de défense, au terme de cinquante ans d’existence ». Il a également tenu à rappeler que « l’histoire et les générations présentes et futures retiendront en effet que l’armée camerounaise aura toujours été loyale et républicaine.
Elle n’a jamais failli. Et chaque fois que les circonstances l’ont exigé, elle a fait son travail, tout son travail et rien que son travail ». C’est pourquoi il a tenu à saluer le « courage et l’abnégation » des forces », particulièrement le sens de responsabilité dont elles ont fait preuve lors du conflit de Bakassi. Il a saisi l’occasion pour exprimer sa sympathie à tous les soldats blessés et accidentés au cours des opérations dans cette péninsule. Il salue particulièrement, « avec émotion la mémoire de ceux d’entre eux tombés au champ d’honneur pour la défense de la patrie ». Et il assure « leurs familles que leur sacrifice ne sera jamais oublié ».
Pour toutes ces prouesses, le chef suprême des armées a prévu une série de récompenses : La création de « La Croix de la valeur militaire » médaille que Paul Biya a décernée premiers heures récipiendaires, depuis des généraux jusqu’aux hommes de rang. Il a d’ailleurs promis que d’autres suivront.
Autre bonne nouvelle pour la grande muette, la suppression du 4e échelon du grade de capitaine et du lieutenant de vaisseau « pour permettre un passage plus rapide des officiers subalternes à la catégorie d’officiers supérieurs » ; l’harmonisation des âges de départ en retraite des personnels non officiers et des officiers subalternes de la gendarmerie et de l’armée ; la mise en œuvre d’un programme d’urgence de construction de logements pour les militaires en activité et des facilités pour l’obtention des crédits au Crédit foncier du Cameroun. Il a aussi décidé d’une étude urgence en vue de la création d’une Mutuelle de l’armée ; de la revalorisation de la prime d’alimentation, de la création d’un secrétariat d’Etat aux anciens combattants.
Lors de sa tournée en novembre 2009 dans les unités de la deuxième région militaire interarmées, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o, avait reçu l’essentiel de ces doléances des hommes en tenue. Il avait alors promis qu’il les portera à l’attention du chef suprême des armées qui en décidera.
Écrit par David Nouwou, envoyé spécial
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