Cinquantenaire de l’armée : Paul Biya épate le Nord Ouest
Cinquantenaire de l’armée : Paul Biya épate le Nord Ouest
Le Chef de l’Etat, Chef suprême des forces armées, a mis
les petits plats dans les grands en lançant avec élégance sa campagne
électorale pour les élections de 2011 au Cameroun. C’était le mercredi 8
décembre dernier à Bamenda.
Ceux qui ont pensé que le locataire d’Etoudi avait épuisé toutes ses cartes en matière de stratégie politique se sont certainement fourrés le doigt dans l’œil. Une fois de plus, le président de la République , président national du Rdpc, a réussi à convaincre même les plus costauds de nos « opposants » qu’il est un leader compréhensif et soucieux des problèmes qui minent les populations camerounaises, notamment celles du Nord-Ouest. Quel beau discours que celui de la promesse d’une Université d’Etat à Bamenda ? Car, rien que pour ça, on vu à la télé comme une sorte d’euphorie s’emparer des élites du Nord Ouest assises dans les tribunes officielles, et de nombreuses populations applaudir. Qu’en est-il des infrastructures sanitaires et autres équipements, véritables signes de développement ? Paul Biya a promis un hôpital de référence, une ring road à Bamenda, etc. Et pour tout ceci, les élites du Nord Ouest, quelque soit leur appartenance politique, seraient prêtes à donner leur vie pour le président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. En témoigne la panoplie de déclarations favorables aux promesses de Paul Biya. Même Ni John Fru Ndi, le Chairman du Social Democratic Front (Sdf) a trouvé les propos de son « adversaire » politique succulents et agréables.
Pour marquer d’un grand coup médiatique son séjour à Bamenda, le Chef de l’Etat a, pour la première fois dans l’histoire, accordé une audience à Monsieur Fru Ndi. C’était le vendredi 10 novembre 2010. Une date historique. Une rencontre bien préparée. Car en homme très avisé et minutieux, Paul Biya ne fait rien au hasard. C’est donc dire que même l’audience avec le leader du principal parti de l’opposition au Cameroun (16 députés à l’Assemblée Nationale) était bien préparée. Occasion pour Fru Ndi de débarquer à la loge présidentielle avec toute sa délégation. D’un pas très alerte, et apparemment très ému, Ni John Fru s’est empressé de serrer la main de son hôte. Et pendant un peu plus de 30 minutes les deux hommes se sont dits plein de choses. Et le Chairman de déclarer qu’ils ont passé plus d’une demi-heure à ne parler que de Elections Cameroon, sujet qui lui a permis de demander la création qu’une Commission Electorale Indépendante. Déclarations reçues avec des pincettes par les journalistes qui l’interviewaient. Car beaucoup attendaient de Ni John Fru Ndi qu’il interpelle le Chef de l’Etat sur certaines questions de la vie de la nation, comme la gestion de l’Opération Epervier, le chômage croissant des jeunes, la vie chère, la pression fiscale dans le monde des affaires etc. Tout ça, à en croire Fru Ndi, n’ont pas été abordés par les deux hommes. A l’entendre, ils ont tous convenu de se rencontrer plus souvent.
Joseph Roland Djotié, à Douala
Camerounlink.net
Ceux qui ont pensé que le locataire d’Etoudi avait épuisé toutes ses cartes en matière de stratégie politique se sont certainement fourrés le doigt dans l’œil. Une fois de plus, le président de la République , président national du Rdpc, a réussi à convaincre même les plus costauds de nos « opposants » qu’il est un leader compréhensif et soucieux des problèmes qui minent les populations camerounaises, notamment celles du Nord-Ouest. Quel beau discours que celui de la promesse d’une Université d’Etat à Bamenda ? Car, rien que pour ça, on vu à la télé comme une sorte d’euphorie s’emparer des élites du Nord Ouest assises dans les tribunes officielles, et de nombreuses populations applaudir. Qu’en est-il des infrastructures sanitaires et autres équipements, véritables signes de développement ? Paul Biya a promis un hôpital de référence, une ring road à Bamenda, etc. Et pour tout ceci, les élites du Nord Ouest, quelque soit leur appartenance politique, seraient prêtes à donner leur vie pour le président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. En témoigne la panoplie de déclarations favorables aux promesses de Paul Biya. Même Ni John Fru Ndi, le Chairman du Social Democratic Front (Sdf) a trouvé les propos de son « adversaire » politique succulents et agréables.
Pour marquer d’un grand coup médiatique son séjour à Bamenda, le Chef de l’Etat a, pour la première fois dans l’histoire, accordé une audience à Monsieur Fru Ndi. C’était le vendredi 10 novembre 2010. Une date historique. Une rencontre bien préparée. Car en homme très avisé et minutieux, Paul Biya ne fait rien au hasard. C’est donc dire que même l’audience avec le leader du principal parti de l’opposition au Cameroun (16 députés à l’Assemblée Nationale) était bien préparée. Occasion pour Fru Ndi de débarquer à la loge présidentielle avec toute sa délégation. D’un pas très alerte, et apparemment très ému, Ni John Fru s’est empressé de serrer la main de son hôte. Et pendant un peu plus de 30 minutes les deux hommes se sont dits plein de choses. Et le Chairman de déclarer qu’ils ont passé plus d’une demi-heure à ne parler que de Elections Cameroon, sujet qui lui a permis de demander la création qu’une Commission Electorale Indépendante. Déclarations reçues avec des pincettes par les journalistes qui l’interviewaient. Car beaucoup attendaient de Ni John Fru Ndi qu’il interpelle le Chef de l’Etat sur certaines questions de la vie de la nation, comme la gestion de l’Opération Epervier, le chômage croissant des jeunes, la vie chère, la pression fiscale dans le monde des affaires etc. Tout ça, à en croire Fru Ndi, n’ont pas été abordés par les deux hommes. A l’entendre, ils ont tous convenu de se rencontrer plus souvent.
Joseph Roland Djotié, à Douala
Camerounlink.net