Cinq instituteurs contractualisés devant la barre

MUTATIONS 16/11/11

Cinq instituteurs contractualisés devant la barre

Au départ leur initiative était légitime. Mais à l’exécution de leur préavis de grève, ils sont conduits devant le tribunal pour manifestation illégale. Paul Tcha Tcha, Moise Kometchou, Mathias Mvomo, Charles Koum et Thomas messanga qui font partie du Comité national pour l’intégration des instituteurs contractuels et contractualisés du ministère de l’Education de base, se sont présentés hier devant la barre du tribunal de première instance de Yaoundé, centre administratif.
Les cinq prévenus doivent répondre du non respect des clauses de leur préavis de grève déposé chez le préfet du département du Mfoundi, préavis signé le 28 octobre 2011 par Thomas Messanga, le président du Comité. Après leur identification, ils ont plaidé non coupable. Le juge leur a demandé s’ils voulaient être jugés immédiatement. Ils répondront par l’affirmative. Le dossier de l’accusation n’étant pas en l’état d’être jugé, l’affaire sera renvoyée à la date du 12 décembre 2011 pour ouverture des débats.
A titre de rappel, les instituteurs vacataires contractualisés entre 2001 et 2005 ont organisé un sit in de revendication de leur intégration jeudi dernier devant les services du premier ministre. Avec, à la clé, la réclamation de l’annulation du concours d’intégration du week-end dernier de 500 instituteurs contractuels au grade d’instituteur de l’enseignement général du corps des fonctionnaires de la Fonction publique.
Les cinq leaders ont été interpellés à la demande du commissaire central n°1 et ont présentés le lendemain 11 novembre au juge de du tribunal de première instance qui a les a remis en liberté en vue de leur comparution libre.
Pascal Dibamou (Stagiaire)

40 bouteilles de gaz volées dans une station-service
La cage dans laquelle les bouteilles de gaz vides sont habituellement stockées à la station-service Total sise à Bépanda (près de Capitol Hôtel) à Douala est désespérément vide. A l’intérieur de ce bloc en fer, seulement quatre bouteilles de gaz sont visibles. C’est face à cette triste réalité que le gérant de cette station-service, les pompistes et le vigile ont fait face hier, lundi 14 novembre 2011. Pourtant, la veille, ladite cage était remplie de bouteilles à gaz.
«l es bandits sont arrivés dans la nuit et ont emportés quarante (40) bouteilles de gaz vides. Ils ont escaladé le mur arrière de la station et s’en sont allés sans aucune inquiétude», informe le gérant de la station. Selon ce dernier, la cage qui est habituellement fermée à clef ne l’était pas. Toute chose qu’il trouve curieux. D’où le soupçon de complicité de vol qui pèse sur les trois pompistes en service et le vigile.
Les éléments de la brigade de gendarmerie de Bépanda sont arrivés sur les lieux pour enquête. Au moment de leur départ, ils ont embarqué Martin Elouga, Yannick Zobo et Judith Nganguè, les trois pompistes ainsi que Léonard, le vigile. Les quatre individus soupçonnés de ce vol ont été entendus dans les locaux de ladite brigade. Ils ont ensuite été placés en détention provisoire dans les cellules de la brigade de gendarmerie de Bépanda.
B.D

Une Centrafricaine jette son enfant dans un wc
Nadine Nado, 25 ans, originaire de la République Centrafricaine et résident au quartier Bamvelé à Bertoua, est présumé auteur d’un crime crapuleux ce lundi 14 novembre 2011. Nadine Nado, mère de 4 enfants a jeté sa cinquième progéniture aux toilettes des locaux du cabinet des soins médicaux la Renaissance. Un fait qui a du provoqué l’affluence des habitants du quartier Bamvelé « Je me souviens que cette femme est passé ici au centre la semaine dernière avec une grossesse de 5 mois. Aujourd’hui elle est revenue à 15hrs 30mins avec les signes d’avortement. On l’a admise et entre temps à 17hrs, elle est allée avorter et tirer le cordon ombilical avant de jeter l’enfant dans les toilettes. C’est ainsi qu’on a alerté la police », explique Otto Omam, promoteur du cabinet Renaissance.
De son côté, Nadine Nado soutient qu’elle a avorté parce ce que « mon marie est mort et je n’ai plus de soutient financier »
Une enquête est ouverte à la division de la police judicaire à Bertoua.



16/11/2011
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 299 autres membres