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Dans un contexte marqué par un taux de chômage sans cesse croissant et plus de 70% des jeunes qui se présentent sur le marché de l'emploi sans qualification professionnelle, d'une part, et, le nombre non négligeable de ceux qui choisissent des filières d'études sans en connaitre les débouchés, encore moins leur implication socioprofessionnelle, d'autre part, le Fonds national de l'Emploi (Fne) agence du Littoral, met sur pied une plateforme. Mieux, une interface susceptible d'offrir «aux futurs candidats à la recherche d'un emploi des informations nécessaires pour une bonne lisibilité du marché de l'emploi» a précisé Célestin Njipou, son directeur régional adjoint. C'est dans ce cadre que s'inscrit l'implémentation de la «semaine pour l'emploi des jeunes».

Même si le thème de la douzième édition n'a pas été dévoilé aux medias lors du point de presse tenu hier mercredi 1er février à Douala, celle-ci reste dominée par quatre objectifs majeurs: «Informer les jeunes sur les programmes et mesures existants en leur faveur; les sensibiliser sur la nécessité d'une bonne orientation professionnelle; susciter la contribution de tous les partenaires du marché de l'emploi pour promouvoir la formation et l'insertion professionnelle et améliorer les informations sur les différentes filières». Pour ce faire, une série d'activités est prévue pendant ces quatre jours. Au Castel Hall de Douala, site de l'événement, les élèves, les étudiants et les sans emploi auront droit à des journées portes-ouvertes dont l'objectif vise à informer les jeunes sur les prestations du Fne à travers des ateliers aux thématiques diverses. Ils auront également droit aux conférences-débats dont le but principal est de présenter aux chercheurs d'emploi les perspectives et les opportunités des différents cursus de formation.

A côté, des carrefours-métiers sont prévus pour vanter des métiers à fort potentiel de développement, les qualifications requises et les profils de carrière qui vont avec. Ici, quatre domaines sont concernés: l'art et la mode; l'agriculture; élevage et la pêche; et, les mines et pétrole. Pour mieux capitaliser tous ces éléments théoriques, des stages d'initiation à la vie de l'entreprise (Sive), en collaboration avec certaines entreprises de la place, sont proposés aux postulants. Ces «Sive» ont l'ambition d'offrir aux jeunes la possibilité de toucher du doigt la réalité, les exigences et les évolutions de leur futur environnement professionnel. Ces stages permettent par ailleurs aux jeunes chercheurs d'emploi de se familiariser non seulement avec l'entreprise, mais aussi de connaitre les différents métiers d'entreprise. Tout un programme!

Toutefois, au-delà de ces objectifs, Célestin Njipou a insisté sur la nécessité pour ces jeunes en quête d'emploi, de privilégier «l'auto-emploi». Car, a-t-il indiqué, «il est temps que les jeunes pensent à créer des emplois pour eux-mêmes et pour les autres». Pourvu que les facilités inhérentes la création d'emplois suivent.