Chantier naval et industriel: Le Directeur Général et son Adjoint séquestrés par des employés
Douala, 06 Février 2013
© Blaise Pascal Dassie | Le Messager
«Nous voulons qu'on nous paie nos droits. Nous ne pouvons plus continuer à travailler de la sorte».
«Nous voulons qu'on nous paie nos droits. Nous ne pouvons plus continuer à travailler de la sorte». Les employés du Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic) rencontrés hier, mardi 5 février 2013 dans l'enceinte de ladite entreprise dans la zone portuaire alors qu’il était 19 h sont en colère. «Trop c'est trop», se disent-ils. Pour arrimer leur ras-le-bol, ils ont gardé prisonniers le Directeur Général, Seoung Rok Yang, le Directeur Général adjoint Antoine Bikoro Alo'o, le Directeur de la production, Rodrigue Fosto Kamga. «Le Directeur de la production est celui qui est à l’origine de toutes nos difficultés. C'est lui qui induit les responsables du chantier Naval et industriel en erreur. Il est à l'origine de toutes nos souffrances. Des enfants de nos collègues sont décédés faute de soins», fulminent-ils. Entre autres droits sociaux, les employés du Cnic revendiquent l'assurance maladie, le paiement du 13e mois, les avancements, les gratifications et le reclassement. Autant de revendications qui interpellent Seoung Rok Yang, récemment nommé à la tête du Cnic. Installé dans ses nouvelles fonctions le 9 Octobre au cours d'une cérémonie solennelle présidée par le Pr. Robert Nkili, Ministre des Transports, ce nouveau Directeur Général, de nationalité sud-coréenne, avait pour missions principales de maintenir le climat social, une revalorisation des salaires de près de 30% et...permettre au Chantier Naval et Industriel du Cameroun de s'atteler véritablement aux taches d'exploitation en vue de renouer avec la croissance de son chiffre d'affaires. Nous y reviendrons.
© Blaise Pascal Dassie | Le Messager
«Nous voulons qu'on nous paie nos droits. Nous ne pouvons plus continuer à travailler de la sorte».
«Nous voulons qu'on nous paie nos droits. Nous ne pouvons plus continuer à travailler de la sorte». Les employés du Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic) rencontrés hier, mardi 5 février 2013 dans l'enceinte de ladite entreprise dans la zone portuaire alors qu’il était 19 h sont en colère. «Trop c'est trop», se disent-ils. Pour arrimer leur ras-le-bol, ils ont gardé prisonniers le Directeur Général, Seoung Rok Yang, le Directeur Général adjoint Antoine Bikoro Alo'o, le Directeur de la production, Rodrigue Fosto Kamga. «Le Directeur de la production est celui qui est à l’origine de toutes nos difficultés. C'est lui qui induit les responsables du chantier Naval et industriel en erreur. Il est à l'origine de toutes nos souffrances. Des enfants de nos collègues sont décédés faute de soins», fulminent-ils. Entre autres droits sociaux, les employés du Cnic revendiquent l'assurance maladie, le paiement du 13e mois, les avancements, les gratifications et le reclassement. Autant de revendications qui interpellent Seoung Rok Yang, récemment nommé à la tête du Cnic. Installé dans ses nouvelles fonctions le 9 Octobre au cours d'une cérémonie solennelle présidée par le Pr. Robert Nkili, Ministre des Transports, ce nouveau Directeur Général, de nationalité sud-coréenne, avait pour missions principales de maintenir le climat social, une revalorisation des salaires de près de 30% et...permettre au Chantier Naval et Industriel du Cameroun de s'atteler véritablement aux taches d'exploitation en vue de renouer avec la croissance de son chiffre d'affaires. Nous y reviendrons.