Quelques compatriotes vivant à l'étranger s'illustrent grossièrement chaque jour, par des comportements qui jettent un voile nauséabond sur leur moralité. L'on se souvient de la plainte de l'instigateur de Cap Liberté Djeukam Tchaméni au Tribunal Pénal International, plainte dont l'issue aura connu un fiasco il y a quelques années. L'on n'oublie pas, non plus, cette autre plainte, toujours contre Paul Biya, déposée le mardi 02 février 2010 au parquet de Paris par le Conseil des Camerounais de la diaspora (Ccd), groupuscule de Camerounais à la vertu douteuse vivant en France, et dont l'issue de leur plainte avait, évidemment aussi, fait l'objet d'un fiasco. Parce qu'il n'y a rarement deux sans trois, la meilleure maintenant, est cette trouvaille qui parcourt bien des rédactions et la toile. Il s'agit d'une plainte de l'activiste Bertrand Teyou, auteur de l'Ante Code Biya, déposée à la Cour européenne des droits de l'Homme. Cette récente plainte est contre la France, pays présenté comme «complice du chef de l'Etat camerounais, Paul Biya, montré comme «criminel».
Les deux premiers compatriotes accusent le président Paul Biya de «recel de détournement de fonds publics», en l'accusant d'avoir constitué en France, un patrimoine immobilier financé par des détournements. Déjà, l'on se rappelle comme si c'était hier, de l'échec sur l'affaire des biens mal acquis contre Paul Biya, vraie fausse histoire ayant défrayé la chronique en 2009. Aujourd'hui, il ne s'agit plus de biens mal acquis. Il ne s'agit plus de détournement. Paul Biya est maintenant un «dictateur ayant attenté à sa vie en le jetant en prison après la publication de ses livres qui ont par ailleurs été saisis en occasionnant la mort de sa fille de sept ans».
Faut-il rappeler qu'en accédant au pouvoir en novembre 1982, le président Paul Biya qui semble constant dans ses propos, avait lancé un appel à tous ses compatriotes ayant quitté le pays pour diverses raisons, les exhortant à revenir au Cameroun afin de construire ensemble une «nation forte et prospère». Au cours de ses discours par la suite, il a réitéré ses bonnes dispositions en annonçant qu'aucun Camerounais n'aura plus besoin de prendre le maquis pour exprimer ses opinions. Beaucoup ont accepté cette main tendue du président de la République.
Qu'ils viennent au pays, mener comme nous, les combats en toute liberté. La critique ne peut avoir une influence positive que lorsqu'elle a une emprise directe sur les populations, et non lorsqu'elle se limite à quelque activistes isolés, malhonnêtes, voleurs, prétentieux et repris de justice reconvertis en émigrés du dimanche. Couvrir injustement le patriarche des patriarches du Cameroun, Paul Biya, de telles affabulations injurieuses, relève d'un véritable procès en sorcellerie que nul ne peut encourager.
Plus qu'une imposture, et, en attendant impatiemment le fiasco de cette autre plainte d'un genre nouveau, c'est une offense aux Camerounais et au Cameroun de porter plainte contre leur chef de l'Etat qui se soucie au quotidien du développement du pays. Pour un patriote qui aspire à une certaine notoriété, un tel irrespect de son pays et de ses compatriotes serait difficilement pardonnable. S'il est vrai que la démocratie, c'est aussi la liberté d'expression, il demeure évident qu'elle ne saurait s'accommoder ni de la propension préméditée à la haute trahison, ni d'une imposture faite à la responsabilité ou à l'honneur de ce grand homme qu'est le président Paul Biya.