Ces bandits qui escroquent en hypnotisant
YAOUNDE - 29 OCT. 2012
© Hugues Marcel TCHOUA | Cameroon Tribune
Une jeune française d’origine camerounaise dépouillée de la somme de 150 000 F et divers objets de valeur par des voleurs d’un autre genre. La scène s’est déroulée récemment au quartier Nsimeyong- Damase à Yaoundé, selon une source à la Compagnie de gendarmerie de Yaoundé II à Efoulan. Chantal E. arrivée au Cameroun pour un court séjour, récupère des enfants dans une école primaire à la sortie des classes. Elle est abordée par des inconnus, un homme et une dame, qui lui font savoir que des personnes dans son entourage lui veulent du mal. Et qu’une bénédiction de ses biens les plus précieux lui permettrait de se protéger. Sur ces entrefaites, Chantal E. s’en retourne au domicile où elle ramasse son argent, ses bijoux, son passeport et les confie à ses interlocuteurs. Ces derniers l’amèneront au pied d’un arbre, lui demandant de s’agenouiller pour réciter des prières pendant qu’ils purifient l’argent juste derrière elle. C’est bien des minutes plus tard que Chantal E. sera sortie de son envoutement par un habitant du coin. Ce dernier lui apprendra que les escrocs se sont enfuis, empruntant la moto d’un complice.
A Yaoundé, les victimes de ce type d’escroquerie, on en compte par dizaines. Si certains pensent qu’il s’agit de cas d’arnaques simples, nombreux sont d’avis que ces filouteries sont empreintes de quelque pratique mystique, que les escrocs, voleurs et autres criminels utilisent souvent cette nouvelle arme appelée hypnose. Leurs modes opératoires varient et évoluent sans cesse, comme pour assurer la pérennité d’un phénomène dont parle déjà tout le monde. Généralement, les escrocs agissent en couple : l’un dictant des ordres et l’autre, dans la posture d’une victime, jouant le jeu pour amener la proie à faire de même, selon des sources policières. Au final, la cible se retrouve hypnotisée. Elle est ensuite amenée, sans savoir comment, à leur remettre, sans contrainte, argent, biens précieux et même des effets appartenant à des proches.
De source bien introduite à la Division régionale de la police judiciaire du Centre, les victimes sont généralement des femmes. Mais il arrive que des hommes et même des personnes bien avisées comme des hommes en tenue, se retrouvent pris à ce piège. Parfois aussi, la victime est une personne bien connue des escrocs. Mais il faut toujours une bonne dose de naïveté chez la proie pour se laisser avoir de la sorte, nous confie un gendarme. Seulement, l’escroquerie par hypnose, suscite la psychose dans les rues de la capitale. Toutefois, nombre d’adeptes de cette pratique peuplent les prisons et se sont souvent livrés à des explications. Ainsi, selon quelques indiscrétions, des rites et autres écorces constitueraient le mystère de l’affaire : des gris-gris parfois cachés sous l’aisselle, permettant même parfois de déceler des personnes nanties ou transportant des sommes d’argent considérables.
© Hugues Marcel TCHOUA | Cameroon Tribune
Dans les rues de Yaoundé, prospère une forme d’arnaque qui laisse les victimes pantoises.
Une jeune française d’origine camerounaise dépouillée de la somme de 150 000 F et divers objets de valeur par des voleurs d’un autre genre. La scène s’est déroulée récemment au quartier Nsimeyong- Damase à Yaoundé, selon une source à la Compagnie de gendarmerie de Yaoundé II à Efoulan. Chantal E. arrivée au Cameroun pour un court séjour, récupère des enfants dans une école primaire à la sortie des classes. Elle est abordée par des inconnus, un homme et une dame, qui lui font savoir que des personnes dans son entourage lui veulent du mal. Et qu’une bénédiction de ses biens les plus précieux lui permettrait de se protéger. Sur ces entrefaites, Chantal E. s’en retourne au domicile où elle ramasse son argent, ses bijoux, son passeport et les confie à ses interlocuteurs. Ces derniers l’amèneront au pied d’un arbre, lui demandant de s’agenouiller pour réciter des prières pendant qu’ils purifient l’argent juste derrière elle. C’est bien des minutes plus tard que Chantal E. sera sortie de son envoutement par un habitant du coin. Ce dernier lui apprendra que les escrocs se sont enfuis, empruntant la moto d’un complice.
A Yaoundé, les victimes de ce type d’escroquerie, on en compte par dizaines. Si certains pensent qu’il s’agit de cas d’arnaques simples, nombreux sont d’avis que ces filouteries sont empreintes de quelque pratique mystique, que les escrocs, voleurs et autres criminels utilisent souvent cette nouvelle arme appelée hypnose. Leurs modes opératoires varient et évoluent sans cesse, comme pour assurer la pérennité d’un phénomène dont parle déjà tout le monde. Généralement, les escrocs agissent en couple : l’un dictant des ordres et l’autre, dans la posture d’une victime, jouant le jeu pour amener la proie à faire de même, selon des sources policières. Au final, la cible se retrouve hypnotisée. Elle est ensuite amenée, sans savoir comment, à leur remettre, sans contrainte, argent, biens précieux et même des effets appartenant à des proches.
De source bien introduite à la Division régionale de la police judiciaire du Centre, les victimes sont généralement des femmes. Mais il arrive que des hommes et même des personnes bien avisées comme des hommes en tenue, se retrouvent pris à ce piège. Parfois aussi, la victime est une personne bien connue des escrocs. Mais il faut toujours une bonne dose de naïveté chez la proie pour se laisser avoir de la sorte, nous confie un gendarme. Seulement, l’escroquerie par hypnose, suscite la psychose dans les rues de la capitale. Toutefois, nombre d’adeptes de cette pratique peuplent les prisons et se sont souvent livrés à des explications. Ainsi, selon quelques indiscrétions, des rites et autres écorces constitueraient le mystère de l’affaire : des gris-gris parfois cachés sous l’aisselle, permettant même parfois de déceler des personnes nanties ou transportant des sommes d’argent considérables.