Ces « affaires » qui condamnent le Régime Biya
Opération Epervier : ces vrais dossiers que le Tribunal criminel Spécial (TCS) attend. Ces « affaires » qui condamnent le Régime Biya.
Biya vient de créer le Tribunal Criminel Spécial. Si cela dénote d’une volonté ( ?) tardive de parfaire ces instruments destinés à mettre hors d’état de nuire une bande de criminels qui ont ruiné le pays depuis ses 30 ans au pouvoir, force est de constater que jusqu’ici c’est lui qui a pris la Justice en otage, ne lui permettant pas de faire son travail en recelant les criminels et en les protégeant. Ici rien ne se fait sans ‘’les hautes instructions’’ ou ‘’le haut accord’’ du Président de la République. Va-t-il finalement laisser la Justice, ce 3 ème Pouvoir faire son travail.
En plus, Il a jusqu’ici, malicieusement évité de solliciter l’OIPC- l’INTERPOL, organisme dont le Cameroun est membre, pour identifier les biens de ces délinquants et leurs avoirs dans d’autres pays dans le but de leur rapatriement au Cameroun en même temps que le rapatriement de ceux qui se sont réfugiés hors de nos frontières. Cette collaboration a été fructueuse dans le cas de plusieurs pays, même d’Afrique. A-t-il peur de se faire épingler lui-même. Y a-t-il une logique que le Cameroun dépense tant pour des procès qui ne ramènent rien au Trésor public. Visiblement Biya ne veut pas que le peuple recouvre quoi que ce soit.
C’est une mascarade de procès auxquels les camerounais assistent alors que leur grand souci est d’abord la récupération de leur argent et la saisie des biens frauduleusement acquis. Rien de cela n’est fait alors que, quelques années plus tôt, Biya a montré un acharnement particulier sur les biens d’Ahidjo qui n’en avait pratiquement pas et ceux des ressortissants des Régions du Nord pour un problème de tentative de coup d’Etat. Actuellement des individus qui ont pillé le pays et ont accumulé, aux yeux des populations des fortunes immenses continuent à jouir arrogamment de ces biens acquis avec l’argent du peuple et à le narguer.
Maintenant que cette autre structure est mise en place et déjà opérationnelles selon lui , alors que ce n’est pas le cadre qui manquait, nous osons espérer qu’il va décharger ces délinquants économiques de leurs fonctions officielles pour leur permettre de répondre de leurs actes devant les tribunaux où lui et son épouse sont également attendus pour les mêmes raisons. Dans son article premier, la Constitution du Cameroun assure l’égalité de tous les citoyens devant la Loi.
Cette liste n’est pas exhaustive et notre souhait est que les camerounais, soucieux de voir ce tribunal mener à bien cette lourde mission qui lui est confiée, la modifie ou la complète pour lui donner des éléments de travail. Ou tout simplement pour la conserver pour une exploitation future après la chute imminente du Régime de Biya au cas où ce dernier, contre toute logique continuerait à être un frein pour la Justice parce que n’importe comment tous ceux qui ont pillé le pays seront appelés à en rendre compte au peuple souverain. Cela s’est fait dans d’autres pays. Pourquoi pas au Cameroun. C’est une erreur s’ils estiment qu’ils pourraient s’en échapper.
- Vigouroux Chantal Pulchérie épouse Biya dénoncée plusieurs fois pour recel par des individus dont certains sont déjà condamnés pour d’importants détournements des fonds publics comme étant un des bénéficiaires des produits de leurs forfaits. Ondo Ondong sera un des témoins à charge dans cette procédure. Elle devra également justifier devant la Justice la provenance de ces importantes sommes d’argent qu’elle dépense à tous vents pour une vie extravagante à travers le monde entier alors qu’elle est sans emploi.
- Mebe Ngo'o Edgard Alain, Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense pour corruption et pour d’importants détournements des biens et des fonds publics à la Délégation Générale à la Sûreté Nationale et au Ministère de la Défense . Répondre entre autres de la gestion controversée des 50 milliards de FCFA du Trésor public débloqués pour les cérémonies du Cinquantenaire des Forces Armées. Son épouse Bernadette Mebe Ngo'o et sa belle-sœur Mme Baoro devraient également répondre de leur participation à ce détournement pour la surfacturation décriée par les medias et les militaires impliqués dans l’organisation de cet évènement, des services qu’elles ont eu à offrir, ce qui leur a permis de soutirer des centaines de millions de cette dotation.
Il devra aussi répondre des faits de détournement et/ou d’utilisation à des fins personnelles des engins du Génie Militaire et du personnel militaire dans ses plantations et autres constructions d’immeubles et justifier l’origine de son immense fortune dont la publication d’une liste partielle dans les medias a rendu plus d’un camerounais triste. Préjudice sur le trésor camerounais : estimé à plusieurs milliards de FCFA.
- Paul Atanga Nji, actuel Secrétaire permanent du Conseil National de Sécurité (CNS), Mbiyiti Essam Ministre des postes, Jean Pierre AMOUGOU BELINGA, Charles TAWAMBA ancien DG CAMPOST, Jean Damase HONGLA, NGANDI MESSI, NNOKO AJONG, ESPOSITO, Jean Marie MIOUMNDE, Mmes SIEWE NGONGANG et Prudenciano NSOA pour d’importantes malversations à CAMPOST. La CONAC qui a constaté les faits a demandé le déclenchement des poursuites judiciaires contre ces mis en cause. (cf. rapport CONAC sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun 2011 pour les années 2008, 2009 et 2010) Le dossier n’est pas encore parvenu à la Justice. Le préjudice est estimé à quelques milliards de FCFA.
- Marafa Yaya, Henri Ayissi Eyebe, Hamadou Moustapha, Ministre chargé de missions à la Présidence de la République et autres Ministres de Biya pour détournement du patrimoine mobilier et immobilier de l’Etat. Ils se sont appropriés les maisons de l’Etat qui leur avaient été affectées comme résidences officielles et les ont achetées à des prix dérisoires, créant ainsi un préjudice important au patrimoine de l’Etat. Répondre aussi du fait de la confiscation des voitures et autres terrains du domaine national sur toute l’étendue du Territoire. Ces biens devront être saisis pour leur restitution au patrimoine national.
- Paul et Irène Biya pour l’important détournement d’argent des déposants et du dépôt des réserves du Trésor public à la Société Camerounaise de Banque (SCB) ayant entrainé la fermeture de cette banque. Argent leur ayant permis l’achat d’un immeuble à l’Avenue Foch à Paris et pour la construction de leur maison de Mvomeka avec terrain de golf et héliport. Ces immeubles devront être saisis et le produit de leur vente reversé au Trésor public.
- Thomas Tobbo Eyoum, Délégué du gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Douala de 1996 à 2001 pour un important détournement des deniers publics des caisses de la Communauté, de l’argent des recettes des marchés, des terrains de l’Etat ,des voitures et d’un don spécial de la France pour la réfection de la voirie urbaine à l’occasion de la visite qu’un Président français devait faire dans cette ville lors de son voyage au Cameroun. Une enquête menée par la Police qui avait établi le préjudice à presque 11 milliards avait été transmise à la Présidence de la République qui, compte tenu de sa position dans le Rdpc comme membre du Bureau politique et Coordonnateur des activités du Parti dans le Département du Wouri, n’a jamais transmis ce dossier à la Justice.
- Remi Ze Meka alias Bad-Boy pour ses importants détournements de l’argent du contribuable au Cabinet du Premier Ministre et au Ministère de la Défense. Détournements reconnus par Biya lui-même (cf. wikileaks), qui se positionne ainsi comme un témoin incontournable dans cette affaire. Une partie de cet argent lui a permis d’acheter entre autres les immeubles de la SOCAR à Douala et des centaines d’hectares de terrain dans le Sud pour créer une palmeraie. Le préjudice subi par le Trésor public sera établi lors des enquêtes qui identifieront aussi saisir ses autres biens obtenus avec l’argent du peuple.
- GESTION DU FOND ROUTIER : Toutes les personnes impliquées dans cette gestion dont les membres du Programme de sécurisation des recettes routières et du Comité interministériel de gestion du péage pour corruption, détournement de fonds publiques, faux et usage de faux depuis la création du Péage en Janvier 1998 Un vrai scandale financier que le Président de La Commission Indépendante Contre la Corruption et la Discrimination (COMICODI), après une enquête sommaire évalue à plusieurs centaines de milliards annuellement. Les biens acquis avec cet argent devront être identifiés, saisis et vendus au profit du Trésor public.
- Biya Paul, Marafa Yaya, Moudiki Adolphe, et autres pour détournements et complicités à la Société Nationale des hydrocarbures (SNH) dans l’important dossier de la gestion de l’argent du Pétrole. Les retombées du pétrole qui n’ont pratiquement jamais servi au développement du pays, leur permettent de renflouer leurs comptes bancaires à l’étranger et à Biya, de financer entre autres des sectes dont l’ordre de la Rose-Croix (Amorc) en France, bénéficiaire de plusieurs milliards, organiser ses séjours privés en Europe avec sa famille, faire ses campagnes électorales et financer des journalistes étrangers à coup de plusieurs milliards de FCFA pour sa publicité personnelle.
- Augustin Kontchou Kouomegni pour détournement de l’argent cotisé par les camerounais à l’occasion de la Coupe du Monde aux Etat Unis, argent qu’il dit être resté dans l’avion entre Paris et New-York. Cet argent lui a permis de construire, sous le couvert de la nommée Françoise Puene, alias Mamie Nyanga, la femme qu’il devait prendre plutard comme deuxième épouse après plusieurs années de concubinage, le prestigieux Hôtel Franco à Yaoundé à côté de la Délégation générale à la Sûreté Nationale. Comme quoi, au Cameroun les voleurs n’ont plus peur de la Police. Préjudice : plus d’un milliard de FCFA.
- Jean- Marcel Mengueme, ancien Ministre de l’Administration Territoriale et autres pour la gestion de l’importante aide matérielle et financière nationale et internationale destinée aux sinistrés du Lac Nyos dont une bonne partie a été détournée par eux, abandonnant les victimes sans soutien. Il avait été limogé après la disparition constatée des cargaisons de médicaments et de denrées alimentaires. Le dossier n’est pas encore présenté à la justice.
- Iya Mohammed, Ndeh John, Emedec Charles, Mveng Ela Francis, Mayebi David, Antoine Essomba Eyenga, Abbo Mohamadou et autres membres du Bureau du Comité Exécutif de la Fédération camerounaise de Football (FECAFOOT) pour corruption et pour de nombreuses malversations et détournements des primes des joueurs sur une période de plus de 20 ans ayant mis cette institution en difficultés et privé les camerounais de la jouissance de leur dada favori. Malgré l’indignation des camerounais, ce dossier n’est jamais parvenu à la Justice.
- Biya Paul et autres, pour détournement et complicité de l’argent du peuple dans les caisses de la SNH pour achat d’un avion. Biya est sans conteste le cerveau derrière cette affaire dite de l’Albatros qui a déjà conduit plusieurs de ses complices en prison. Régulièrement cité dans cette affaire, il devra s’en expliquer pour permettre une lisibilité dans ce dossier et rejoindre les autres à Kodengui. Préjudice : plusieurs milliards de FCFA.
- Foumane Akame Jean, Conseiller technique/PRC, Issa Tchirouma Bakari, alors Ministre des Transports, Amadou Ali, alors Ministre de la Justice, Biya Paul, Président de la République, Joseph Bélibi, alors PCA de la Camair, Louis Paul Motaze, alors Directeur commercial de la Camair, Egbe Achuo Hilmann, Chargé de mission/PRC, Christine Ngo Mandeng , Ateba, alors Représentant de la Camair, pour corruption ayant entrainé le crash des avions CAMAIR et détournement de la somme de 40 milliards de compensation dont une partie devait servir à l’indemnisation des familles des victimes et l’autre à relancer les activités de cette compagnie qui se mourait et avait fini par être dissoute par manque de trésorerie, mettant à la porte des centaines d’employés et abandonnant les rescapés sans prise en charge aucune.
- Louis yinda (SOSUCAM), Etoundi Charles (CEPER), René Mbayen (CAMSHIP), Biya Paul (PRC) le Président et les membres du Comité de privatisation des Entreprises d’Etat et parapubliques pour corruption aggravée, détournements et complicité des entreprises d’Etat vendues chacune à des prix dérisoires à leurs anciens Directeurs Généraux et PCA. Un simple transfert de la propriété du peuple à ceux qui en avaient la charge et qui l’ont détruite dans le but de se la faire brader. Un vrai scandale qui a créé un préjudice énorme à l´Etat alors que c’est leur gestion catastrophique faite de nombreux détournements pour laquelle ils doivent en rendre compte qui était à l’origine de la privatisation. La Justice devra enquêter sur les acquéreurs de ces Entreprises pour identifier les membres de l’Administration de Biya et ceux de leurs familles ayant pris part à cette vaste arnaque sur les biens du peuple. Poursuivre les acquéreurs et rétrocéder ces Entreprises acquises frauduleusement au patrimoine national.
A ce dossier il convient d’ajouter celui de la mise en concession de l’exploitation de la REGIFERCAM au Groupe Bolloré où des hauts cadres de l’Administration avec à leur tête Marafa Yaya Hamidou alors Secrétaire Général de la Présidence de la République ont été indexés pour forte corruption pour avoir touché de fortes rétro -commissions au détriment des intérêts du Cameroun et des employés.
- Biya Paul Mbi Mvondo Barthélémy pour détournement des fonds publics et des biens sociaux pour le compte du Rdpc son parti qui est une organisation purement privée : voitures, immeubles, personnel de l’Etat affecté en permanence ou occasionnellement dans cette organisation et payé par l’argent du contribuable.
- Jean Baptiste Bokam, actuel Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la Défense chargé de la Gendarmerie nationale et autres pour détournement de l’argent des routes au Ministère des Travaux Publics et celui des engins du Parc National du Génie Civil (Matgenie) ayant entrainé la faillite de cette Entreprise et la mise en chômage des centaines de personnels. Ancien modeste agent de la CNPS avant sa nomination, il devra justifier l’origine de sa fortune dont il a fêté le 1er milliard quand il était encore Ministre des Travaux publics, son premier poste dans le Gouvernement.
- Dieudonné Ambassa Zang (en fuite en France) pour détournement de fonds au Ministère des Travaux Publics. Il peut être ramené si le Cameroun le demande, avec l’aide de l’INTERPOL pour répondre de ses actes. Préjudice : plusieurs milliards de FCFA. Bien que la CONAC qui a enquêté dans cette affaire ait demandé son déferrement à la Justice, le dossier n’y est pas encore parvenu.
- Lekene Donfack alors Ministre d'Etat Chargé du Développement Urbain et de l'Habitat pour un important détournement de deniers publics lui ayant permis de s’acheter un immeuble et des appartements en France dans les arrondissements les plus huppés de Paris où il a planqué son argent, un terrain à un demi-milliard face à l’Hôtel HILTON de Yaoundé, une collection des voitures de luxe à prix d’or et de souscrire de nombreuses actions dans des Compagnies d’Assurances et autres Etablissements de la Micro finance au Cameroun avec des noms d’emprunt de personnes facilement identifiables dans son entourage. Il devra également répondre de l’acquisition d’un domaine bâtit de l’Etat au quartier Nkol-Etong à Yaoundé au nom de sa mère à un prix dérisoire. Il s’est, depuis, comme plusieurs autres anciens membres du gouvernement de Biya ayant pillé les caisses de l’Etat, réfugié à l’Assemblée Nationale à la recherche de la précieuse immunité parlementaire.
- Bernard Mesengue Avom alors Ministre des Travaux publics pour corruption et un important détournement des fonds publics dans le dossier de la construction de la route Ayos –Bomis. Le préjudice est évalué à plusieurs milliards de FCFA par la CONAC qui a demandé son déferrement devant la Justice qui attend toujours le dossier.
- Fame Ndongo, Ministre de l’Enseignement Supérieur, Eugène Akame Mfoumou, fils d’un ancien Ministre des Finances et responsable de la société Mds-Ntin, pour détournement d’une somme de près de 8 milliards de FCFA destinée au marché de l'arrimage sur satellite de la Crtv. Marché bâclé. Marafa Yaya, ancien Secrétaire Général de la Présidence de la République et en ce moment pensionnaire de la Prison de Kodengui s’est déjà prononcé pour être un des témoins dans cette affaire dont il maîtrise les contours.
Fame Ndongo, devra egalement répondre des faits de détournement des fonds publics milliards depuis 2004 des budgets de son Ministère pour son propre compte et pour financer e ntre autres,les activités du RDPC de Biya Paul, les tomes de littérature pour la gloire de Biya, son créateur et l’entretien de la milice estudiantine de son parti.
- Jean william sollo actuel Directeur Général de CAMWATER pour un détournement de plus de 20 milliards des caisses de l’ONADEF ayant entrainé la mise en difficulté de cette Société et une compression drastique du personnel sans le moindre dédommagement jusqu’ici. Ecarté pour plusieurs années sans en être inquiété, il vient d’être récupéré et nommé à la tête d’une autre structure vitale qu’il ne tardera pas sûrement à mettre aussi en faillite.
- Issa Tchiroma Bakary, Ministre de la Communication, pour corruption faux et usage de faux et complicité, et détournement des crédits des budgets d’investissement et de fonctionnement de ses services. Répondre aussi de la gestion d’une centaine de millions de FCFA par an depuis qu’il est à la tête de ce Département des fonds alloués à la Formation. Bien que les états soient régulièrement signés, les prétendus ‘’participants’’ ne reconnaissent pas avoir pris part à une formation quelconque ni avoir déjà eu à émarger le moindre document y afférant. .
- Biyiti Essam alors Ministre de la Communication, Ndzié Chantal, Directrice des affaires générales pour détournements de deniers publics et coaction de détournement de deniers publics d’une somme de 130 000 000 frs que Mbiyiti a versée dans son propre compte. Une enquête a été ouverte par la Police judiciaire sur cette affaire ainsi que sur de la gestion entachée de malversations selon son personnel des 770 millions de FCFA des financements des fonds de l’Etat lors de la visite du Pape. Aucune de ces procédures n’est encore transmise à la Justice et aucune source autorisée ne dit si ce délinquant a reversé la somme placée dans son compte avec la complicité de dame Ndzié Chantal dans les caisses de l’Etat.
- Bidoung Mkpatt Pierre Ismaël alias Mini-Pampam, Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, pour le détournement de la somme de près de 3 milliards de FCFA débloquée des caisses de l’Etat pour les manifestations du passage au 3 éme millénaire. Cet argent lui a permis de construire de nombreux et luxueux appartements et le château des Contes de fées qu’il habite au quartier Ngousso à Yaoundé et l’achat de vastes domaines dans le même secteur. Ces biens doivent être saisis, vendus et l’argent reversé dans les caisses de l’Etat.
- Mendoze Gervais, Jean Marie Akono Ze alias Sa Majesté, Nadine Patricia Mengue, Patricia Enam Daisy et autres pour d’importants détournements des fonds publics pendant une période de près de 20 ans à la CRTV et celui des contributions audiovisuelles des camerounais. Une gestion catastrophique qui avait emmené le CONSUPE à demander qu’ils en répondent devant la Justice. Dossier jamais présenté devant les tribunaux.
- Cavaye Yéguié Djibril et les députés pour détournement et complicité de l’argent du contribuable sous prétexte de réalisation des microprojets dont Ils reçoivent chaque année, en plus de leurs salaires et indemnités, 8 millions de FCFA, soit 40 millions chacun pour chaque législature qui dure cinq années. Préjudice : près de 433 milliards de FCFA pour les 30 ans de règne de Biya. L’Etat a des structures prévues à cet effet et l’Assemblée Nationale, organisme de contrôle plutôt n’en est pas une.
- Jacques Ndoudoumou, Directeur de l’Agence de Régulation des Marchés Publics récemment débarqué (ARMP), Jean- et Jean Tabi Manga, Recteur de l’université d’Etat de Yaoundé II et autres personnes impliquées dans les dossiers traités par le Contrôle Supérieur de l'Etat (CONSUPE) pour des détournements d’importants fonds publics dans leurs administrations et non encore présentés à la Justice . Le CONSUPE est finalement une machine de blanchiment des délinquants économiques du RDPC. Jusqu’ici, il les a protégés pour qu’ils ne répondent pas de leurs crimes devant la Justice.
Comment comprendre cette confusion que Biya veut entretenir dans la tête du peuple entre fautes de gestions et délits de détournement des fonds publics quand on sait par exemple que Jacques Ndoudoumou s’est fait payer des missions qu’il n’a pas effectuées et Mendoze a soustrait l’argent dans le compte des redevances audiovisuelles et qu’ils s’en sortent juste avec une mise en débet que, comme les autres, ils ne vont jamais honorer sans la moindre inquiétude. Comment concevoir qu’un individu dont le salaire est à peine de 250.000 frs comme la plupart des hauts cadres camerounais gagnent soit mis en débet pour rembourser, dans le cadre d’une vie humaine une somme évaluée en centaine de millions détournés des caisses de l’Etat. Combien d’années faudra-t-il à un Mendoze pour rembourser, avec des retenus sur son salaire les 3 milliards qu’il doit au peuple. Pourquoi est-ce que les biens qu’ils ont acquis à travers ces malversations ne sont pas saisis pour être vendus et l’argent retourné dans les caisses de l’Etat. Tous ces dossiers doivent être remis à la Justice qui a l’expertise qu’il faut pour apprécier la nature de la faute et des poursuites et opérer les saisis de leurs biens.
Pour une autre fois Biya s’est encore joué des camerounais, confirmant ainsi sa mauvaise foi et son peu de souci pour les intérêts du peuple.
- Roger Melingui, ancien Directeur Général de l’Office National de Commercialisation des Produits de Base (ONPCB) et autres collaborateurs pour de scandaleuses malversations qui ont mis la Société en faillite, des centaines de personnels en chômage ainsi que des milliers de planteurs en difficultés. Nommé Ministre du Budget juste à la fermeture de cet Office comme pour le récompenser, il s’était reconverti dans la suite en vendeur de terrains et faisait morceler pour revendre des centaines d’hectares de terre qu’il achetait à Yaoundé et ses environs avant de d’installer en Côte d’Ivoire où il est devenu un éminent homme d’affaires exerçant dans le domaine de l’Import et Export des produits du cacao. Tout cela avec l’argent du peuple.
La suite de cette liste sera faite par vous. J’ai tout simplement voulu apporter ma modeste contribution à ce procès que le peuple souverain se prépare à faire contre ceux qui ont humilié le leur pays dans le monde entier, l’ont pillé et plongé les populations dans la misère. Et pas des moindres, cette liste permettra aux camerounais de connaitre ceux qui seront du voyage pour le changement qui s’annonce et qui aura lieu.
Olivier Serge Atangi