Centrafrique: Les raisons de l’instabilité politique
Yaoundé, 26 Mars 2013
© Lucien Embom | Cameroon-Info.Net
Depuis son indépendance, ce pays d’Afrique Centrale n’a jamais réussi à bâtir une société unie et prospère.
La République centrafricaine est profondément marquée par le passage de Jean Bedel Bokassa. Ce dirigeant fantasque, violent, mégalomane, nombriliste et imprévisible, a laissé de mauvais souvenirs à ses compatriotes. Il est devenu Président à vie en 1972, Maréchal en 1974, musulman en 1976 pour plaire au Colonel Kadhafi et empereur le 4 décembre 1977. Son action politique ne visait que son enrichissement personnel, et l’extinction de ses rivaux par tous les moyens. Ethnocentriste devant l’Eternel, Bokassa est présenté comme étant le plus grand dictateur de l’histoire de la Centrafrique. Tout au long de son règne, il a été soutenu par la France.
Les Français voyaient en Jean Bedel Bokassa, un gouvernant favorable à la défense des intérêts hexagonaux dans la région. On dit qu’il avait le soutien sans faille du Ministre de la coopération Robert Galley. L’amitié entre la France et la Centrafrique était basée sur l’exploitation des diamants. Dès que ces diamants ont commencé à prendre le chemin de l’Angleterre, de la Suisse et des Etats-Unis, les Français ont renversé le régime de Bokassa. Depuis lors, Paris a décidé d’accepter uniquement des marionnettes à la tête de la République centrafricaine. Tous les Présidents qui ont voulu ramer à contre-courant, ont toujours été balayés sans protocole par l’ancienne puissance coloniale. A quand la libération du peuple centrafricain?
© Lucien Embom | Cameroon-Info.Net
Depuis son indépendance, ce pays d’Afrique Centrale n’a jamais réussi à bâtir une société unie et prospère.
La République centrafricaine est profondément marquée par le passage de Jean Bedel Bokassa. Ce dirigeant fantasque, violent, mégalomane, nombriliste et imprévisible, a laissé de mauvais souvenirs à ses compatriotes. Il est devenu Président à vie en 1972, Maréchal en 1974, musulman en 1976 pour plaire au Colonel Kadhafi et empereur le 4 décembre 1977. Son action politique ne visait que son enrichissement personnel, et l’extinction de ses rivaux par tous les moyens. Ethnocentriste devant l’Eternel, Bokassa est présenté comme étant le plus grand dictateur de l’histoire de la Centrafrique. Tout au long de son règne, il a été soutenu par la France.
Les Français voyaient en Jean Bedel Bokassa, un gouvernant favorable à la défense des intérêts hexagonaux dans la région. On dit qu’il avait le soutien sans faille du Ministre de la coopération Robert Galley. L’amitié entre la France et la Centrafrique était basée sur l’exploitation des diamants. Dès que ces diamants ont commencé à prendre le chemin de l’Angleterre, de la Suisse et des Etats-Unis, les Français ont renversé le régime de Bokassa. Depuis lors, Paris a décidé d’accepter uniquement des marionnettes à la tête de la République centrafricaine. Tous les Présidents qui ont voulu ramer à contre-courant, ont toujours été balayés sans protocole par l’ancienne puissance coloniale. A quand la libération du peuple centrafricain?