Centrafricaines: Afflux de prostituées
Yaoundé, 25 Février 2014
© CM. | Le Jour
Elles sont arrivées dans la ville à la suite des troubles en Rca.
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Elles sont arrivées dans la ville à la suite des troubles en Rca.
De jeunes réfugiées centrafricaines se
sont lancées dans la prostitution à Bétaré Oya. Dès la tombée de la
nuit, elles inondent les buvettes en tenue légère et n'hésitent pas à
approcher les hommes qui s'y trouvent. Si cette activité prospère dans
la ville, c'est que les clients potentiels sont nombreux. «Il n'y a rien
à faire, la majorité des travailleurs dans les chantiers miniers ne
sont pas mariés. Pour se défouler ils font recours aux prostituées»,
souligne Edgard Biyong.
«Avant l'arrivée des prostituées, les orpailleurs et les travailleurs des chantiers miniers ne laissaient pas nos épouses tranquilles. La présence de ces Centrafricaines permet de résoudre un gros problème», ajoute Roger Baba. A Bétaré Oya, la passe se négocie à 250 FCFA chez une Centrafricaine, alors que le prix pour une nuit entière varie entre 1000 et 1500 FCFA.
Le coût bas des prestations est l'une des raisons qui fait courir les hommes. «Elles ont fait perdre à la femme sa valeur. «Elles acceptent des traitements inhumains pour de la monnaie de singe, même si on est réfugié, on ne devrait pas faire certaines choses, il y a d'autres moyens pour gagner sa vie», indique Claudette Tchatchoua, enseignante.
«Avant l'arrivée des prostituées, les orpailleurs et les travailleurs des chantiers miniers ne laissaient pas nos épouses tranquilles. La présence de ces Centrafricaines permet de résoudre un gros problème», ajoute Roger Baba. A Bétaré Oya, la passe se négocie à 250 FCFA chez une Centrafricaine, alors que le prix pour une nuit entière varie entre 1000 et 1500 FCFA.
Le coût bas des prestations est l'une des raisons qui fait courir les hommes. «Elles ont fait perdre à la femme sa valeur. «Elles acceptent des traitements inhumains pour de la monnaie de singe, même si on est réfugié, on ne devrait pas faire certaines choses, il y a d'autres moyens pour gagner sa vie», indique Claudette Tchatchoua, enseignante.