CEMAC: Le sort d’Antoine Ntsimi se joue ce 20 juillet
DOUALA - 09 JUILLET 2012
© Rodrigue N. TONGUE | Le Messager
Alors que de sources dignes de foi annoncent la tenue d’un sommet des chefs d’Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) le 20 juillet 2012 à Brazzaville, la Centrafrique compte faire remplacer l’actuel président de la Commission par un de ses fils.
© Rodrigue N. TONGUE | Le Messager
Alors que de sources dignes de foi annoncent la tenue d’un sommet des chefs d’Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) le 20 juillet 2012 à Brazzaville, la Centrafrique compte faire remplacer l’actuel président de la Commission par un de ses fils.
Contrairement à la Communauté
économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui organise un
sommet de ses chefs d’Etats avant le celui de l’Union africaine prévu le
15 juillet 2012, la Cemac devrait tenir le sien après les assises de
l’instance faîtière communautaire du continent noir. Car d’après une
information donnée par Jeune Afrique et confirmée par des officiels du
bureau de la Cemac à Yaoundé, le sommet des chefs d’Etat préparé par les
équipes de la Commission à Bangui et celles du ministère congolais des
Affaires étrangères devrait se tenir le 20 juillet 2012 sauf changement
de dernière minute.
Si ces assises se tiennent à date, le principal point à l’ordre du jour devrait porter sur l’élection du président de la Commission. Le titulaire du poste, le Camerounais Antoine Ntsimi, ayant été désigné pour cinq ans par les chefs d’Etat de la sous-région en 2007. Seulement, l’on sait que si l’ancien ministre camerounais des Finances a déjà ouvertement déclaré, via son site Internet personnel, vouloir rempiler, le président de la République centrafricaine dont la capitale Bangui abrite le siège de la Cemac, voit d’un mauvais œil une nouvelle désignation de Ntsimi par ses pairs. Car, François Bozizé avait, à travers l’expulsion brutale du président de la Commission de la Cemac du sol centrafricain le 21 mars 2012, bien indiqué qu’il ne voulait plus de l’actuel patron administratif de la Cemac à Bangui.
Heureusement, par un gentleman agreement, les cinq autres chefs d’Etats de la sous-région ont obtenu en avril 2012, de leur homologue de l’ancien Oubangui-Chari que le président de la Commission puisse regagner son poste de travail en attendant la désignation d’un nouveau président au mois de mai. Mais le sommet ne put avoir lieu en raison « de l’agenda chargé des chefs d’Etat ». N’empêche ! Si le prochain rendez-vous du 20 juillet annoncé, est honoré après les occasions avortés de févier 2012 (en raison de la Coupe d’Afrique des Nations de football) et de mai, on saura si Yaoundé parrainera la candidature d’Antoine Ntsimi malgré le coup de colère de Bangui et dans le cas échéant si Sassou Nguésso, Idriss Déby, Obiang Nguéma Bazogo, Ali Bongo Ondimba feront un pied de nez à leur homologue centrafricain, qui veut pistonner un de ses concitoyens (au nom du principe de rotation instauré). Qu’importe, à tout prendre, Bozizé milite ouvertement pour un « tout sauf Ntsimi ».
Si ces assises se tiennent à date, le principal point à l’ordre du jour devrait porter sur l’élection du président de la Commission. Le titulaire du poste, le Camerounais Antoine Ntsimi, ayant été désigné pour cinq ans par les chefs d’Etat de la sous-région en 2007. Seulement, l’on sait que si l’ancien ministre camerounais des Finances a déjà ouvertement déclaré, via son site Internet personnel, vouloir rempiler, le président de la République centrafricaine dont la capitale Bangui abrite le siège de la Cemac, voit d’un mauvais œil une nouvelle désignation de Ntsimi par ses pairs. Car, François Bozizé avait, à travers l’expulsion brutale du président de la Commission de la Cemac du sol centrafricain le 21 mars 2012, bien indiqué qu’il ne voulait plus de l’actuel patron administratif de la Cemac à Bangui.
Heureusement, par un gentleman agreement, les cinq autres chefs d’Etats de la sous-région ont obtenu en avril 2012, de leur homologue de l’ancien Oubangui-Chari que le président de la Commission puisse regagner son poste de travail en attendant la désignation d’un nouveau président au mois de mai. Mais le sommet ne put avoir lieu en raison « de l’agenda chargé des chefs d’Etat ». N’empêche ! Si le prochain rendez-vous du 20 juillet annoncé, est honoré après les occasions avortés de févier 2012 (en raison de la Coupe d’Afrique des Nations de football) et de mai, on saura si Yaoundé parrainera la candidature d’Antoine Ntsimi malgré le coup de colère de Bangui et dans le cas échéant si Sassou Nguésso, Idriss Déby, Obiang Nguéma Bazogo, Ali Bongo Ondimba feront un pied de nez à leur homologue centrafricain, qui veut pistonner un de ses concitoyens (au nom du principe de rotation instauré). Qu’importe, à tout prendre, Bozizé milite ouvertement pour un « tout sauf Ntsimi ».