Invitée sur le plateau d’une émission de la chaîne américaine ABC dont le thème du débat était consacré au sexe et aux hommes politiques, Cécilia Attias s’est exprimée sur la condition des femmes de façon générale avant de revenir pour la première fois depuis son divorce sur ses années passées aux côtés de Nicolas Sarkozy.

À la tête de la Fondation Cécilia Attias, l’ex-épouse de Nicolas Sarkozy a réaffirmé la nécessité de faciliter la vie des femmes afin qu’elles puissent endosser des postes à fortes responsabilités. « Quand vous êtes une femme, vous avez trois vies : vous êtes une femme, une mère et une travailleuse », explique-t-elle. Et d’ajouter : « Si vous avez des enfants, ou que vous projetez d’en avoir, cela ne doit pas être un problème pour vous de reprendre le travail après la grossesse. »

Et quand elle aborde le sujet de la parité en politique, notamment en France, Cécilia Attias fait montre de critique. Si elle estime la loi du 6 juin 2000 nécessaire, elle pointe néanmoins du doigt le gouvernement Juppé de 1995, et en particulier « les jupettes » (les ministres surnommées ainsi par la presse). Le chef du gouvernement avait en effet nommé douze femmes dont Françoise de Panafieu et Corinne Lepage, avant finalement d’en renvoyer huit d'entre elles au bout de six mois. Une notion de parité quelque peu galvaudée qui avait alors marqué les esprits. Pour l’ancienne Première dame, « ça n’a pas marché parce qu’il a choisi des femmes en raison de leur sexe, et non pour leur compétence ».

Le débat dévie ensuite sur la notion de pouvoir exercé par les hommes et le puissant attrait qu’il entraîne chez les femmes. Une tendance qui n’est pas nouvelle, selon Cécilia Attias. L’ex-épouse de Nicolas Sarkozy estime en effet que « cela fait des siècles que ça se passe ainsi », avant de rappeler que « Félix Faure était mort en 1899 dans les bras de sa maîtresse ». En guise d’anecdote, elle raconte que certaines femmes approchaient Nicolas Sarkozy pour « lui donner leur numéro de portable », alors même qu’elle se trouvait à ses côtés. Et de conclure : « Vous ne pensez pas que c'est un problème, ça ? »

« Bien sûr que Nicolas Sarkozy a une chance de gagner, c'est évident ». Voilà ce qu’a répondu ce matin, sur LCI, l’ex-femme de Nicolas Sarkozy, Cécilia Attias à la question de savoir si le président sortant avait des chances d’être réélu président de la République.  

Interrogée par Valérie Expert, celle qui en 2007 avait soutenu jusqu’au bout Nicolas Sarkozy dans sa course à la tête du pays, a confié : « la vie politique je continue à m’y intéresser. Je regarde, j’observe ». Mais lorsque le sujet de la campagne présidentielle française a été évoquée, l’ex-épouse du chef de l’Etat a nuancé ses propos en indiquant qu’elle ne voulait pas « jouer du tout là-dedans ». Après tout Cécilia Attias était en visite en France principalement pour parler de sa fondation « Cécilia Attias for women » et du forum international, « Dialogue for Action Africa ». Elle a tout de même tenu à préciser que c’était pour elle « tout à fait naturel » de soutenir Nicolas Sarkozy, « le père de [son] fils ».

L’ex épouse du chef de l’état qui vit désormais aux Etats-Unis avait d’ailleurs souhaité « bonne chance » (en anglais « good luck ») dès le 15 février dernier au président sortant via son compte Twitter quelques heures avant l'officialisation de sa candidature au JT de TF1.