(1) Bien évidemment, nous croyons à l’unité de l’UPC et y travaillons sans relâche. Elle est tout à fait possible et doit nécessairement inclure tous ses groupes, y compris celui dit des « fidèles ». (Voir « Brèves propositions…).
(2) La convocation d’un « Congrès unitaire », c’est-à-dire d’un Congrès d’Unification et la fixation de la date de celui-ci, ne devraient donc pas se faire de manière irresponsable et sans consensus ». « Aucune échéance électorale nationale ne justifie la précipitation ». Ceux qui veulent répéter l’opération du 17 Janvier 2012 à l’Hôtel Jouvence, et convoquer un nouveau faux Congrès, ne pourront aboutir qu’aux mêmes résultats sans faire faire le moindre progrès à l’unité de l’UPC. Bien au contraire : historiquement le pseudo-congrès de Douala est un fiasco.
(3) Nous avons défini et analysé les défis majeurs actuels de l’UPC : Unification, autonomisation par rapport au pouvoir, et détribalisation. Dans le passé, le gouvernement a porté une part importante de responsabilité du désordre dans l’UPC en voulant absolument domestiquer une aile du parti. Il s’est retrouvé avec plusieurs groupes de surenchère après avoir autorisé plusieurs congrès de courtisans. Tantôt il marginalisait l’aile radicale, tantôt il la gratifiait de correspondances du Directeur du Cabinet Civil de la Présidence de la République. Nous souhaitons que persiste l’effort de l’actuel Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation pour mettre de la cohérence dans la politique du gouvernement au sujet de l’UPC…
(4) Nous avons proposé aux nouveaux députés de l’UPC à l’Assemblée Nationale qu’ils cessent de se combattre et de se positionner comme meilleurs valets possibles du pouvoir, et leur avons demandé de signer un « engagement de Gouvernance Propre et d’Appui Prioritaire à l’UPC », et de s’associer à la convocation d’une Conférence des Cadres de l’UPC en vue d’un vrai Congrès Unitaire. Malheureusement, ces Députés élus sur la base du rejet du RDPC par les populations du Nyong et Kélé, veulent absolument se prostituer au…RDPC !
(5) Face à tant de médiocrité et d’aveuglement par l’arrivisme, nous demandons au Président de la République de ne nommer aucun Ministre de l’UPC tant que persistera la division du Parti.
Yaoundé le 18 Novembre 2013.