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D’ici le mois de février 2013, tout citoyen interpellé par les forces du maintien de l’ordre devra décliner son identité en présentant sa carte nationale d’identité. Cette mesure des autorités administratives de la région du Sud-ouest vise à aller en guerre contre le grand banditisme. « Nous allons intensifier les contrôles dans toutes les villes et les environs. Nous avons remarqué que nombre de nos populations n’ont pas de cartes nationales d’identité. Or c’est un document important pour tout citoyen qui se respecte. Nous pensons qu’en intensifiant les contrôles, nous allons les contraindre à se faire établir cette pièce. Il faut que les populations aient ce document pour aller se faire inscrire sur les listes électorales », déclare le préfet du Fako. Ce discours a constitué l’essentiel du message des autorités administratives de la région du Sud-ouest lors de leurs différentes visites de prise de contact. Dans les arrondissements de Tiko, Muyuka et Limbe I où le préfet du Fako est rendu jeudi 24 janvier 2013, l’annonce d’une décision préfectorale ordonnant les forces de maintien de l’ordre à entreprendre des contrôles inopinés des cartes nationales d’identité et des reçus d’inscription sur les listes électorales a été faite. « Tout le monde sans exclusive est concerné », martèle le chef de terre.

Autre point soulevé par le préfet du Fako, l’hygiène et la salubrité dans toutes les villes ce département. A cet effet, Il a instruit les maires de prendre des décisions municipales. Il faut souligner qu’à Limbe et à Tiko, les journées de Jeudi et de lundi ont été choisies pour faire la propriété hebdomadaire. « Je serai personnellement sur place pour m’enquérir de la mise en application de cette instruction », promet Zang III.