Cap-Vert Cameroun: Les Lions indomptables noyés dans la mer des Requins Bleus
DOUALA - 10 SEPT. 2012
© Christian TCHAPMI | Le Messager
© Christian TCHAPMI | Le Messager
Vers une nouvelle CAN manquée ? La
modeste équipe du Cap-Vert a créé la surprise samedi 08 septembre à
Praia, lors du dernier tour aller des qualifications à la Coupe
d’Afrique des nations (Can) 2013 en venant à bout d’une équipe nationale
du Cameroun méconnaissable (2-0). Une défaite qui compromet gravement
les chances de qualification des Lions pour le rendez-vous de janvier
prochain à Johannesburg.
Samedi noir pour les poulains de Denis Lavagne! L’expédition capverdienne a été une grosse désillusion pour les Lions indomptables qui se sont fait humilier par l’équipe locale (2-0). Une défaite (surprenante) que les fauves n’ont certainement pas vu venir puisqu’au regard de la physionomie du match, Nicolas Nkoulou et ses coéquipiers, orphelins de Samuel Eto’o, étaient pratiquement déconnectés de l’ambiance euphorique du stade annexe de Praia. Avec une attaque stérile, un milieu de terrain désordonné, en panne d’inspiration et un rideau défensif à peine visible, l’équipe nationale fanion a eu maille à partir face aux multiples assauts des artificiers capverdiens, plus que jamais déterminés à laver l’affront des deux faux pas de 2008. Avec cette déconvenue (de trop) tributaire des multiples crises qui secouent la tanière, le Cameroun est en passe de rater une deuxième Can consécutive. Une première depuis 1980.
Le match proprement dit a débuté avec un peu plus de 10 minutes de retard pour des raisons non encore élucidées, ce d’autant plus que la retransmission assurée par la Cameroon radio and television (Crtv) a été-comme toujours-un gros échec. Il était donc difficile pour le téléspectateur d’être renseigné sur cet « incident » d’avant match. A peine le coup d’envoi donné, les attaquants Cap-Verdiens n’ont pas attendu longtemps pour imposer la loi du domicile. La preuve, alors qu’on joue la 8e minute, Idriss Carlos Kameni se voit inquiété suite à un coup de tête sauvé de justesse sur la ligne de but par Henri Bedimo. Sous l’impulsion de leurs supporters, les locaux vont multiplier les offensives dans la défense camerounaise, avec en l’occurrence une percussion sur le coté droit de Odair Fortes (14e) dont le centre trouve Heldon Ramos qui envoie le cuir dans le décor. Les Lions peinent à entrer dans le match, le jeu est sans relief, les erreurs s’amoncèlent et l’inévitable arrive à la 22e minute quand Ricardo Silva, sur un coup de pied arrêté, s’élève plus haut que tout le monde et accompagne le ballon de la tête dans les buts d’un Kameni impuissant. (1-0) La maigre réaction des Camerounais se limite seulement à deux centres de Georges Constant Mandjeck pour Benjamin Moukandjo et Djeng, sans succès.
Jorge Djaniny Semedo
C’est avec une belle possession de balle (53%) et l’avantage au tableau d’affichage que les Requins bleus regagnent les vestiaires. Mais la mi-temps qu’on souhaite revancharde, va jouer des prolongations interminables. Motif ? « A cause d’un incident technique nous ne sommes plus en mesure de vous proposer la suite de cette rencontre. Nous nous en excusons », s’est contenté de placarder sur le petit écran, Canal France internationale (Cfi), le gestionnaire des droits de diffusion de ce match, au grand dam des téléspectateurs camerounais qui attendent en vain. C’est donc sur internet ou à la radio que les fans des Lions ont suivi la deuxième manche de cette confrontation pendant laquelle les visiteurs ont continué de subir le match sans parvenir à développer du jeu. Profitant de cette contreperformance, les Cap-Verdiens très inspirés, doublent la mise sur un nouveau coup de pied arrêté grâce au virevoltant Jorge Djaniny Semedo (61e). Ce deuxième but sonne comme un coup de massue pour les visiteurs qui vont malgré tout, tenter le tout pour le tout pour revenir au score. En vain.
Les entrées d’Achille Emana et de Vincent Aboubakar n’y changeront rien. Lucio Antunes et ses poulains tiennent le bon bout. Le jeu est léché dans le camp Capverdien et insipide chez les Lions. La messe est dite et les carottes sont cuites pour le Cameroun qui vient de mordre la poussière devant des Requins affamés. Revoici donc le Cameroun dans de sales draps ! Avec une équipe sans âme et sans réaction, un entraîneur honni, aux choix contestés et contestables, une Fécafoot mis en cause par Samuel Eto’o Fils, c’est le contraire qui aurait surpris. Le match retour prévu le 13 octobre à Yaoundé promet des étincelles.
Samedi noir pour les poulains de Denis Lavagne! L’expédition capverdienne a été une grosse désillusion pour les Lions indomptables qui se sont fait humilier par l’équipe locale (2-0). Une défaite (surprenante) que les fauves n’ont certainement pas vu venir puisqu’au regard de la physionomie du match, Nicolas Nkoulou et ses coéquipiers, orphelins de Samuel Eto’o, étaient pratiquement déconnectés de l’ambiance euphorique du stade annexe de Praia. Avec une attaque stérile, un milieu de terrain désordonné, en panne d’inspiration et un rideau défensif à peine visible, l’équipe nationale fanion a eu maille à partir face aux multiples assauts des artificiers capverdiens, plus que jamais déterminés à laver l’affront des deux faux pas de 2008. Avec cette déconvenue (de trop) tributaire des multiples crises qui secouent la tanière, le Cameroun est en passe de rater une deuxième Can consécutive. Une première depuis 1980.
Le match proprement dit a débuté avec un peu plus de 10 minutes de retard pour des raisons non encore élucidées, ce d’autant plus que la retransmission assurée par la Cameroon radio and television (Crtv) a été-comme toujours-un gros échec. Il était donc difficile pour le téléspectateur d’être renseigné sur cet « incident » d’avant match. A peine le coup d’envoi donné, les attaquants Cap-Verdiens n’ont pas attendu longtemps pour imposer la loi du domicile. La preuve, alors qu’on joue la 8e minute, Idriss Carlos Kameni se voit inquiété suite à un coup de tête sauvé de justesse sur la ligne de but par Henri Bedimo. Sous l’impulsion de leurs supporters, les locaux vont multiplier les offensives dans la défense camerounaise, avec en l’occurrence une percussion sur le coté droit de Odair Fortes (14e) dont le centre trouve Heldon Ramos qui envoie le cuir dans le décor. Les Lions peinent à entrer dans le match, le jeu est sans relief, les erreurs s’amoncèlent et l’inévitable arrive à la 22e minute quand Ricardo Silva, sur un coup de pied arrêté, s’élève plus haut que tout le monde et accompagne le ballon de la tête dans les buts d’un Kameni impuissant. (1-0) La maigre réaction des Camerounais se limite seulement à deux centres de Georges Constant Mandjeck pour Benjamin Moukandjo et Djeng, sans succès.
Jorge Djaniny Semedo
C’est avec une belle possession de balle (53%) et l’avantage au tableau d’affichage que les Requins bleus regagnent les vestiaires. Mais la mi-temps qu’on souhaite revancharde, va jouer des prolongations interminables. Motif ? « A cause d’un incident technique nous ne sommes plus en mesure de vous proposer la suite de cette rencontre. Nous nous en excusons », s’est contenté de placarder sur le petit écran, Canal France internationale (Cfi), le gestionnaire des droits de diffusion de ce match, au grand dam des téléspectateurs camerounais qui attendent en vain. C’est donc sur internet ou à la radio que les fans des Lions ont suivi la deuxième manche de cette confrontation pendant laquelle les visiteurs ont continué de subir le match sans parvenir à développer du jeu. Profitant de cette contreperformance, les Cap-Verdiens très inspirés, doublent la mise sur un nouveau coup de pied arrêté grâce au virevoltant Jorge Djaniny Semedo (61e). Ce deuxième but sonne comme un coup de massue pour les visiteurs qui vont malgré tout, tenter le tout pour le tout pour revenir au score. En vain.
Les entrées d’Achille Emana et de Vincent Aboubakar n’y changeront rien. Lucio Antunes et ses poulains tiennent le bon bout. Le jeu est léché dans le camp Capverdien et insipide chez les Lions. La messe est dite et les carottes sont cuites pour le Cameroun qui vient de mordre la poussière devant des Requins affamés. Revoici donc le Cameroun dans de sales draps ! Avec une équipe sans âme et sans réaction, un entraîneur honni, aux choix contestés et contestables, une Fécafoot mis en cause par Samuel Eto’o Fils, c’est le contraire qui aurait surpris. Le match retour prévu le 13 octobre à Yaoundé promet des étincelles.