Canada: La commission électorale contestée
YAOUNDE - 02 septembre 2011
© Jacques Keiy Yogo | L'Actu
La présence d'un certain Nkob Réné Sadi fait jaser. Le président d'Élecam et Mgr Watio, en mission au Canada, ont pris soin d'éviter les Camerounais.
© Jacques Keiy Yogo | L'Actu
La présence d'un certain Nkob Réné Sadi fait jaser. Le président d'Élecam et Mgr Watio, en mission au Canada, ont pris soin d'éviter les Camerounais.
D’après Michael Fogaing qui
dirige aussi l’association Diaspora pour la modernité, il est évident
qu'Elecam n’a ni la volonté ni les capacités pour organiser une élection
libre et équitable. Comme les autres mouvements camerounais de la
diaspora, Michael Fogaing dénonce le fait que l'ambassade soit un
démembrement de fait d'Elecam. À Ottawa, c'est Jean Bosco Etoa Etoa,
le conseillé culturel, qui a été désigné «Point focal Elecam». La
Commission électorale constituée ici est composée de quatre membres dont
un certain Nkob René Sadi, dont le patronyme fait jaser. Cette
commission est chargée des inscriptions qui ont débuté vendredi 27 août.
La quasi-totalité des organisations de la diaspora prône le boycott de
cette élection. Ces organisations se sont d'ailleurs unies pour la
circonstance ; elles se disent déterminées à empêcher que «Paul Biya exporte la fraude dans les pays de vieille tradition démocratique».
D'après un communiqué du Haut commissariat du Cameroun au Canada, signé du 22 août dernier, et diffusé sur le site du haut commissariat du Cameroun au Canada, M. Fonkam Azuh et Mgr Watio ont effectué une mission à Ottawa, dans le cadre de la mise en place de la commission électorale au Canada. Le communiqué du haut commissaire précise qu’un premier communiqué a été émis le 19 août invitant les Camerounais du Canada à venir rencontrer les illustres membres d'Elecam le ... 20 août.
Fonkam Azuh et Watio auraient rencontré une trentaine de Camerounais, selon un compte rendu publié sur le site de l’ambassade. Pour comparaison, en 2010, lors de la Coupe du monde d'Afrique du Sud, Radio Canada indiquait que près de 2500 Camerounais détenant encore la nationalité camerounaise vivaient au Canada. En réalité, la presque totalité des citoyens n’a pas été informée du séjour de M. Fonkam et son collègue au Canada. Le président de l’Association des Camerounais du Canada (ACC), Pascal Balata, que nous avons contacté, n’a pas retourné nos messages. Par contre, Michael Fogaing, ancien président de l’ACC dont il est membre du conseil permanent, a révélé au cours d'une interview à la radio Allô Afrika que le bureau exécutif de l'ACC se trouve également dans l’embarras étant entendu que c'est le 19 août qu’il lui a été demandé de sensibiliser les Camerounais pour une rencontre du 20 août, à 13h. Évidemment, il ne pouvait rien faire.
Le Canada est presqu'aussi grand que la Russie, avec 9 984 670 km2 les Camerounais vivent dans toutes les provinces de ce vaste pays. Comment peut-on prétendre les réunir en moins de 24 heures ? Il est clair, aux yeux de la majorité des Camerounais, que le Haut commissariat a trié sur le volet les citoyens de leur bord. Déjà quelques jours avant l'arrivée de M. Azuh et Mgr Watio, Marie Thérèse Owundi a séjourné à Ottawa en toute discrétion, pour installer le point focal d'Elecam.
D'après un communiqué du Haut commissariat du Cameroun au Canada, signé du 22 août dernier, et diffusé sur le site du haut commissariat du Cameroun au Canada, M. Fonkam Azuh et Mgr Watio ont effectué une mission à Ottawa, dans le cadre de la mise en place de la commission électorale au Canada. Le communiqué du haut commissaire précise qu’un premier communiqué a été émis le 19 août invitant les Camerounais du Canada à venir rencontrer les illustres membres d'Elecam le ... 20 août.
Fonkam Azuh et Watio auraient rencontré une trentaine de Camerounais, selon un compte rendu publié sur le site de l’ambassade. Pour comparaison, en 2010, lors de la Coupe du monde d'Afrique du Sud, Radio Canada indiquait que près de 2500 Camerounais détenant encore la nationalité camerounaise vivaient au Canada. En réalité, la presque totalité des citoyens n’a pas été informée du séjour de M. Fonkam et son collègue au Canada. Le président de l’Association des Camerounais du Canada (ACC), Pascal Balata, que nous avons contacté, n’a pas retourné nos messages. Par contre, Michael Fogaing, ancien président de l’ACC dont il est membre du conseil permanent, a révélé au cours d'une interview à la radio Allô Afrika que le bureau exécutif de l'ACC se trouve également dans l’embarras étant entendu que c'est le 19 août qu’il lui a été demandé de sensibiliser les Camerounais pour une rencontre du 20 août, à 13h. Évidemment, il ne pouvait rien faire.
Le Canada est presqu'aussi grand que la Russie, avec 9 984 670 km2 les Camerounais vivent dans toutes les provinces de ce vaste pays. Comment peut-on prétendre les réunir en moins de 24 heures ? Il est clair, aux yeux de la majorité des Camerounais, que le Haut commissariat a trié sur le volet les citoyens de leur bord. Déjà quelques jours avant l'arrivée de M. Azuh et Mgr Watio, Marie Thérèse Owundi a séjourné à Ottawa en toute discrétion, pour installer le point focal d'Elecam.