Canada- Cameroun: Go !!! Quand Paul Biya manque l’occasion de se taire sur les lettres de Marafa et raconte des niaiseries

Canada- Cameroun: Go !!! Quand Paul Biya manque l’occasion de se taire sur les lettres de Marafa et raconte des niaiseries

Biya Paul:Camer.be“...you have sat too long here for any good you have been doing. Depart I say, and let us have done with you.In me name of God, go!" Marafa. Quand Paul Biya qualifie les lettres de Marafa de « commentaires »… Paul Biya l'homme « aux premières pierres déposées » qui se croit tout permis à cause de son immunité présidentielle à vie. Le paradoxe du régime Biya en marche. Tous ses lieutenants sont au front depuis les publications des lettres de son ancien Ministre Marafa... Très absent quand il s'agit d'une interview aux médias nationaux, pour une rare fois qu'il échange avec un journaliste, il ne raconte que des niaiseries. Lisez plutôt son entrevue avec Charles Ndongo.

On le savait, Paul Biya après 30 années au pouvoir était un adepte de monologue à travers ses discours. Le défunt président gabonais Omar Bongo disait ironiquement que ceux qui veulent des discours n'ont qu'à aller au Cameroun.

Après 30 années à la tête de la nation camerounaise, on peut compter au bout des doigts d'une main le nombre de conseils ministériels tenus par lui.

Après 30 années à la tête de la nation camerounaise, on peut compter ou bout des doigts d'une main le nombre d’entrevues qu'il a accordées à une presse nationale.

On peut se demander d'où vient un tel pouvoir à Paul Biya pour qu'il traite son peuple avec tant de mépris?

Paul Biya agit comme s'il n'était pas égal aux yeux de la loi comme tous les autres citoyens,

Que Paul Biya le sache, il est un camerounais comme tous les autres. Ni au-dessus des uns, ni en dessous des autres. La justice a des principes pour tous.

Balayer du revers de la main des lettres d'un ancien ministre de son régime au rang des '' commentaires'' est une insulte grave non seulement au peuple camerounais mais aussi pour les investisseurs et grands partenaires du Cameroun. Il doit au minimum être entendu dans toutes les affaires en suspens où son nom a été cité.

Paul Biya l'homme '' aux premières pierres déposées'' qui se croit tout permis à cause de son immunité présidentielle à vie.

Faut- il le souligner au meilleur élève de la France que vendredi 15 juin 2012 dès minuit s’achevait l'immunité présidentiel de Nicolas Sarkozy ce qui veut dire dorénavant il peut être poursuivi en justice ?

Faut-t-il le rappeler ?

La constitution du 10 Avril 2008, Titre VIII De La Haute Cour de Justice, alinéa 3) et qu’il « ne peut être mis en accusation que par l'Assemblée nationale et le Sénat statuant par un vote identique au scrutin public et à la majorité des quatre cinquièmes des membres » (alinéa 2). Dans un contexte politique où le parti au pouvoir détient la majorité des députés après des élections décriées de frauduleuses par l'opposition…

Cette révision de la constitution camerounaise accordant une immunité et après son mandat arrive à un moment où la corruption est généralisée au sommet de l'État, la déclaration des biens personnels souhaitée.

Bien que Paul Biya relègue les lettres de Marafa au rang de ''commentaires'', paradoxalement toute la machine du RDPC parti au pouvoir est en mode panique et fait le tout pour le tout pour étouffer les révélations du délateur Marafa.

Certains crient vengeance comme si crier avec conviction, dénoncer avec force le délateur Marafa avec des lettres de soutien à l'endroit de Paul Biya lavaient tous les soupçons. Cette classe d'élite au Pouvoir qui se nourrit de l'INERTIE du peuple camerounais…

Les créatures de Paul Biya comme elles se sont elles-mêmes auto qualifiées qui crient vengeance aux ''pétards mouillés'' des lettres de Marafa, sont celles-là mêmes qui marchent toutes main dans la main quand il s’agit de voler les fonds publics ou de se protéger, de peur qu'on vienne trouver le pion clé qui causera l'effet domino… Voilà dans quel système organisé avec des vols des contribuables on est rendu au Cameroun de Paul Biya.

Après 30 années à la tête de la nation, l'heure n'est plus aux grandes ambitions ni aux grandes réalisations. L'heure est au bilan car on tend au crépuscule d'un règne qui a mis à genou une nation qui était en voie de développement et s’est réduite à pays pauvre et très endetté.

En 30 années de règne le bilan de ce régime se limite aux premières pierres posées. Après 30 ans à la tête de la nation camerounaise comme le suggère le délateur Marafa à son ancien chef, il est temps de partir.

Nous assistons à la fin d'un régime et la peur a changé de côté. “...you have sat too long here for any good you have been doing. Depart I say, and let us have done with you.In me name of God, go!" Marafa.

Si les lettres de Marafa ne sont que des commentaires, pourquoi tous les lieutenants de Biya réagissent-t-ils, et les motions de soutien pleuvent-t-elles de partout? Telle est notre question de la semaine.

Entrevue Paul Biya à Charles Ndongo Vendredi 15 juin 2012 Monsieur le Président, comment appréciez-vous la visite que vous venez d’effectuer dans la région du Sud ?

Excellente visite. Les populations sont heureuses, les perspectives d’avenir sont prometteuses. Que dites-vous à ceux qui doutent encore des Grandes Réalisations, que le meilleur est à venir ? Le meilleur est à venir. On a encore des pierres à poser pour Lom Pangar, pour Mekin (barrages hydro-électriques) et pour d’autres grands projets. Monsieur le Président, une question d’actualité concernant vos anciens collaborateurs qui sont en délicatesse avec la justice et dont certains s’illustrent par une abondante activité éditoriale. Cela vous laisse-t-il indifférent ? La justice est indépendante. On la laisse agir et les résultats qui en sortiront, nous les accepterons. D’autre part, je n’ai pas à commenter les commentaires.

Telle est notre question de la semaine. L’objectif visé par ce débat de Camer.be est de faire de cette rubrique un carrefour de savoir, favoriser l’interaction; susciter la participation de tous et trouver des réponses ou des pistes de solutions sur certains enjeux précis de notre pays; Demeurer toujours avant-gardiste; Rendre utile au peuple camerounais la popularité de la rubrique. Le contenu de ce texte ne reflète pas nécessairement la prise de position des auteurs sur le sujet.

Le débat se doit d’être constructif et participatif. Nous vous convions d’ailleurs très fortement de soumettre des thèmes pour le futur. Pour cette raison, veuillez contacter l’équipe de Camer.be (mailto:webmaster@camer.be ) qui se fera un réel plaisir de me transmettre vos questions et suggestions. Votre participation est gage de réussite de cette rubrique hebdomadaire sur notre sitehttp://www.camer.be C’est l’intérêt de notre peuple qui prime. Comment faire pour réagir ? Cliquer sur l’onglet réagir en bas de l’article et suivre les instructions.

Nous vous remercions d’avance. Bonne semaine… A vos claviers... Ce dimanche 17 juin 2012, il y a de cela 302 jours que le bébé de Vanessa Tchatchou a été volé. C'était le 20 août 2011 à l’Hôpital gynéco-obstétrique de Ngousso à Yaoundé capitale du Cameroun.

© Camer.be : Félicité Ngadja


19/06/2012
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