Depuis début avril, la société de téléphonie Camtel a suspendu toutes ses lignes de l’université de Ngaoundéré. Motif invoqué : le non-paiement de la facture du mois de mars qui s’élève à un peu plus de 41 millions de Fcfa. ««
En attendant que la situation revienne à la normale, seuls les enseignants disposant d’une clé internet peuvent mener à minima leurs travaux. Ceux qui n’en disposent pas encore se bousculent avec leurs étudiants dans les cybers café. Tous les responsables de l’université de Ngaoundéré sont habitués à ce genre de désagrément. En novembre 2013, cette même entreprise avait privé l’université de ses services pour avoir accumulé des factures impayées à hauteur de 104 millions de Fcfa que l’institution avait fini par solder quelques semaines après.
Toujours dans cette même université, depuis le 14 mars 2014, les étudiants de la Faculté des Sciences juridiques et politiques attendent toujours de faire leurs rattrapages du premier semestre. L’imprimerie nationale (agence de Garoua) n’a pu livrer les cahiers de composition à l’université de Ngaoundéré depuis le début de l’année 2014, réclamant ses 100 millions de Fcfa d’impayés.