CAMP SIC: Vers une hausse des loyers?
YAOUNDÉ - 27 Juin 2012
© Serge D. Bontsebe | Mutations
Le sujet a été abordé hier lors d'une descente sur le terrain du ministre en charge de l'Urbanisme.
© Serge D. Bontsebe | Mutations
Le sujet a été abordé hier lors d'une descente sur le terrain du ministre en charge de l'Urbanisme.
Yaoundé, ce 26 juin 2012. Quartiers
Nlongkak, Messa, Cité-verte, Mendong. La délégation que conduit le
ministre de l'Habitat et du développement urbain, Jean Claude
Mbwentchou, a beau changer de lieux, les camps Sic offrent le même
visage: façades dégradées; cours et allées envahies par les hautes
herbes, des déchets organiques de toutes sortes et des flaques d'eaux
usées et nauséabondes; voiries largement dégradées...Parfois, il faut
détourner le regard, fermer les yeux, se boucher les narines. «Comment
des gens vivent-ils ici?» s'interroge un des officiels présents.
Presque partout aussi, le contraste est saisissant. Entre la tenue quasi irréprochable des bureaux des responsables des antennes de la société immobilière du Cameroun (Sic) et l'état des logements. Au camp Sic de Messa, quelques préposés à l'entretien des espaces verts ou plutôt de Ce qui en reste s'activent. La visite de Jean Claude Mbwentchou étant inopinée, ils n'ont pas pu masquer la réalité de leur laxisme.
En contre bas, ce sont de vielles dames, telle cette Delphine Mahouve, 60 ans, qui s'occupent à refaire les caniveaux. Pourtant, apprend-on, la Sic prélève jusqu'à trois mille francs Cfa par loyer versé pour ces travaux. Ce que ne démentent pas les responsables locaux de la société.
A l’origine de cet état de délabrement des logements, une partie de ping-pong que se livrent les locataires et la Sic. L'entretien des bâtiments et de leurs alentours y est abordé à titre de repoussoir. C'est l'affaire de la Sic selon les locataires. C'est celle des locataires selon la Sic.
En cause aussi, à la décharge de la Sic, une raison objective: l'insuffisance des moyens. Du président du conseil d'administration (Abdoulaye Haman Adji) au directeur général de la Sic (Gabriel Bengono), l'explication était la même. D'où la proposition validée par le conseil d'administration de la Sic et transmise au Minhdu il y a plusieurs mois, d'augmenter les loyers des Camps Sic. Jean Claude Mbwentchou a demandé que cette proposition soit réactualisée. Et promis d'y accorder la plus grande attention.
Dans l'urgence, le Minhdu engage la Sic et la communauté urbaine de Yaoundé, à ramener la propreté et la salubrité dans les camps. Les délais à cet égard n'excèdent pas deux semaines. Et l'initiative devra être étendue aux autres villes qui disposent de camps Sic.
Presque partout aussi, le contraste est saisissant. Entre la tenue quasi irréprochable des bureaux des responsables des antennes de la société immobilière du Cameroun (Sic) et l'état des logements. Au camp Sic de Messa, quelques préposés à l'entretien des espaces verts ou plutôt de Ce qui en reste s'activent. La visite de Jean Claude Mbwentchou étant inopinée, ils n'ont pas pu masquer la réalité de leur laxisme.
En contre bas, ce sont de vielles dames, telle cette Delphine Mahouve, 60 ans, qui s'occupent à refaire les caniveaux. Pourtant, apprend-on, la Sic prélève jusqu'à trois mille francs Cfa par loyer versé pour ces travaux. Ce que ne démentent pas les responsables locaux de la société.
A l’origine de cet état de délabrement des logements, une partie de ping-pong que se livrent les locataires et la Sic. L'entretien des bâtiments et de leurs alentours y est abordé à titre de repoussoir. C'est l'affaire de la Sic selon les locataires. C'est celle des locataires selon la Sic.
En cause aussi, à la décharge de la Sic, une raison objective: l'insuffisance des moyens. Du président du conseil d'administration (Abdoulaye Haman Adji) au directeur général de la Sic (Gabriel Bengono), l'explication était la même. D'où la proposition validée par le conseil d'administration de la Sic et transmise au Minhdu il y a plusieurs mois, d'augmenter les loyers des Camps Sic. Jean Claude Mbwentchou a demandé que cette proposition soit réactualisée. Et promis d'y accorder la plus grande attention.
Dans l'urgence, le Minhdu engage la Sic et la communauté urbaine de Yaoundé, à ramener la propreté et la salubrité dans les camps. Les délais à cet égard n'excèdent pas deux semaines. Et l'initiative devra être étendue aux autres villes qui disposent de camps Sic.