Cameroun,Tribunal criminel spécial: Arrestation imminente du Directeur Général de la SIC
D’après nos informations le dossier socle de cette audition repose sur une lettre dénonciatrice envoyée à plusieurs administrations par un collectif du personnel de la Société Immobilière du Cameroun (SIC) devant les exactions financières perpétrées au sein de l’entreprise par le Directeur General et ses complices. Ce collectif fatigué de cautionner cette gabegie était ainsi monté au créneau.
Aujourd’hui si Jean Gabriel Bengono a été notifié par les services de sécurité de ne point sortir du Cameroun alors qu’il s’apprêtait déjà à prendre ses vacances à l’hexagone, nos sources affirment que sa mise aux arrêts est une affaire d’heure au regard de la gravité des accusations portées contre lui et ses complices et devant les conclusions bouclées depuis des mois des enquêtes diligentées par la police judiciaire et la gendarmerie nationale. Même à qui veut faire allusion à cette affaire quelques proches du Directeur général affirment que ce dernier bénéficie du « parapluie « de Belinga Eboutou, le Directeur du cabinet civil de la Présidence et confident important du Chef de l’Etat, il faudra tout de même noter que la mise à nu des dénonciations de ces collaborateurs et les enquêtes diligentées devraient fortement pencher pour sa mise à l’écart de la gestion publique.
Une lettre incendiaire
D’après certains documents consultés, la lettre transmise par un Collectif du personnel de la SIC a pour un premier temps été rédigée en Octobre 2017. Transmise au Délégué Général à la Sureté Nationale le 10 Février 2017, elle portait en objet : « Distractions de fonds, fautes lourdes de gestion, favoritisme, faux diplômes et trafic d’influence ».
D’après la quintessence du document et parlant du volet distraction de fonds, l’on notera que le « personnel Sic » avoue avoir démantelé un décaissement de 600 000 000 Fcfa (Six Cent millions de Fcfa) destiné à l’équipe de production des logements sociaux du programme gouvernemental octroyé par le Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain en 2013. Une absurdité, d’après eux, car rien ne pourrait justifier cette gratification de quelques individus et non de l’ensemble du personnel. Dans la suite, le même collectif dévoile un décaissement fantaisiste et jusqu’ici non justifié de 150 000 000 Fcfa (Cent Cinquante Millions de Fcfa) payé à un avocat en Septembre 2015. Cet argent, d’après eux, aura servi au camouflage d’un meurtre orchestré par le Fils ainé du Directeur Général Jean Gabriel Bengono. Le meurtre commis dans un appartement de la Cité Verte et attribué à son fils avait été démantelé par quelques infirmières de l’Hôpital de la cité verte lorsque la dépouille sera acheminé par Jules Martin Amougou le Sous-directeur des Moyens Généraux de la SIC.
Dans le cadre du contrat plan de la SIC transmis à la Société Nationale d’Investissement, la Commission Technique de Réhabilitation des Entreprises Publiques et Parapubliques (CTR) va octroyer 1 000 000 000 Fcfa (Un milliard de Fcfa) dans le cadre du ravalement des peintures dans plusieurs Camp-Sic à savoir Cité-verte, Mendong, Messa, Kotto et le Grand-Nord. Cet argent géré par une caisse d’avance coordonnée par Amougou Jean Martin, régisseur, va connaitre des destinations ambiguë qui dévoilent des paiements à des sociétés fictives qui s’avèrent appartenir par personnes interposées à Monsieur le Directeurs General et son acolyte Jules Martin Amougou. De ce marché de peinture, le constat des employés est qu’il existe encore des bâtiments qui n’ont pas connus une nouvelle cure de jouvence alors que toute cette somme a été entièrement payée aux prestataires.
Surfacturation des travaux du le logement U22 de la Cité-verte appartenant aux enfants du Directeur General. Contre toute méprise et violation du code des marchés publics qui prescrit un appel d’offre lorsqu’un marché dépasse 5 millions de Fcfa (Cinq millions de Fcfa), Monsieur Jean Gabriel BENGONO a autorisé le paiement de 14 000 000 Fcfa (Quatorze millions de Fcfa). Dans cette affaire les noms pour complicité de Monsieur Amougou Jules Martin, Ndjeudjeu Martin Constant (Chef de brigade de la maintenance) et Wouagnia Ernest (Directeur des ressources Humaines) sont cités.
Non respect de la convention Sic-Afriland pour la construction de la résidence de Nkolodom avec hypothèque des immeubles de la Cité-verte depuis 6 ans. Comme entourloupe, Monsieur Gabriel Bengono a fait ouvrir des comptes à la Banque Atlantique pour le paiement des acquisitions des clients au détriment d’Afriland First Bank. A ce jour et pour se faire payer, la banque appartenant à Kammogne Fokam a été obligé d’opérer la saisine des comptes de l’entreprise.
Construction d’un bâtiment en bois (matériel provisoire) à Bertoua pour un montant de 11 000 000 Fcfa (Onze Millions de Fcfa). Marché surfacturé payé par Monsieur Amougou Jules Martin.
Distraction d’un domaine public de plus de 500 m2 au lieu-dit Immeuble Garé au Camp-Sic Messa contre une somme de 5 000 000 Fcfa (Cinq Millions de Fcfa) payé en main propre au Directeur général Jean Gabriel BENGONO par des vendeurs de chaussures afin d’exercer leur métier sans que la trésorerie de la SIC n’en bénéficie. Par la suite, les commerçants avoueront avoir versé 2 000 000 Fcfa (Deux millions de Fcfa) supplémentaire à Monsieur Amougou Jules Martin.
Surfacturation de l’achat d’un seul casque de motocycle à 50 000 Fcfa pour l’agence de Garoua ainsi que l’achat d’une moto à 800 000 Fcfa.
Paiement d’une mission fictive en Décembre 2016 à Monsieur OKASSIE Amboulou alors qu’il bénéficiait à la même période d’un congé annuel. Même faute de gestion constatée pour la cas de Monsieur WOUAGNIA KAMDEM Ernest qui, d’après les documents comptables ira en mission avec le Directeur General à Lyon au mois d’Octobre 2016. Les billets d’avions payés surfacturés à hauteur de 12 000 000 Fcfa (Douze Millions de Fcfa)
Adèle Mballa Atangana à la barre
La présentatrice du journal télévisé à la chaine nationale camerounaise est également citée dans cette lettre dénonciatrice. Suspendue jusqu’à ce jour par le top management de la CRTV pour avoir déclarée en pleine antenne que le Chef de l’Etat français avait déjà nommé son Premier Ministre en la personne de François Bairou alors que le gouvernement français n’était pas encore connu, causant un malaise diplomatique sans précédent, cette dernière est accusée par le Collectif du personnel Sic d’avoir participé à la distraction de plusieurs millions de Fcfa en complicité avec le Directeur général et Monsieur Amougou Jules Martin.
Devrait-elle également être interpellée pour complicité avec le Directeur général de la Sic et ses nombreux complices ? La réponse est sans aucun doute. Mais connaissant le Cameroun et ses Camerouniaiseries just wait and see.
A SUIVRE PROCHAINEMENT D’AUTRES REVELATIONS SUR LES FAUX DIPLOMES DU DIRECTEUR GENERAL ET SES COLLABORATEURS
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