Cameroun/Scandale: Des préservatifs retrouvés dans les produits Guinness
YAOUNDÉ - 04 Janvier 2012
© Jean Marie Biongolo (L'Avocat) | Correspondance
On retrouve également dans des bouteilles contenant de la bière et hermétiquement fermées de cette société brassicole, d'autres impuretés répugnantes.
Les consommateurs des produits Guinness devraient dorénavant faire très attention aux bières qui leur sont servies dans les bars ou tout autre point de vente de ceux-ci. En effet, depuis quelque temps, et de façon récurrente, un tenant de débit de boisson, un tantinet regardant de la qualité des produits consommés par ses clients, s'est rendu à l'évidence que ceux de la Guinness sont également dangereux à la consommation. On y découvre très souvent comme dans les bouteilles de «Satzenbrau» ou de «Ice» qui nous ont été présentées, des objets ressemblant soit à des préservatifs dépourvus de leur emballage, soit du papier format mâché, ou encore des matières plastiques. Toute chose qui à première vue provoque des haut-le-cœur. «En l'espace de deux mois, je me suis convaincu que la société Guinness était dangereuse pour notre pays, car faisant consommer aux Camerounais des choses très dangereuses. C'est il y a exactement deux mois que j'ai découvert au fond d'une bouteille «Satz» servie à un septuagénaire des débris de papier. Du coup cela attira mon attention au point où, je pris l'habitude de scruter tous les produits qui me sont livrés. Et il ne se passe pas de semaine sans que je ne trouve des éléments terribles dans ces bouteilles» nous confia le tenant du bar, victime selon lui d'un sabotage de la part de la Guinness.
En fait, après avoir essuyé plusieurs fois ces désagréments, ce trentenaire engagea des démarches pour que le préjudice par lui subi soit réparé, en vain jusqu'à présent. D'ailleurs, il ne manque d'être tourné en dérision et même en bourrique par un personnel de la Guinness jamais à court d'insolence. De fait, il affirme «je me suis d'abord rendu à l'agence régionale du Centre à Yaoundé, où plutôt on m'a demandé d'aller à la maison mère à Douala. Làbas, je fus pratiquement éconduit au bureau du contentieux par une dame qui me fit un réquisitoire, sans même me rembourser mon argent de transport. En plus, elle m'intima l'ordre de porter plainte à la Guinness qui n'a pas peur des procès parce qu'elle a des connexions avec la justice, et qu'elle possède une pléthore d'avocats qui n'attendent que de pareilles occasions».
Au demeurant, à la lumière de ce scandale, l'on peut dire sans ambages que la qualité des produits Guinness est aux antipodes de la notoriété que cette société brassicole charrie dans le monde entier. Par ailleurs, il est à craindre que la bière Guinness, par sa qualité visqueuse et sombre, ne renferme des choses plus nocives qui engendreraient des maladies aux Camerounais.
Il est donc de bon ton aujourd'hui que l'Etat Camerounais et les différents protecteurs des droits des consommateurs se penchent sur cette affaire Guinness afin d'épargner les preneurs des produits de cette société des désagréments notés plus haut. Des désagréments qui s'ils ne relèvent pas de l'incurie, ceux-ci viendraient de la volonté de certains travailleurs de saboter leurs produits. Toujours est-il que ce sont les consommateurs tenants des débits de boisson qui payent le lourd tribut. Toutefois quel que soit le cas, la justice devait être dite.
© Jean Marie Biongolo (L'Avocat) | Correspondance
On retrouve également dans des bouteilles contenant de la bière et hermétiquement fermées de cette société brassicole, d'autres impuretés répugnantes.
Les consommateurs des produits Guinness devraient dorénavant faire très attention aux bières qui leur sont servies dans les bars ou tout autre point de vente de ceux-ci. En effet, depuis quelque temps, et de façon récurrente, un tenant de débit de boisson, un tantinet regardant de la qualité des produits consommés par ses clients, s'est rendu à l'évidence que ceux de la Guinness sont également dangereux à la consommation. On y découvre très souvent comme dans les bouteilles de «Satzenbrau» ou de «Ice» qui nous ont été présentées, des objets ressemblant soit à des préservatifs dépourvus de leur emballage, soit du papier format mâché, ou encore des matières plastiques. Toute chose qui à première vue provoque des haut-le-cœur. «En l'espace de deux mois, je me suis convaincu que la société Guinness était dangereuse pour notre pays, car faisant consommer aux Camerounais des choses très dangereuses. C'est il y a exactement deux mois que j'ai découvert au fond d'une bouteille «Satz» servie à un septuagénaire des débris de papier. Du coup cela attira mon attention au point où, je pris l'habitude de scruter tous les produits qui me sont livrés. Et il ne se passe pas de semaine sans que je ne trouve des éléments terribles dans ces bouteilles» nous confia le tenant du bar, victime selon lui d'un sabotage de la part de la Guinness.
En fait, après avoir essuyé plusieurs fois ces désagréments, ce trentenaire engagea des démarches pour que le préjudice par lui subi soit réparé, en vain jusqu'à présent. D'ailleurs, il ne manque d'être tourné en dérision et même en bourrique par un personnel de la Guinness jamais à court d'insolence. De fait, il affirme «je me suis d'abord rendu à l'agence régionale du Centre à Yaoundé, où plutôt on m'a demandé d'aller à la maison mère à Douala. Làbas, je fus pratiquement éconduit au bureau du contentieux par une dame qui me fit un réquisitoire, sans même me rembourser mon argent de transport. En plus, elle m'intima l'ordre de porter plainte à la Guinness qui n'a pas peur des procès parce qu'elle a des connexions avec la justice, et qu'elle possède une pléthore d'avocats qui n'attendent que de pareilles occasions».
Au demeurant, à la lumière de ce scandale, l'on peut dire sans ambages que la qualité des produits Guinness est aux antipodes de la notoriété que cette société brassicole charrie dans le monde entier. Par ailleurs, il est à craindre que la bière Guinness, par sa qualité visqueuse et sombre, ne renferme des choses plus nocives qui engendreraient des maladies aux Camerounais.
Il est donc de bon ton aujourd'hui que l'Etat Camerounais et les différents protecteurs des droits des consommateurs se penchent sur cette affaire Guinness afin d'épargner les preneurs des produits de cette société des désagréments notés plus haut. Des désagréments qui s'ils ne relèvent pas de l'incurie, ceux-ci viendraient de la volonté de certains travailleurs de saboter leurs produits. Toujours est-il que ce sont les consommateurs tenants des débits de boisson qui payent le lourd tribut. Toutefois quel que soit le cas, la justice devait être dite.