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Le quotidien Le Messager vient une fois de plus d’être frappé par le destin. Après la mort dans la nuit du 12 au 13 juillet dernier aux Etats-Unis de son directeur de publication Pius Njawe , c’est au tour de Robert Ngono Ebode, journaliste au Messager de disparaître dans la nuit du 14 au 15  décembre derniers au Centre hospitalier universitaire de Yaoundé (Chu). Né en 1970, Robert Ngono Ebodé arrivé au journal Le Messager selon les témoignages d'un de ses proche pour assumer les fonctions de secrétaire de la Fondation Jane and Justice, la rédaction avec le concours du rédacteur en chef Boungou va lui offrir la possibilité de renforcer la rédaction de temps en temps lorsqu'il a des sujets appropriés ou lorsque la rédaction a un déficit du personnel pour les reportages. Avec le mouvement de grève d'une partie du personnel de le Messager, il intègre la rédaction

Il assistera Pius Njawe dans ses fonctions de président du comité dé libération de Thierry Atangana, ce Franco-camerouais, condamné dans l'affaire Titus Edzoa. Un Comité qu'il prendra par la suite les rênes. Ce qui lui vaut son affection à  l'agence du quotidien Le Messager à Yaoundé.

Sur les circonstances de son décès,

Le pasteur Jean Marc Akoa indique dans les colonnes du quotidien Mutations que Robert Ngono Ebode souffrait depuis une semaine. «Il se plaignait de souffrir depuis la semaine dernière ; son épouse m’a appelé pour m’informer de la situation ; quand je suis venu, il m’a dit que ç’allait déjà. Mais lundi dernier vers 4 heures, elle m’a encore appelé pour me dire qu’il a mal dormi et qu’il a fait un malaise respiratoire et j’ai accouru pour les accompagner à l’hôpital», témoigne le pasteur, ami du défunt et collègue dans le sacerdoce. Transporté aux urgences de l’hôpital central de Yaoundé pour subir les premiers soins, l’état de santé du journaliste va très vite se dégrader et va nécessiter vers 11 heures, une évacuation au service de réanimation de la même formation hospitalière. Selon les témoignages de la famille du défunt, l’absence d’un médecin dans ce service va obliger le corps médical à l’évacuer au Chu de Yaoundé.

Robert Ngono Ebode avant sa mort avait fait des affaires Thierry Michel Atangana et Titus Edzoa, un engagement dans la recherche de la vérité dans leur condamnation. "Il meurt ainsi sans avoir accompli toute la mission qui lui avait été confié par le feu Pius Njawé" affirme l'un de ses collègues du desk central de Le Messager à Douala

En plus d'être journaliste, Robert Ngono Ebode s’est intéressé à la religion. Il a d'ailleurs été ordonné pasteur au Centre de la vie chrétienne le 30 novembre 2008 où il a exercé jusqu'à son décès. Robert Ngono Ebodé laisse une femme et un enfant.La rédaction de Camer.be s’associe à la peine immense que toute l’équipe de Le Messager ressent après le décès de Robert Ngono. Enfin, nous transmettons à la famille d'Ebode Ngono et à ses proches nos plus sincères condoléances dans cette très douloureuse épreuve.