Cameroun:La Lékié cherche leader désespérement
Cameroun:La Lékié cherche leader désespérement
Stratégiquement handicapés, ceux qui doivent piloter le devenir économique et politique du département ne s’illustrent que par des comportements sidérants. La Lékié, orpheline de ses « valeureux » fils.Elle est certainement devenue folle, l’élite de la Lékié ! Tel s’exclamerait le bon Dieu qui sait avoir donné à ce département des hommes et des femmes dignes et valeureux. Comme ils sont très nombreux à avoir pêché contre le régime qu’ils sont pourtant censés défendre, ces « grands types » versent dans des actes ignobles. Soit on cherche un positionnement personnel, soit on tente de distraire les autres non sans donner quelques coups bas.
Dans ce contexte, ces questions de développement sont tombées dans l’oubli. Pour ceux qui ont des ambitions politiques personnelles pour une mairie ou un siège à pouvoir à l’Assemblée nationale, on peut encore poser quelques actions sans grande envergure. En somme, il n’y a aucune dynamique de développement durable que l’élite de la Lékié ait orchestrée.
Comment comprendre qu’un département voué et assumant pleinement son rôle de producteur agricole n’ait pas trouvé les voies et moyens d’un véritable décollage économique ? Du coup, on voit que la responsabilité n’incombe pas à la force productive mais à ceux qui peuvent avoir les moyens de son prolongement et son développement pour faire de la Lékié un pôle industriel. Voici plus d’un demi siècle que les Eton et Manguissa produisent du cacao. Malgré les beaux discours, il n’y a même pas une savonnerie dans la Lékié. Combien de tonnes de cacao T. Bella et Ndongo Essomba ont-il acheté au prix dérisoire dans leur département d’origine ? Leur préoccupation aura été de s’enrichir en rasant les molets aux pauvres producteurs. Jamais, ils n’ont imaginé un processus de transformation locale. Ce qui aurait créé des emplois et augmenter la marge bénéficiaire.
Les hommes et les actions
Ndongo Essomba, pour tant de mal qu’il a eu à faire aux siens, est un homme vomit. Il se dit même que seul le Président Biya est actuellement son soutien. Le nom du Président du groupe parlementaire du parti au pouvoir est cité dans une histoire où il s’est laissé prendre dans une moustiquaire comme une petite carpe. Eyebe Ayissi, qui pourtant entrait déjà dans le gotha des hommes sur qui l’homme du 06 novembre pouvait compter, s’est imbécilement fait rattraper par une histoire de loyer et de passeport diplomatique. Quel trahison ! Ndong Soumhet est troublé dans sa quiétude d’attente de nomination au gouvernement. Il doit toujours répondre aux cris de remboursement des candidats aux concours de l’Enam. Malgré ses nombreuses toilettes chez les marabouts et autres, les souillures des monnayages de places à l’entrée à l’Enam lui colle à la peau. Alors là, il veut bien se donner une chance au cas où Biya l’oublierait. C’est pourquoi il s’est donné en amitié à Talba Malla Oumaté. Le maguida se chargerait de le soutenir une fois le pouvoir remonté au Nord. Les honorables députés, pour l’écrasante majorité très médiocrement instruits, livrent volontiers des combats de boxe. Le jury a d’énormes difficultés à départager qui de Koah Songo ou Ngono est plus fort. De vrais « bushman » qui n’honorent pas le département qui a vu naître André Marie Mbida et Joseph Bessala. Pauvre Lekié où est ton leader ?