Cameroun,Institut Siantou : Des professeurs de droit jettent la craie
Cameroun,Institut Siantou : Des professeurs de droit jettent la craie
Les étudiants, les uns après les autres, expriment leur désagrément face à la situation qui prévaut à l’institut Siantou, campus de coron. De sources estudiantines, certains professeurs de droit ont été licenciés et remplacés par d’autres. « Quand on sait qu’on paye chère pour suivre des cours ici à l’institut, ce n’est pas facile de nous changer des professeurs comme cela du jour au lendemain », s’exprime un autre étudiant.
Les enseignants restent calmes et ne veulent pas se prononcer sur le motif de la grève. Mais une source proche explique : « Les enseignants en droit ont arrêté de dispenser les cours, parce qu’ils voulaient une augmentation de salaire qu’ils trouvent insuffisante, également ils ont considéré comme abusif et méprisant le fait qu’il leur soit demandé d’aller chercher et remettre les cahiers de textes avant et après chaque cours. Estimant ainsi que cela relève du devoir des délégués de classe ».
Les enseignants de droit de l’institut Siantou supérieur ont instruit une tentative de grève mercredi dernier, tentative qui a été rapidement arrêté par l’administration. S’ils ont été interdits de grève devant l’institut universitaire, leur absence se fait également ressentir dans les salles de classe. Et les étudiants se retrouvent abandonnés à leur propre sort. Face à cette situation, certains étudiants ont manifestés sur la qualité des cours qui leur est dispensés. Manifestation au terme de laquelle de nouveaux professeurs ont été affectés en remplacement aux anciens qui ont simplement déposé la craie. L’administration elle, fait la gueule de bois sur ces différentes agitations au sein de l’institution scolaire, et n’ont pas voulu en parler.
Pour l’heure, les cours continuent au sein de l’établissement universitaire, mais ce sont des étudiants qui restent préoccupés face à la situation, en espérant une meilleure résolution face ces problèmes.
© La Nouvelle Expression : Serge-Lionel Nnanga (stagiaire