Cameroun,Douala : La Cud menace d’enlever les affiches d’Elecam
Cameroun,Douala : La Cud menace d’enlever les affiches d’Elecam
Fritz
Ntone Ntone vise tous les dispositifs publicitaires en situation
irrégulière dans la capitale économique.« Même le régisseur qui a
positionné les affiches portant sur les inscriptions sur les listes
électorales est en position irrégulière. » Ainsi s’exprimait Fritz Ntonè
Ntonè ce mardi 7 décembre 2010 à la salle des fêtes d’Akwa à Douala. Le
délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala (Cud)
donnait ainsi quelques exemples de dispositifs publicitaires
irréguliers qui contribuent actuellement au désordre urbain à Douala et
qui vont être dessouchés s’ils ne rentrent pas rapidement dans les
rangs.
C’est dire si ces affiches d’Elections Cameroun sont dans la liste des
650 qui sont répertoriés par la Cud pour être dessouchés « dans les
prochains jours », d’après le dossier de presse préparé à cet effet. Ce
qui ne serait que la suite d’une campagne de dessouchage qui a d’ores et
déjà commencé et qui a déjà permis aux agents de la Cud à ce jour de
dessoucher quelque 125 faces de supports publicitaires dessouchés à ce
jour.
Cette campagne s’inscrit dans le programme de lutte contre le désordre urbain que la Cud a engagée depuis plusieurs semaines maintenant. Une campagne qui a pour objectif principal de « préparer le terrain pour doter la ville de Douala de dispositifs de nouvelle génération, à l’image de cités modernes ou équivalentes. »
Conflit de compétence
Cette campagne de lutte contre les dispositifs publicitaires irréguliers ne manque pas de remettre au devant la scène le problème du conflit de compétence entre la Cud et Cameroon Publi Expansion (Cpe). Dans la mesure où cette société, a apposé des croix des Saint André sur de nombreux panneaux publicitaires à le long de la route Douala - Yaoundé.
A ce sujet, la Cud a son idée en attendant que les rôles des uns et des autres soient clairement précisés : « A ma connaissance, dit Fritz Ntonè Ntonè, Cpe n’a pas le pouvoir de police. Donc, il ne faut pas qu’il déborde dans ses agissements sur le terrain. S’il pense qu’il y a eu une mauvaise implantation, qu’il aille se plaindre à qui de droit pour faire agir ceux qui ont le pouvoir et les prérogatives dans ce sens. »