Camerounaise des Eaux : Les grévistes menacent d'assécher les robinets
YAOUNDÉ, 10 mai 2012
© Alfred Epacka | L'Actu
Six jours après le début de la grève, ils envisagent de suspendre la distribution d'eau dans tout le pays pour se faire entendre.
© Alfred Epacka | L'Actu
Six jours après le début de la grève, ils envisagent de suspendre la distribution d'eau dans tout le pays pour se faire entendre.
C'est la sècheresse dans les bureaux
de la Camerounaise des Eaux. Depuis le 2 mai dernier, les employés de
cette structure observent un mouvement de grève. Selon Félix Ngoss, le
représentant des délégués du personnel de cette entreprise, «nous
revendiquons un certain nombre de choses. Les doléances du personnel
sont aussi nombreuses qu'importantes. Un document a été envoyé à notre
hiérarchie syndicale. Mais nous avons l'impression qu'il a été censuré.
C'est en vue de cela qu'une résolution a été prise au terme de /a
concertation ministérielle. Une concertation au cours de laquelle notre
employeur a déclaré que tous les retraités ont été payés alors qu'il
n'en est rien», explique-t-il.
D'après un agent de la Camerounaise des Eaux, «depuis que nous sommes en grève, personne ne vient. C'est comme si le gouvernement ne voit pas ce qui se passe. Nos représentants et nous-mêmes nous séchons au soleil depuis plus de cinq jours sans la moindre réaction. Au point où nous en sommes, la prochaine étape c'est que nous allons fermer les vannes. Les robinets vont bientôt s'assécher dans les prochains jours».
Les agents de cette structure ont tenu mardi une réunion au terme de laquelle ils ont émis «une liste non exhaustive des dispositions de la convention non respectées». Dans ce document, les grévistes dénoncent, entre autres, l'absence du payement intégral des droits liés à la liquidation, l'absence d'un guichet unique pour les employés (ceux-ci continuent à attendre des virements de la Camwater d'une part, et de la Cde d'autre part ndlr).
Pour Brahim Ramdam, le directeur général de la Camerounaise des Eaux, «tous les retraités ont été payés. Je ne comprends pas pourquoi les employés sont dans la rue», a-t-il déclaré sur les ondes d'une radio de la ville de Douala.
Le mouvement de grève impulsé par les agents de la Camerounaise des Eaux ne semble pas se limiter qu'à Douala. Ils ont reçu hier la visite d'une délégation venue de Bamenda. Selon Isaac Lemfon, délégué du personnel de la CDE à Bamenda, «nous sommes venus prêter main forte à nos camarades de Douala. Il est questions que tous lies points de la convention soient respectés avant que nous retournions dans les bureaux», confie le chef de la délégation. A l'en croire, le mouvement de grève est également respecté par les agents de la ville de Bamenda. De même qu'a Yaoundé.
D'après un agent de la Camerounaise des Eaux, «depuis que nous sommes en grève, personne ne vient. C'est comme si le gouvernement ne voit pas ce qui se passe. Nos représentants et nous-mêmes nous séchons au soleil depuis plus de cinq jours sans la moindre réaction. Au point où nous en sommes, la prochaine étape c'est que nous allons fermer les vannes. Les robinets vont bientôt s'assécher dans les prochains jours».
Les agents de cette structure ont tenu mardi une réunion au terme de laquelle ils ont émis «une liste non exhaustive des dispositions de la convention non respectées». Dans ce document, les grévistes dénoncent, entre autres, l'absence du payement intégral des droits liés à la liquidation, l'absence d'un guichet unique pour les employés (ceux-ci continuent à attendre des virements de la Camwater d'une part, et de la Cde d'autre part ndlr).
Pour Brahim Ramdam, le directeur général de la Camerounaise des Eaux, «tous les retraités ont été payés. Je ne comprends pas pourquoi les employés sont dans la rue», a-t-il déclaré sur les ondes d'une radio de la ville de Douala.
Le mouvement de grève impulsé par les agents de la Camerounaise des Eaux ne semble pas se limiter qu'à Douala. Ils ont reçu hier la visite d'une délégation venue de Bamenda. Selon Isaac Lemfon, délégué du personnel de la CDE à Bamenda, «nous sommes venus prêter main forte à nos camarades de Douala. Il est questions que tous lies points de la convention soient respectés avant que nous retournions dans les bureaux», confie le chef de la délégation. A l'en croire, le mouvement de grève est également respecté par les agents de la ville de Bamenda. De même qu'a Yaoundé.