Cameroun,Affaire de la mallette présidentielle : Les ''contes de fées'' de Wikileaks et de Le jour

Cameroun,Affaire de la mallette présidentielle : Les ''contes de fées'' de Wikileaks et de Le jour

Luc Emane:Camer.beCes deux médias affirment, pince sans rire, que la mallette de Biya dérobée, puis retrouvée en Suisse contenait 3,4 millions  F suisses. Soit 3,4 milliards de nos francs. Et en espèces ''Svp''. Des gros titres à deux balles plus proches de la légende du père noël, que de la vérité.0La bêtise est contagieuse. Vous en voulez la preuve ? Wikileaks, recordman des révélations en ligne, tisse une idiotie sur le séjour genevois du chef de l'Etat que des journaux, préjugés sérieux, en font leurs ''choux gras''. Sans recul, sans questionnement logique et sans once de bons sens, les quotidiens ''The'' Guardian et Le jour font chorus à la très invraisemblable information (canular, c'est le mot qui sied) selon laquelle Paul Biya, en escale en Suisse le 18 septembre 2008, transportait dans sa mallette la montagneuse somme de 3,4 millions de Francs suisse, soit plus de 3,4 milliards de francs Cfa selon Le Jour.

A se demander  si un franc Suisse vaut 1 000 Fcfa. Est-ce matériellement possible ? Comment autant de ''feuilles'' peuvent-elle tenir dans une mallette ?  Peut-on réussir l'impossible pari de rassembler autant d'argent dans un objet que le petit Robert définit comme : un cartable d'écolier,  une petite valise généralement rectangulaire et rigide, utilisée pour transporter un nécessaire de voyage ou de travail. Voire un petit coffre. Descartes s'en retournerait dans sa tombe, tellement le rationalisme cartésien a été malmené dans tous les sens.  Quel esprit adulte peut donner réalité à ce conte d'enfants ? Une vraie fausse affaire de 3,4 milliards Fcfa qui n'a rien à envier aux légendes du Prince charmant ou de Cendrions, que des maîtresses d'école racontent aux tous petits pour entretenir leur imagination. 

La Baule, les biens mal acquis et tutti quanti, en voilà des chefs-d'œuvre médiatico-romanesques qui ont pour seul dessein de donner mauvaise presse à Paul Biya. Exaspéré, un universitaire camerounais crie à la manipulation et au suivisme médiatique qui l'accompagne : ''Selon un calendrier dont ils sont seuls à connaître les ressorts, les journalistes occidentaux sortent de leur chapeau des scandales financiers sur Paul Biya. Sans jamais en apporter la moindre preuve. Malheureusement, la presse locale reprend machinalement à son compte ces accusations cousues de fil blanc. A quand la fin de la colonisation journalistique ? A quand le début du recoupement préalable de l'information?''.

Le double jeu de JOSEPH ANDERSON Le

Chose curieuse, les attaques contre le chef de l'Etat sont devenues fréquentes depuis la nomination de Joseph Anderson Le à la direction adjoint du cabinet civil de la présidence. L'ancien journaliste au talent médiocre ne serait pas étranger à la cabale médiatique contre Paul Biya, nous dit-on. Certaines langues vont jusqu'à dire, qu'en période calme'', le beau fils de Koungou Edima alimenterait lui-même certains journaux d'informations au vitriol contre son big boss et son épouse. Est-ce pour l'amener à débloquer des fonds pour une ''contre campagne'' ? En tout cas que l'on soit de mauvaise volonté ou pas, Joseph Anderson Le  a toujours multiplié des agissements qui trahissent sa proximité avec certains patrons de presse dont les journaux n'ont que rarement ménagé Paul Biya. L'on se rappelle qu'au cours d'une rencontre par lui initiée avec les directeurs de publication à la présidence, le Dcca en avait appelé aux soutiens de tous face aux rapports venimeux de certains Ong occidentales à l'encontre du  chef de l'Etat. Bizarrement, ses actes d'après discours étaient injurieusement discriminatoires. D'un côté, des patrons de presse nourri à l'eau salée et sucrée et quasi ignoré pendant les ¾ de la discussion. De l'autre côté, des patrons de presse choyés, recevant un flop d'attention à leurs moindres petites caprices. Il se dit que des enveloppes auraient circulé dans cette partie de la salle entre les fraters. Suivez notre regard. N'était-ce là, en réalité, une façon astucieuse de monter les Dp contre Paul Biya ? Facile d'y répondre par l'affirmative.

© La Météo : Cédric Mbida


15/12/2010
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