Cameroun : voici le groupe "BRUTUS" qui veut renverser Paul BIYA
EXCELLENCE, nous venons très respectueusement auprès de votre haute bienveillance vous tenir informé de façon urgente et impérieuse du complot que prépare les membres du groupe BRUTUS, complot que nous qualifions de haute trahison à l’endroit du chef de l’Etat qui a toujours su récompenser les siens.
La note qui enfonce le groupe "BRUTUS" et Patricia Balme.
Elle a
été adressée à la « très haute attention du chef de l’Etat le 27 mai
2009. Elle a pour « objet des réunions secrètes et actions du groupe
BRUTUS, et de Madame Balme ». Cette note est accompagnée d’une liste de
personnalités assortie d’un commentaire.
EXCELLENCE,
Nous venons très respectueusement auprès de votre
haute bienveillance vous tenir informé de façon urgente et impérieuse
du complot que prépare les membres du groupe BRUTUS, complot que nous
qualifions de haute trahison à l’endroit du chef de l’Etat qui a
toujours su récompenser les siens.
En effet, le groupe BRUTUS use de chantage parce qu’il a joué le
rôle d’intermédiaire entre madame Balme et le chef de l’Etat pour «
soigner l’image du Cameroun » c’est pour cela que pour ce faire payer,
ce groupe aussi dangereux que le G11 se fait passer de compte
d’opération du Cameroun auprès des trésoriers français d’une imputation
de 40%) 60%. C’est ainsi que cette bande compte se faire rémunérer
(Sic) sur le dos de la France exploitante de nos richesses, mais au
détriment des pauvres camerounais qui vivent du reste dans une misère
rampante. Figurez-vous excellence, qu’une telle politique économique ne
saurait jamais permettre de votre projet de société qui est celui des
grandes ambitions puisse se réaliser. Monsieur le Président de la
république, on est en droit de se demander ou sont passés les
économistes du Cameroun, suite au dérapage des accords monétaires entre
la France et notre pays, dérapage suscité par le groupe BRUTUS (Urbain
Olanguena Awono, Grégoire Awona, Jean Narcisse Mouelle Kombi II,
Jacques Famé Ndongo…) et Madame Balme. Alors que vous être en sorti des
frasques de Madame Barre, espionne patentée au profit des intérêts
étrangers et de la droite française, on ne peut pas dire non plus que
Madame Balme dont le rôle initial était de vous aider (le Cameroun
avec) n’a pas complètement changé de rôle en se posant en espionne.
Peut-on s’étonner alors par exemple, que cette nouvelle mouvance
entendre avoir la peau du président en diffusant au quotidien les
renseignements issus des bulletins de renseignements quotidiens (Brq)
qui atterrissent au Minatd, renseignement eux-mêmes volés par Mlle
Soppo (secrétaire de Marafa Hamidou Yaya) qui les transmettait au
Professeur Jean Narcisse Kouellé Kombi et compagnie, qu’on a épinglé
plusieurs fois à l’hôtel Floridor à Paris les transmettant à son tour à
Maître Robert Bourgi ou encore à Antoine Glasser de la « lettre du
continent » ? C’est ainsi que ce grand réseau fort appuyé par Madame
Balme et bien d’autres français (Michel Roussin, ce franc-maçon,
homosexuel) procède pour vous plomber auprès du président Sarkozy en
prétextant que le Président de la république du Cameroun n’est plus à
la page et qu’il est un personnage ingrat. Pour eux, compte tenu des
services rendus en amenant Madame balme, vous n’auriez pas dû arrêter
les leurs (Atangana Mabara, Olanguena Awono, Polycarpe Abah Abah…).
Nous avons démantelé certains collaborateurs du Président de la
république et nous en ferons cas dans nos prochaines publications, qui
font semblant de le soutenir alors que ce sont les mêmes qui
s’apprêtent à lui assener le coup fatal que BRUTUS donna à césar, en
feignant de lui être fidèle. C’est ainsi que nous aurions appris la
tenue de la réunion de quelques habitués du G11, et qui, plus
dangereuses même que celui-ci se serait réunie chez le Pr. Mouelle II
Kombi entre le 9 et le 10 mai 2009, quelques heures avant que vous ne
reveniez de votre voyage à l’étranger, ceci pour bloquer le programme
politique du président Paul BIYA. Aussi nous a-t-il été appris que ce
groupe a décidé de s’opposer à l’anticipation des sénatoriales et des
présidentielles en même temps que nous apprenons à l’issue de ladite
réunion que le remaniement ministériel est reporté sine die.
C’est que Excellence, le groupe BRUTUS se méfie que ses membres
soient « utilisés » comme Olanguena, Mabara et Abah en les amenant à
s’investir dans l’organisation des élections de 2007, après quoi, il
les remercia, puis les fit arrêter. C’est pour cela qu’ils pressent que
le gouvernement soit remanié avant les élections prochaines, question
de se fixer sur leur démarche de prise de pouvoir à travers surtout le
contrôle de positions clés telles le secrétariat général de la
présidence, la surveillance du territoire, l’armée etc.….
Pour mieux
comprendre les actions diaboliques des membres du groupe BRUTUS, il
faut se fier aux objectifs fixés par ces derniers à un quadruple plan :
-
décrédibiliser le système BIYA pour tous les moyens à l’intérieur et à
l’extérieur (nomination des membres d’Elecam, et donner des
renseignements contre le régime du renouveau au profit de « la lettre
du continent » de Antoine Glaser ou même de la droite française).
- S’épier mutuellement ou réciproquement pour fragiliser
davantage le régime (cas de la querelle de Marafa contre Amadou Ali au
dernier conseil de cabinet).
- Manipuler le président pour qu’il désigne des ministres, DG et fonctionnaires de haut rang ou désigner un SG/PR à leur solde.
-
Prendre le pouvoir. Selon les informations crédibles à notre
possession, la seule chance du président BIYA face aux multiples
attaques des membres de la mouvance BRUTUS est que des personnalités
telles que Chief Mila Assouté ou encore benjamin Amama Amama aussi bien
infiltrés à l’Elysée en font ombrage à BRUTUS auprès de Nicolas
Sarkozy. Ces derniers tiennent à se venger du groupe BRUTUS qui à un
certains moment leur mettait du sable dans le tapioca auprès de BIYA.
Chief Mila Assouté entend se venger de Marafa, Mebara, même s’ils
bénéficient tous de cet avantage que Me Robert Bourgi alias Bob ou le
(faiseur) est leur ami commun. Rappelons à ce propos que Me Robert
Bourgi est l’héritier des secrets de la françafrique.
Aujourd’hui, on assiste au refoulé françafricain sous la
présidence de Nicolas Sarkozy qui a fait de Robert Bourgi le 27
septembre 2007 chevalier de la légion d’honneur. Avocat né Dakar voici
63 ans, il sert de missi dominici officieux tant aux présidents
africains. Voilà pourquoi le groupe BRUTUS entend se servir de Bourgi
comme tremplin pour atteindre ses objectifs. Il est le dernier héritier
discret et direct de Jacques Foccart, patron historique des réseaux
gaullistes en Afrique. « Job » pour certains, il a joui jusqu’à l’année
dernière d’un passeport diplomatique avec sa réputation d’avocat
(faiseur). Il peut alors se vanter (faisant partie d’une famille
influente chiite libanaise) d’être plus influent que l’administration
française et d’être plus renseigné et plus efficace que la Dgse. Ce qui
a dû lui avoir des volets de bois verts de la part de personnages aussi
influents à l’Elysée tels que Bruno Joubert.
Aux dernières
nouvelles, les membres du groupe BRUTUS multiplient les contacts avec
d’autres grands noms de la Françafrique tels que le capitaine Paul
Barril réputé dans le financement des oppositions africaines.
La liste ci-dessous n’est pas nécessairement composée de
personnalités ayant manifestement fait partir de la réunion qui se
serait tenue chez Jean Narcisse Mouelle II Kombi, Directeur de l’IRIC.
Toujours est-il qu’il existe des interconnexions maffieuses entre
toutes les personnalités ici citées. Voici la liste :
1- MARAFA
HAMIDOU Yaya 2- FAME NDONGO Jacques 3- MOUKOKO MBONJO 4- SOSSO Maurice
Aurélien 5- Mlle SOPPO (Secrétaire de Marafa) 6- SINDJOUN Luc 7- NKOT
Fabien 8- SOMO Jean Paul 9- MAHOUVE Michel 10- NGOBO EKOTTO 11-
MOULONGO Oscar 12- KENDECK MANDENG 13- SANI TANIMOU 14- SIAKA André 15-
TCHUENTE Maurice 16- MBOMBACK Suzanne 17- BAKANG MBOCK Cathérine 18-
N’HANACK TONYE 19- BENGE (Attaché à la Présidence) 20- INJECK Salomon
21- MENGOT Arrey 22- METOUCK Charles 23- ZO’O ZAME 24- AKOLLA Rigobert
25- FAÏ YENGO Francis 26- EAZAF DAMAVOU 27- FOUDA Séraphin 28- Mme
KENDECK (Ministère des relations extérieures) 29- OKOUDA Martin
Aristide 30- MEKA Gisèle (pharmacie d’Elig-Essono) 31- LEKENE DONFACK
Etienne C. 32- ABOGO NKONO Jean Marie 33- TCHATAT Clobert 34- SINDEU
Jean Bernard 35- ADOUM GAROUA 36- NITH Pierre 37- AKOA Camille 38-
ETAME MASSOMA S. David 39- OTI André 40- NDOUGA HELL Pierre 41- SAMA
JUMA Ignatus 42- NKOUE NKONGO Paul M. 43- NGANKOU Jean Marie 44- OWONA
Grégoire 45- JUIMO MONTHE 46- NYODOCK Perrial 47- NKAKE LOBE David
(Secretariat IRIC) 48- ESSO Laurent 49- EYEBE AYISSI H. 50- BELEOKEN J.
Baptiste 51- OUSMANOU MOUSSA 52- NJANKOUO Lamère 53- BELL Luc René 54-
ETOUNDI NGOA Laurent Serges
© La Nouvelle, Lundi 9 novembre 2009
Cameroun : Paul BIYA doit désormais faire face au groupe "BRUTUS"
Une note à la très haute attention du Président de la République. Une sortie musclée de SG/RDPC devant ses camarades du parti. Décidément, il y a des choses qui se passent au cœur de la « nomenklatura » au pourvoir au Cameroun
Tous les observateurs de la scène politique camerounaise sont unanimes. Jamais l’on n’avait vu le secrétaire général du rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) sortir de ses gongs pour vertement critiquer l’ambiance qui règne au sein du parti au pouvoir. Profitant donc du lancement des commémorations du 27ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême du Président Paul BIYA, René Emmanuel Sadi, le 3 Novembre 2009, devant les responsables de la commission centrale de supervision des manifestations et les chefs de délégations dépêchés sur le terrain, n’a pas mis les gangs pour décrier l’ambiance qui prévaut au sein du RDPC depuis que certaines rumeurs persistantes circulent au sujet de la candidature de certains cadres du RDPC autres que Paul BIYA. Plutôt, le SG/RDPC s’est montré offensif. Aussi, dans une salle archi comble du Palais des congrès de Yaoundé, le principal responsable administratif du RDPC n’est pas passé par 4 chemins pour indiquer, avec certitude affirmée, à ses camarades, que l’ennemi est dans la maison, qu’il ne faut pas le chercher ailleurs. Et s’il le dit avec autant d’autorité, cela veut simplement dire qu’il sait de quoi il parle. « L’ennemi n’est pas loin de nous. L’ennemi peut se manifester en notre sein » a-t-il Martelé. Ce qui par la suite va le pousser, dans la même foulée et avec le même sérieux à exiger à ses camarades une rapide clarification "pour qu’aucune équivoque ne soit développé". En clair il est question de remettre de l’ordre dans les rangs du RDPC et d’affirmer derrière le seul candidat du RDPC : son président national.
En effet, il ne fait plus l’ombre d’aucun doute que des voix
dissonantes se font de plus en plus entendre ces derniers temps dans
les rangs du RDPC. Preuve que tout le monde ne regarde plus dans la
seule direction prônée par le président national en personne. En venant
donc le dire publiquement comme il l’a fait le 3 Novembre dernier René
Emmanuel Sadi n’a fait qu’affirmer ce qui se dit tout bas dans de
nombreuses chaumières de la capitale. Surtout que certaines notes
envoyées au chef de l’Etat ; ces derniers temps, ne sont pas guère
rassurantes. Voici d’ailleurs parmi tant d’autres, une « note à la très
haute attention du chef de l’Etat datée du 27 mai 2009 et dont la
Nouvelle a pu obtenir une copie, qui confirme justement que ce n’est
pas la grande sérénité dans les rangs du RDPC. A en croire les auteurs
de cette note explosive, tout semble démonter à suffisance qu’après les
membres du G11, d’autres camerounais, militants du RDPC pour
l’essentiel, regroupés au sein d’un groupe dénommé BRUTUS,
travailleraient avec détermination dans l’ombre pour succéder à Paul
BIYA en 2011. A-t-elle été concoctée dans le but de régler des comptes
à certains adversaires politiques ? On n’en doute guère. Mais cela est
juste suffisant pour indiquer que le RDPC connaît de sérieux problèmes.
D’ailleurs, le nom « BRUTUS » choisi à dessein le démontre à profusion.
Alors question : cette note qui circule aujourd’hui dans certains
milieux politiques de la capitale, est-elle arrivée à son prestigieux
destinataire ? Difficile de répondre par l’affirmative. Seulement, on
se dit que la sortie musclée de René Sadi n’est pas du tout gratuite.
Elle ne peut prendre ancrage que sur des notes de ce genre qui tombe
avec une régularité déconcertante sur le bureau du chef de l’Etat.
En décidant de publier cette note adressée au chef de l’Etat,
nous entendons nous adjoindre à l’appel du secrétaire général du comité
central du RDPC qui n’a pas eu de cesse dans son propos de la semaine
dernière, de demander aux militants du RDPC de clarifier leurs
positions. Que tous ceux dont les noms se trouvent dans cette note
clarifient donc publiquement leurs positions. Nos colonnes restent
grandement ouvertes pour cela.
© Charles NWE, La Nouvelle 2009
Publié en 2009 par camerounlibre.blogspot.com/