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Zean Evènementiel et l’artiste se sont finalement accordés après le versement par Petit-Pays d’une indemnité de 8 millions de F.

L’artiste Petit-Pays et la structure Zean Evénementiel, promotrice d’évènements culturels, ont finalement trouvé un accord dans le différend qui les opposait à propos de concerts non honorés par l’artiste il y a quelques mois. « Nous avons trouvé un arrangement à l’amiable. Je leur ai versé 8 millions de F, soit deux de plus que les six millions de cachet qu’ils m’ont donnés », confie l’artiste. Une information globalement confirmée par le plaignant. « Nous avons, en effet, trouvé un arrangement à l’amiable. Nous n’avons pas besoin d’en divulguer les termes, mais on peut dire que l’affaire est close », déclare Serge Andze Djimi. D’après nos informations, l’accord aurait été trouvé en fin de semaine dernière et un protocole d’accord signé dans les bureaux du procureur de la République à Bonanjo.

Ce dénouement vient ainsi mettre fin à l’affaire qui a agité le monde culturel à Douala durant la semaine dernière. Accusé par Zean Evènementiel de n’avoir pas respecté les clauses d’un contrat pour des concerts au mois de mai et juin, Petit Pays a été l’objet d’un avis de recherche, pour s’être « évadé le 25 novembre 2010 au parquet près le Tribunal de Première instance de Douala Bonanjo ». Zean Evènementiel réclamait alors à l’artiste environ 40 millions de F comme dommages et intérêts, tandis que lui, n’était disposé qu’à rembourser les 6 millions versés comme cachet. Si l’affaire est aujourd’hui close, l’artiste regrette toujours la tournure prise par les évènements.

« Cette affaire qui relevait du civil a fortement entaché ma réputation et mon honorabilité, surtout à l’extérieur, à cause d’un abus de pouvoir et parce qu’elle a été grossie notamment par les médias », confie-t-il. Dimanche dernier, lors des festivités de clôture du Ngondo sur les berges du Wouri, l’artiste a ainsi fait sa première réapparition publique depuis sa « disparition » du parquet de Bonanjo.