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L’UPC, le Manidem et le PDS n’ont pas pu tenir leur meeting. Ces derniers voulaient  manifester leur soutien à Laurent Gbagbo. C'était hier jeudi dans la ville de Douala Ce meeting qui avait lieu dans l'après midi au  stade Marion de la cité Sic a été réprimée par la police avec au menu des arrestations et des personnes blessées. Ce mouvement était organisé par les partis de l’opposition, en occurrence l’Union des populations du Cameroun, le Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie et le Parti Démocrate Socialiste.La manifestation visait à "soutenir M. Gbagbo et dénoncer la Françafrique", a affirmé Anicet Ekanè, opposant et membre de la Convergence des forces démocratiques et progressistes (CFDP), à l'origine de la manifestation. La CFDP regroupe des partis d'opposition de gauche.(L’UPC, le Manidem et le PDS)

"Il y a eu trois blessés", a-t-il ajouté, faisant également état de l'interpellation du chanteur engagé Joe La Conscience. Policiers et gendarmes "ont saccagé tout le siège du Manidem (Mouvement Africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie)", où les manifestants s'étaient repliés après avoir été dispersés dans un stade retenu pour la tenue de la manifestation, a-t-il assuré.

"Ils ont cassé des vitres et déchiré des banderoles" , ainsi que "des pancartes" dénonçant la "Françafrique, l'Union Européenne" et "la recolonisation de l'Afrique", a-t-il précisé.

La contradiction Ivoirienne s'est retrouvée également parmi les manifestants qui portaient pour certains des messages anti Ouattara et pour d'autres, anti Gbagbo. L'on a aussi vu des affiches anti Biya portés par certains d'entre eux

Les organisateurs de ce meeting avaient-ils sollicité l'autorité compétente pour organiser un tel évènement ? Que ce soit au niveau de l'UPC, du Manidem ou du PDS, personne n'ose répondre à la question

Selon le journaliste Patrice  Aimé Mbatchou de Fm ocean City, citant une source  administrative,la police a expliqué que la manifestation avait été interdite parce que le Cameroun n'avait pas encore adoptée de "position officielle" sur la crise post-électorale en Côte d'Ivoire.

A Yaoundé

Le sous-préfet de Yaoundé interdit une conférence Pro Gbagbo organisée par Enoh Meyomesse . Contrairement à Douala où la manifestation pro Gbagbo a été réprimée par la police, les activités de Yaoundé devaient se tenir dans une salle où les conférenciers du jour devaient parler de la crise politique qui secoue la Côte-d’Ivoire. C'était à la Maison Don Bosco, en face de la société nationale d’investissement (Sni).

Selon des informations, cette « rencontre débat » avait été interdite par l'autorité compétente.

La mission d'information Laurent Gbagbo était de passage au Cameroun lundi dernier afin d'expliquer aux autorités et au peuple camerounais « la situation réelle post électorale » qui règne dans ce pays, la mission du camp Gbagbo a fait le point de son séjour au Cameroun après des rencontres avec des responsables politiques de tout bord, avant de mettre le cap mercredi sur le Gabon « pour les mêmes raisons ».