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Cameroun, Tribune libre: Un fumiste nommé Paul Le Guen !

Paul Le Guen n'est pas digne d'entraîner les Lions Indomptables...Paul Le Guen n'est pas digne d'entraîner les Lions Indomptables. La coupe du monde Sud africaine vient d'achever de convaincre les très rares personnes qui en doutaient encore. Le Guen est technicien ordinaire qu'on trouve dans les clubs de ligue chez nous. Non seulement il est tout à fait incompétent, mais c'est un flemmard qui gagne facilement nos millions en se curant le nez.Sur la carte de visite de ce personnage, on lit qu'il est plusieurs fois champion de France avec l'Olympique Lyonnais. Il a gagné trois fois de suite le championnat, mais son apport est fort discutable.

Quand on a dans son équipe Juninho, redoutable tireur de coups francs, on sait qu'à tout moment, le Brésilien au pied droit magique peut planter un but qui transperce la grisaille d'un match moyen, voire médiocre. Avec en plus des attaquants comme Benzema, Le Guen n'avait que peu de mérite de gagner avec Lyon. Son successeur Claude Puel a fait pareil; Incapable de faire briller son équipe en Chompion's league. Le Guen s'est refugié au Paris Saint Germain où il a montré toute son incompétence. Le club parisien a passé le plus clair de son temps à batailler pour ne pas descendre en deuxième division et les supporters fous furieux ont presque chassé Le Guen à coups de pierre. Il avait donné un style soporifique à une équipe qu'on voulait brillante. Mais comment était-ce possible avec Paul Le Guen, joueur besogneux qui n'a jamais fait se lever les foules ?

Il s'en est allé en Ecosse aux Glasgow Rangers où son incompétence a atteint des sommets dignes de l'Everest. Plus grave, il a pris en grippe le meilleur joueur et capitaine de l'équipe et l'a ravalé au rôle de remplaçant. Les supporters furieux l'ont une nouvelle fois chassé.

C'est donc un chômeur que le Cameroun est allé chercher à prix d'or pour entraîner les Lions et garnir sa carte de visite. Bien sûr il a qualifié ces Lions pour la Coupe du monde, mais ce résultat est davantage dû à la détermination toute camerounaise d'Eto'o et de ses coéquipiers qu'à une potion magique de Le Guen. Le technicien (?) a eu la chance de se retrouver au bon endroit au bon moment.

Pour la Coupe d'Afrique en Angola, il a montré toutes ses limites avec un football bégayant, sans inspiration et au final peu efficace. Il a osé expliquer la débâcle par le fait qu'il était en Angola "pour préparer la coupe du monde". Comme si quelqu'un déjà incapable d'obtenir le CEPE rêvait simplement d'être admis au baccalauréat. La Coupe du monde Sud africaine est arrivée et Le Guen a couvert de honte un pays dont Roger Milla a contribué à tisser la légende au plan du football. Pendant que les autres pays fourbissaient leurs armes. Le Guen se nuait en consultant médiocre d'ailleurs à Canal + horizon. Mais, il n'oubliait jamais de passer chaque mois soulager le trésor public camerounais de plusieurs dizaines de millions. Un mois avant la coupe, Le Guen se réveille enfin et tente de nous faire oublier qu'il a roupillé en ronflant sans doute de longs mois durant. Il parcourt la planète et va dénicher ici ou là des pousseurs de balle ayant peu ou prou du sang camerounais. Ces footeux sont eux-mêmes surpris de se retrouver si haut, en Coupe du monde sans avoir rien prouvé par ailleurs. Non content de retirer le brassard de capitaine à Song Bahanack, une icône, Le Guen le visse sur le banc des remplaçants, exactement comme Njitap. Monsieur fait des expérimentations hasardeuses sur la composition de l'équipe défiant toute logique. Nos Lions deviennent son jouet, «sa chose». Il transforme Eto'o avant-centre redouté en vulgaire ailier droit. Il fait d'un milieu offensif un arrière latéral. Quand ça va mal contre le Japon, Le Guen met sur le terrain 4 avants-centres (!) Sans se soucier de savoir qui va déborder et faire les centres. Ses propres joueurs Mbia et Eto'o lui donnent une véritable leçon de coaching. Toute honte bue, contre le Danemark il opere des changements dans la composition des Lions. Mais, la chance des éliminatoires n'est plus la. Les Lions sont battus, éliminés, humiliés. Le Guen n'a même pas l'élégance de démissionner. Il s'accroche à ses millions. Il a un slogan «ne pas travailler pour gagner gros».

Je ne suis pas un Jean Marie Le Pen à la Peau noire, mais je crois qu'il y a dans ce pays plein d'entraîneurs qui peuvent donner des leçons à Paul Le Guen. Vraiment, il est temps, largement temps de confier notre équipe nationale à un camerounais. Ils sont nombreux, compétents, travailleurs et pas aussi chers que l'homme qui gagne des millions à se curer le nez: Kaham Michel, Akono Jean Paul, Djonkep Bonaventure, Omam Biyick François, Mboma Patrick, Kundé Emmanuel et tant d'autres ne demandent qu'à servir. Que Le Guen aille entraîner l'équipe de son village et encore.

© L'Anecdote : Gilbert Tsala Ekani (Corresp.)